doclabidouille
BIDOUILLE 33: RETOUR SUR LES EXPERIENCES D'ASPECT
Le 02/04/2013
Je n’ai pas trop envie de déballer beaucoup de calculs aujourd’hui, plutôt de parler de questions de fond, de principes, et de revenir sur une série d’expériences qui marqua les années 80-90 : celles d’Alain Aspect sur les faisceaux de protons corrélés.
On sait que les solutions des équations de mouvement en présence de perturbations extérieures s’obtiennent à un mouvement libre près. On peut donc aussi interpréter :
- xa(t) = cnt + ax(t)
en paramétrisation t, cette fois, comme une telle solution, x(t) étant la solution perturbée, à laquelle on ajoute un mouvement libre s’effectuant ici à la vitesse c, dans la direction n.
Il en va de même lorsqu’on passe à l’espace spectral. En place des x(t), on trouve les k(w) (lire oméga pour w) et :
- ka(w) = nw/c + ak(w)
Le mouvement spectral perturbé a pour loi k(w). On lui ajoute un mouvement libre, nw/c.
On sait qu’à la vitesse moyenne d’un corps ponctuel (corpuscule) correspond la vitesse de phase d’une onde et qu’à sa vitesse instantanée correspond la vitesse de groupe de cette onde. On se dit donc que, s’il n’y a plus de limitation physique à la vitesse de déplacement des corps matériels, il ne devrait plus y avoir de limite physique à la vitesse de déplacement des signaux. C'est-à-dire que vgr devrait pouvoir prendre n’importe quelle valeur entre 0 et l’infini. Seulement, ce qui peut finir par être acceptable pour des corpuscules l’est beaucoup moins pour des signaux, parce que cela signifierait alors que c ne serait plus la vitesse maximale de propagation des signaux.
Là est le dilemme du jour et il est renforcé par le succès incontestable des expériences d’Aspect.
Si nous admettons qu’il puisse exister des signaux qui se propagent plus vite que c, soit on entre en conflit avec nos hypothèses de départ, soit on doit se poser la question : « qu’est-ce que c alors et que représente-t-elle ? »
Si nous rejetons l’existence de tels signaux, on entre cette fois en conflit avec les résultats d’Aspect.
Le dilemme avait été partiellement résolu en invoquant l’opposition de principe entre « propagation » et « corrélation » : ce qui est corrélé ne se propage pas, parce que c’est inutile, ça fait partie d’un seul et même système ; ce qui se propage n’est pas corrélé. Grosso modo.
Cette réponse était, sinon valable, du moins acceptable dans le cadre de la théorie originale, où la contrainte sur la vitesse de propagation des signaux était vgr < c toujours, tandis que vph > c toujours. Comme on n’observait aucun échange ni transfert d’information entre fermions corrélés, on pouvait invoquer la non propagation du processus qui, de ce fait, devenait « non local ». A présent que c n’est plus qu’une vitesse critique, le problème revient entier : existe-t-il, oui ou non, des signaux superluminiques ?
La logique du raisonnement voudrait qu’on réponde oui. Evidemment, ce n’est pas suffisant.
Par contre, il devient évident que la corrélation de départ entre protons se laisse maintenant réinterpréter comme une propagation instantanée d’information. Une propagation à vitesse de groupe infinie.
Si vous reprenez l’expression de la matrice vitesses d’un corps ponctuel en mouvement, vous constatez vite qu’à v = +oo correspond des vitesses vab = acn/2b, donc finies. On s’attend à un résultat similaire pour la matrice vitesses de groupe, lorsque vgr = +oo. Ce qui est le cas.
A condition, bien sûr, de cibler les bonnes données cinématiques, il n’apparaît donc aucune contradiction de principe, ni aucune violation du caractère relatif de l’espace ou du temps, ni même de la causalité.
Ainsi, si j’admets que vph comme vgr peuvent désormais prendre n’importe quelles valeurs (positives ou nulles, s’agissant de modules), je réconcilie automatiquement « propagation » et « corrélation », « local » et « non local » :
- je suis « local », lorsque mes vitesses sont finies et qu’il y a alors déplacement (pour des corpuscules) ou propagation (pour des signaux) dans l’espace environnant ;
- je suis « non local », lorsque l’une au moins de mes vitesses devient infinie, ce qui occasionne un déplacement de matière ou une propagation d’information instantanée, donc insensible à la distance. Si ça me gêne d’évoquer l’instantanéité, je peux toujours appeler ça de la « corrélation de départ », c’est formellement équivalent : une transmission ne peut s’effectuer physiquement sans délai, ni retard, ni avance, que si et seulement si l’émetteur et le récepteur ne forme QU’UN, un seul système, ce qui paraît logique.
Quoiqu’il en soit, dès qu’une vitesse v devient > c, le processus devient inobservable pour un observateur fixe, qui ne peut en constater que les effets. Par contre, il devient parfaitement observable pour un observateur mobile se déplaçant à une vitesse v’ par rapport à l’observateur fixe et telle que |v-v’| =< c (retour à la région causale, intérieure à la sphère de Kirchhoff). Mais, si v -> +oo, il faut alors v’ -> +oo et |v-v’| =< c pour que le processus reste observable par quelqu’un.
La vitesse c n’est donc en aucun cas reléguée dans les placards, bien au contraire : elle sert de « pivot », en quelque sorte ; c’est sa finitude et sa constance dans le vide qui garantissent la relativité du temps. Même s’il se peut qu’elle ne soit plus « la » vitesse maximale de propagation des signaux et des interactions, elle n’en reste pas moins une vitesse critique, qui marque une frontière physique entre deux régimes aux comportements sans doute très différents : le régime subluminique, familier, et le superluminique, qui pourrait bien être le siège de pas mal de processus quantiques.
Des signaux qui arrivent à destination AVANT les photons…
Je dis que de tels signaux existent. Non pas parce que ça m’arrange ; c’est vrai, ça m’arrange. Mais parce que les faits expérimentaux m’imposent de chercher d’autres voies que celles auxquelles on se rattache trop facilement. Quitte à heurter les sensibilités et bousculer les habitudes de pensée. Je me contente de dire : « si les faits sont comme ça, c’est qu’il nous faut élargir les modèles ».
Voici le postulat général (à démontrer expérimentalement, ce qui devrait confirmer les résultats d’Aspect par une autre voie, synthétique) :
CORRELATION COMPLETE DE PHASE = PROPAGATION A vph = +oo.
CORRELATION COMPLETE DE SIGNAUX = PROPAGATION A vgr = +oo.
CORRELATION PARTIELLE DE PHASE = PROPAGATION A c < vph < +oo.
CORRELATION PARTIELLE DE SIGNAUX = PROPAGATION A c < vgr < +oo.
DECORRELATION DE PHASE = PROPAGATION A 0 =< vph < c.
DECORRELATION DE SIGNAUX = PROPAGATION A 0 =< vgr < c.
Une corrélation complète entre deux systèmes signifie qu’on a affaire à des systèmes identiques, qui ne forme donc qu’un seul système. Si ce sont les phases qui sont corrélées, c’est la vitesse de phase, vitesse de déplacement des nœuds de l’onde, qui est concernée. Comme ces nœuds ont une amplitude nulle, aucune information n’est véhiculée. Si ce sont les signaux qui sont concernés, ce sont les paquets d’ondes, c’est de la modulation et c’est la vitesse de groupe qui est concernée. L’information est alors véhiculée.
L’intrication peut être totale ou seulement partielle. Si elle n’est que partielle, les deux systèmes ne sont pas formellement identiques. Il existe des disparités entre eux, notamment sur leurs états physiques respectifs. Les faisceaux de protons corrélés d’Aspect correspondent à de la corrélation complète de signaux, sauf erreur de ma part.
Le raisonnement tenu par Louis de Broglie se basait sur la version originale et aboutissait naturellement à la conclusion qu’étant donné que toute vitesse devait être nécessairement =< c, on devait avoir vgr =< c. Ce qui s’avérait être le cas, puisque, dans la dualité onde-corpuscule, on trouve que la vitesse de propagation du paquet d’ondes est égale à la vitesse de déplacement du corpuscule associé : vgr = v. On y trouve par ailleurs vph = c²/v >= c.
Mais alors, que pourrait bien représenter la sphère de Kirchhoff ?
UNE SURFACE DE DISCONTINUITé. UN « FRONT D’ONDE ».
Et sans doute la première surface de ce type que rencontre un mobile en mouvement. La nature physique et surtout l’utilité de cette « frontière physique » deviennent alors évidentes. La théorie quantique confirme cela : les particules de « non matière », les bosons, ne se comportent pas du tout comme les fermions.
Je crois que là où l’on se fausse le jugement, c’est qu’on se trouve en présence d’infinis au voisinage de c. On en déduit alors que c est une valeur asymptotique. Néanmoins, une simple valeur critique suffit à produire des infinis dans la modélisation. Tout le monde s’accorde à dire, me semble-t-il, que la présence d’un infini non réductible, d’une singularité essentielle, dans un modèle théorique ne démontre que l’insuffisance, l’inadaptation, de ce modèle au voisinage de cette valeur. A-t-on le droit d’en déduire pour autant qu’elle est inaccessible ?
On pourra me reprocher de toujours faire le parallèle avec l’hydrodynamique, mais si vous reprenez l’équation de Tchaplyguine du régime transsonique, il crève les yeux que, contexte mis à part, la vitesse du son est une valeur singulière de l’équation. A moins que je ne sois victime d’hallucinations visuelles et auditives, auquel cas, je serais loin d’être le seul, il me semble qu’on est pourtant bien parvenu à dépasser le mur du son…
Pourquoi donc ne parviendrions-nous pas à faire de même avec c ? Les tenants les plus acharnés de la version originale disent : « parce que ce n’est pas un fluide, c’est une propriété intrinsèque de l’espace et du temps ».
Ce quoi je réponds : certainement pas. Une fois de plus, on confond le cadre et ce qui se passe DANS ce cadre. La lumière, quelle que soit sa nature, c’est un ensemble de particules. Ces particules évoluent DANS l’espace. Elles n’ont RIEN A VOIR avec l’espace, ni même le temps. Il y a « l’espace », « le temps » et dedans, « la matière » et la « non matière ». La vitesse c est liée à la dynamique de la « non matière ».
C’est comme de dire que la gravité est une propriété de l’espace et du temps. Non. La gravité est un processus physique qui se déroule DANS le cadre, comme les autres. Le fait qu’elle agisse de la même manière sur tous les corps INCIDENTS (et encore, tant que l’équivalence entre masse inerte et masse pesante vaut) en fait, certes, une interaction particulière, mais pas une propriété de l’espace ni du temps pour autant. Si c’était le cas, elle n’aurait besoin d’aucune SOURCE pour être produite ! Or, il faut bien une masse pour produire un champ de gravité : pas de masse, pas de gravité…
C’est ce que je disais dans la bidouille 31 : ne pas se laisser abuser par les systèmes d’unités ! Ce n’est pas parce que les potentiels de gravité se laissent exprimer en m/s qu’on a affaire à une vraie vitesse ! Ce n’est pas de l’énergie de mouvement qui est produite par couplage, mais de l’énergie potentielle ! Or, seule l’énergie de mouvement entre dans le cadre du principe de Jacobi… reprenez l’équation d’Hamilton-Jacobi en présence de potentiels extérieurs : elle se ramène à la partie cinétique… Il est bien démontré, mathématiquement, en mécanique analytique, que la géométrie de Riemann est associée à la cinématique, tandis que les géométries non-Riemanniennes sont associées à la théorie du potentiel…
On peut inclure du potentiel dans un cadre Riemannien à condition de se ramener à du cinétique pur, ce que l’on fait en retirant à « l’impulsion généralisée » sa contribution potentielle… :)
Autre incohérence : ranger la gravité parmi les inerties, puis affirmer que, contrairement aux référentiels d’inertie qui ne tendent pas vers zéro à l’infini spatial, les référentiels « de gravité », eux, tendent vers zéro, comme tout champ physique bien sage qui se respecte… :)
Personnellement, je ne suis pas convaincu du tout que d’Alembert ait eu une bonne idée en introduisant cette notion « d’inertie » dans le seul but, à l’époque, de ramener la dynamique à la statique. C’est un peu comme identifier l’hyperboloïde à la pseudo-sphère… et je crains que ça n’ait mené à bon nombre de confusions.
Je prends une charge électrique q et un potentiel magnétique A, je divise qA par une masse m, j’obtiens des m/s… ai-je un champ de gravité pour autant et, a fortiori, une « pseudo-force d’inertie » ??? Alors, ce qui courberait la trajectoire des particules chargées dans les accélérateurs seraient des « pseudo-générateurs de pseudo-champs magnétiques inertiels » ?...
Actionnés par des « pseudo-physiciens », je suppose ? lol
Et si nous arrêtions plutôt les « PSEUDO-THEORIES » ?... :)
Et reprenions des modélisations théoriques qui se fondent sur des FAITS EXPERIMENTAUX plutôt que sur d’improbables « projections mentales » et autres « expériences de pensée » ?...
Ecoutez. J’écoute la météo tous les jours, sauf exceptions. Et je finis par dire autour de moi que je ne m’étonne plus que de plus en plus de gens rejettent le côté technique de la science dans le registre « inutilité pratique », parce que nous nous enfonçons dangereusement dans une société de PSEUDO-SCIENCES. Les « NOUVEAUX MAGES »… Du très grand n’importe quoi, affirmé dur comme fer. On n’est même pas foutu de vous prédire avec précision le temps qu’il fera demain qu’on ne craint pas de vous affirmer ce qu’il fera la semaine prochaine…
Et que dire des sciences du comportement, qui touchent directement au mental ? On voit pousser les « pseudo-psys » COMME DES CHAMPIGNONS. Les « psychothérapeutes », les « psychologues de médias », les « psychos » tout court…
Et les CONNERIES qu’ils vous sortent à longueurs de journées… les vessies qu’ils vous font prendre pour des lanternes… c’est franchement préoccupant.
Quant à la classe politique dirigeante qui fait appel aux Madame Irma…
Les grands économistes avec leurs « modèles de banqueroutes »… à vous rajouter des paramètres, tous ajustables… lol (proscrit en physique, dois-je le rappeler !)
Nous avons bâti une PSEUDO-SOCIETE dans laquelle ne sévissent plus que les PSEUDO-SCIENTIFIQUES de tous poils.
Mais qui nous mène dans un VRAI mur.
Une prédiction, par contre, qui s’avèrera à coup sûr, s’il est démontré expérimentalement que de la matière peut dépasser c, ainsi que des signaux :
LA FIN DE LA SOCIETE D’INFORMATION ET DE SURVEILLANCE ACTUELLE.
Ça, c’est certain.
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BIDOUILLE 32: RETOUR AUX NOMBRES COMPLEXES - ONDES EN DIM 3
Le 29/03/2013
Aujourd’hui, je vais parler des ondes. Ce sera l’occasion de revenir un peu plus en profondeur sur les nombres complexes, puisque toute onde, en dimension 3, se laisse mettre sous la forme :
- Phi(x+,x-) = A(x+,x-)exp[-iw(x+,x-)]
où A(x+,x-) est l’amplitude de l’onde, qui peut être un tenseur de rang quelconque et w(x+,x-) est sa phase, un scalaire réel (je ne considèrerai ici que les régimes oscillants – entretenus ; les ondes avec facteur d’amortissement s’y ramène, en modifiant l’amplitude de manière adéquate). Nous avons donc à reconsidérer les nombres complexes de la forme :
- z = x + iy
de manière à n’employer que des nombres réels. Rappelons, pour commencer, l’algèbre de base sur le corps C. Soient z = (x,y) et z’ = (x’,y’) deux nombres complexes écrits sous forme de paires de réels. On a :
- addition : z + z’ = (x+x’,y+y’)
- multiplication : zz’ = (xx’-yy’,xy’+x’y)
- multiplication par un réel a : az = (ax,ay)
- conjugaison complexe : z* = (x,-y)
- module : |z|² = zz* = x²+y² = (x²+y² , 0)
- inverse : 1/z = z*/|z|² = [x/(x²+y²),-y/(x²+y²)]
Reprenons l’orientation de l’espace due à la finitude de c et posons :
- x = x+ + x- , y = x+ - x- <=> x+ = ½(x+y) , x- = ½ (x-y)
Remplaçons dans les lois de composition (3) à (8), on obtient :
- z = (x++x-,x+-x-) = x+(1,1) + x-(1,-1)
- z* = (x++x-,-x++x-) = x+(1,-1) + x-(1,1)
On voit déjà que le passage au complexe conjugué équivaut formellement à la permutation des directions (+) et (-). Ensuite :
- z² = (x²-y²,2xy) = [4x+x-,2(x+²-x-²)] = 2(2x+x-,x+²-x-²)
la symétrie est criante, entre les variables (x,y) et les (x+,x-) : c’est comme si, cette fois, partie réelle et partie imaginaire étaient permutées (au facteur multiplicatif 2 près).
- zz’ = 2(x+x’- + x-x’+ , x+x’+ - x-x’-)
De nouveau, cette impression que parties réelle et imaginaire ont été permutées.
- az = ax+(1,1) + ax-(1,-1) = x+(a,a) + x-(a,-a) , a réel ;
- az* = ax+(1,-1) + ax-(1,1) = x+(a,-a) + x-(a,a)
- zz* = 2(x+2 + x-²) = 2(x+2 + x-² , 0)
- 1/z = [(x++x-)/2(x+2 + x-²) , -(x+-x-)/2(x+2 + x-²)] = [x+(1,-1) + x-(1,1)]/2(x+2 + x-²)
On voit bien qu’à la structure dédoublée déjà existante (x+,x-), il faut adjoindre une seconde structure double qui rende compte de l’appariement. Le complexe unité (1,1) vérifie :
- (1,1)* = (1,-1) , (1,1) + (1,-1) = (1,1)(1,-1) = (2,0) , (1,1) – (1,-1) = (1,1)² = (0,2)
On sent bien qu’il y a une histoire de matrice 2x2 derrière. En effet, on peut toujours écrire le nombre z comme le produit de (x+,x-) par la matrice Tab+ de composantes :
- T+++ = T+-+ = T-++ = -T--+ = +1 , det(Tab+) = -2 , Tr(Tab+) = 0
tandis que son conjugué z* est le produit de (x+,x-) par la matrice Tab- de composantes :
- T++- = T+-- = T--- = T’-+- = +1 , det(Tab-) = +2 , Tr(Tab-) = +2
La somme des deux matrices donne la matrice de composantes (2,2,0,0). Leur produit n’est pas commutatif :
- (T+T-)ab = 2hab = (0,2,2,0) , (T-T+) = (2,0,0,-2)
Par contre, on a les dualités suivantes :
- Tab+ = Tab- , Tab- = Tab+ , Tab+ = Tab- , Tab+ = Tab- , Tab+ = Tab-
C’est apparemment le fait de monter / descendre l’indice b qui s’accompagne d’un passage de la matrice T+ à la matrice T-, la position de l’indice a (1er indice) importe peu. En écriture synthétique, on a :
- Xac = Tabcxb
Tous les Xac sont à présent des réels. Les Xa+ sont les deux composantes de z et les Xa-, les deux composantes de z*.
ON A SUBSTITUé AU NOMBRE COMPLEXE z = x+iy ET A SON CONJUGUé z* = x-iy UNE MATRICE 2x2 Xac DE REELS.
IL N’Y A PLUS DE COMPLEXES.
Les propriétés de Xac sont :
- Tr(Xac) = 2x- = x-y , Tr(Xac) = 2x+ = x+y , det(Xac) = -2(x+²-x-+²) = -2xy
Appliquons tous ces résultats aux ondes. Le complexe (1) a pour partie réelle :
- Re[Phi(x+,x-)] = A(x+,x-)cos[w(x+,x-)]
et pour partie imaginaire :
- Im[Phi(x+,x-)] = -A(x+,x-)sin[w(x+,x-)]
En vertu de (9), il leur correspond des champs :
- Phi+(x+,x-) = ½ A(x+,x-){cos[w(x+,x-)] - sin[w(x+,x-)]} = 21/2A(x+,x-)cos[w(x+,x-) + pi/4]
- Phi-(x+,x-) = ½ A(x+,x-){cos[w(x+,x-)] + sin[w(x+,x-)]} = 21/2A(x+,x-)cos[w(x+,x-) - pi/4]
On utilise (23) et on trouve directement :
- Phiac(x+,x-) = TabcPhib(x+,x-)
On vient de remplacer le champ complexe Phi par la matrice 2x2 de champs réels Phiac. Les comportements oscillants sont donnés par (27-28). On ne peut pas se débarrasser des fonctions trigonométriques et c’est tant mieux d’ailleurs, mais on a remplacé la formule de de Moivre exp(iw) = cos(w)+isin(w) par des réels.
On constate deux choses : la première, que l'amplitude a été multipliée par racine de 2, donc amplifiée; la seconde, qu'il apparaît un décalage de phase en quadrature avant (pour Phi+) et arrière (pour Phi-).
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BIDOUILLE 31: CHAMPS VECTORIELS (CLASSIQUES) EN DIM 3
Le 26/03/2013
Avant d’aborder le sujet du jour, une dernière propriété :
- pab.pab = m²vab.vab = m²c²
On retrouve la relation bien connue de la version originale. Nous allons maintenant parler des champs vectoriels en dimension 3, en commençant par le champ magnétique. Nous allons voir que sa donnée suffit à recréer le champ électromagnétique en dimension 4.
Commençons déjà par le mouvement d’un point matériel de masse m et de charge électrique q plongé dans un champ magnétique de matrice potentiels Aab(x+,x-). Une telle matrice est requise pour assurer que le lagrangien est un scalaire invariant :
- L[xa(tc),vab(tc),tc] = ½ mvab(tc).vab(tc) + qvab(tc).Aab[xc(td)]
Il est plus facile de séparer les composantes spatiales. Nous les désignerons par des lettres latines majuscules, A, B,… = 1,2,3. On a successivement :
- ðL/ðvAab = mvAab + qAAab = pAab + qAAab
- ðL/ðxAa = qvBcdðABcd/ðxAa
- (d/dtb)ðL/ðvAab = ðL/ðxAa
Détaillons le calcul :
dpAab/dtb = qvBcdðABcd/ðxAa – qdAAab/dtb = qvBcdðABcd/ðxAa – qvBcb ðAAab/ðxBc
= qvBcd(ðABcd/ðxAa – ðAAad/ðxBc) = qvBcdFAaBcd
car Aab ne dépend pas explicitement des tc. Les composantes du champ magnétique sont données par :
- FAaBbc = ðABbc/ðxAa – ðAAac/ðxBb
On a immédiatement Bianchi :
- ð[AaFBbCc]d = ðAaFBbCcd + ðBbFCcAad + ðCcFAaBbd = 0
Pour la deuxième série d’équations de champ, on va utiliser la densité de lagrangien du champ magnétique. Si rhô(x+,x-) est la densité de charge électrique de la source, la matrice densité de courant est :
- Jab(x+,x-) = rhô(x+,x-)vab(t+,t-)
Il est légitime de se demander pourquoi Jab ne dépendrait pas également des tc. La raison est que, comme on l’a vu à la bidouille précédente, dx+.dx- = ¼ c²dt+dt- = ¼ ds². Et nous verrons lors de l’intégration des équations de champ qu’il y a une certaine équivalence entre la dépendance fonctionnelle en les variables de position xa et la dépendance fonctionnelle en les paramètres de mouvement ta. On va déjà en avoir une idée avec la loi de conservation des charges. Celle-ci s’écrit seulement :
- ða.Jab = 0
Regardons en effet ce que ça donne. Compte tenu de (8),
vab.ða = v+b.ð+ + v-b.ð- = 2v+b.(n/c ð/ðt + ð/ðx) + 2v-b.(n/c ð/ðt – ð/ðx) =
= 2(v+b + v-b).n/c ð/ðt + 2(v+b - v-b).ð/ðx =
= [n.(cn + v + cn – v)/c(1+bv/c)]ð/ðt + [(cn + v – cn + v)/(1+bv/c)].ð/ðx =
= 2(ð/ðt + v.ð/ðx)/(1+bv/c)
Soit :
- vab.ða = [2/(1+bv/c)]d/dt
En conséquence, (8) et (9) conduisent à drhô(x,t)/dt = 0 en variables x et paramètre t, comme il se doit. C’est devenu une question de représentation, comme je le souligne depuis le début de ce travail. rhô(x+,x-) continue de s’exprimer en C/m3, puisque nous avons vu qu’il n’y a pas de dédoublement de l’espace, mais l’apparition d’une orientation, due à la finitude de la vitesse de propagation des interactions dans le vide. Si cette vitesse était infinie, comme le soutenait la relativité de Galilée, on n’obtiendrait rien d’intéressant, que des infinis. Peut-être dans de rares formules comme (10), où l’on retrouverait vab.ða = 2d/dt. Mais on se demanderait bien d’où pourrait provenir cette structure « double » de l’espace et du temps et l’apparition de ce facteur 2…
Les densités de courants Jab continuent donc de s’exprimer en A/m² et l’on s’attend évidemment à ce que les potentiels Aab et les intensités Fabc continuent de s’exprimer en Tm et en T, respectivement. La densité de lagrangien du champ est :
- LM[Aab(xd),Fabc(xd),xd] = Fabc(xd).Fabc(xd)/2mu0 + 2Jab(xd).Aab(xd)
Elle continue de s’exprimer en J/m3. Idem : il est plus facile de séparer les composantes spatiales. Les équations de Lagrange s’écrivent alors :
- ðAaðLM/ðFAaBbc = ðLM/ðABbc
ce qui donne :
- ðAaFAaBbc = 2mu0JBbc
Fabc est invariante sous :
- AAab -> AAab + ðAafb
ce qui nous permet de nous placer dans la jauge de Coulomb :
- ðAaAAab = 0 soit ða.Aab = 0
On voit bien la correspondance avec la loi de conservation des sources (9). Dans le cas où la matrice vitesse est constante (ce qui équivaut à v = cte), on peut écrire Aab = Phi.vab/c² et la jauge de Coulomb ci-dessus exprime alors la conservation du potentiel scalaire Phi en variables x et paramètre t. Ce potentiel scalaire est évidemment à l’origine du champ électrique. Toutefois, dans le cas général de charges se déplaçant à des vitesses variables, on n’a plus de relation simple entre Aab et ce scalaire Phi. Mais on peut toujours écrire, dans la jauge (15) :
- ðAaðAaABbc = 2mu0JBbc
ça, ce sont les équations générales dérivées de (11), mais aussi :
- ðAaðAaPhi = 2rhô/(epsilon zéro)
Intégrons (16). On remarque déjà que ðAaðAa = 2ðA+ðA- de sorte que l’on a :
- ðA+ðA-ABbc = mu0JBbc soit (ð+.ð-)Abc = mu0Jbc
La solution générale s’avère avoir la forme suivante (tout le monde est bien assis ?) :
- Abc(x+,x-) = mu0 I0x+I0x- Jab(x’+,x’-)(dx’+.dx’-) + libre
où libre est la solution dans le vide. Si quelqu’un trouve cette forme normale, tant mieux pour lui. Moi, j’ai fait gloup. Pas de noyau ??? ça ressemble à s’y méprendre à la solution des équations du mouvement en présence d’une force ne dépendant que des tc. Soit, mais ici, on n’a plus un seul paramètre, mais trois… On s’attendrait à ce qu’il y ait un noyau. Bin, non, y en a pas. Et c’est l’analyse dimensionnelle qui le prouve : Jab étant en A/m², il faut intégrer sur des m². La seule combinaison envisageable est donc dx’+.dx’-.
Bon. Et alors ?
Et alors, si on prend une source ponctuelle, rhô(x+,x-) = q.delta(x+,x-), delta doit être en m-3. Si j’insère ça dans (19), je constate la chose suivante : que
I0x+I0x- delta(x’+,x’-)(dx’+.dx’-) doit être en m-1.
Et je tombe sur la propriété suivante :
- I0x+I0x- delta(x’+,x’-)(dx’+.dx’-) = 1/4pi|x+ - x-| !!!
Je vérifie, naturellement. Et je vois facilement qu’en effet :
- ð+²[1/|x+ - x-|] = ð-²[1/|x+ - x-|] = ð+.ð-[1/|x+ - x-|] = 0
- ð²[1/|x|] = (ð+ - ð-)²[1/|x+ - x-|] = 0
Autrement dit :
LA PROPRIETE (20) DE LA FONCTION DELTA ME REPRODUIT AUTOMATIQUEMENT LE NOYAU EN 1/|x+ - x-| DU COMPORTEMENT SPATIAL DES CHAMPS NEWTONIENS EN DIMENSION 3 !!!
Ce noyau dont je me demandais où il avait bien pu passer est en fait contenu dans la solution (19), mais il n’y apparaît pas explicitement. Il n’en reste pas moins que le comportement spatial de mes Abc est bien inversement proportionnel à une distance. De plus, le fait que ma delta (mon propagateur, en langage de TQRC) ne dépende que de la différence |x+ - x-| révèle en même temps l’homogénéité de l’espace.
Pas de panique, donc : tout va bien.
Le champ libre, lui, peut s’écrire sous la forme :
- AAac(x+,x-) = I0x+ FAaB+c(x’+,0-)dxB+ + I0x- FAaB-c(0+,x’-)dxB- + AAac(0+,0-)
Voici pour l’essentiel des champs magnétiques en dimension 3. Dans la bidouille suivante, je traiterai le cas de la gravité, deuxième (et dernière) interaction classique fondamentale connue à ce jour.
Pour la gravité, deuxième et dernière interaction fondamentale classique connue jusqu’ici, il suffit d’effectuer les remplacements suivants :
- la densité de charge rhô par la densité de masse mu ;
- la matrice densités de courant Jab par la matrice densités d’impulsions Pab ;
- les potentiels magnétiques Aab par les potentiels gravitationnels Gab ;
- les intensités de champ magnétique FAaBbc par les intensités de champ gravitationnel WAaBbc ;
- la constante de couplage mu0 par -4pi.k/c², k = cte gravitationnelle de Newton.
Hormis la loi de conservation de la masse qui remplace celle de la charge, dans l’ensemble, je suis plutôt déçu, à moins que j’ai raté quelque chose au passage. Je ne vois rien d’autre de vraiment digne d’intérêt à ajouter. Rien de nouveau, je veux dire. Pour une matrice vitesses constante, on retrouve le potentiel scalaire de Newton par Gab = Psy.vab/c². Les Gab s’expriment en m/s, mais ça n’en fait pas un champ de vitesses pour autant, car ils sont de nature potentielle et non cinétique : ne pas se laisser piéger, donc, par le jeu des unités physiques.Les WAaBbc s’expriment en s-1 = Hz et, eux non plus, ne peuvent être assimilés à des véritables fréquences.
Sur la loi de conservation de la masse, rejetée dans la version originale au profit de celle sur l’énergie, ça semble évident : d’une part, la masse est une charge gravitationnelle et, en tant que telle, on ne voit pas bien pourquoi elle serait la seule charge à ne pas être conservée ; d’autre part, si l’on accepte la loi de conversion E = mc² de la masse en énergie et réciproquement, il devient carrément ABERRANT d’affirmer que seule l’énergie se conserverait et pas la masse… ça relève de la « logique contradictoire », ça…
Ce que nous pouvons énoncer sans risque, en revanche, est la chose suivante :
DANS TOUT SYSTEME MECANIQUEMENT STABLE, LA MASSE EST CONSERVEE : LA QUANTITE DE MASSE QUI SORT D’UN VOLUME 3D DONNé EST REMPLACEE PAR UNE QUANTITE EGALE DE MASSE ENTRANT DANS CE VOLUME, COMME POUR N’IMPORTE QUEL AUTRE TYPE DE CHARGE.
DANS LES SYSTEMES MECANIQUEMENT INSTABLES, EN REVANCHE, LA MASSE N’EST PLUS CONSERVEE. ELLE N’A MEME PLUS DE RAISON DE L’ETRE (SINON, LE SYSTEME EN QUESTION SERAIT STABLE) : UNE QUANTITE DE MATIERE SORTANT DU VOLUME N’EST PLUS COMPENSEE PAR UNE QUANTITE EGALE ENTRANTE MAIS, AU CONTRAIRE, SE CONVERTIT SPONTANEMENT EN ENERGIE.
Les deux visions réconciliées. Le proton et l’électron, par exemple, forment des systèmes mécaniquement stables (sur des durées de l’ordre de l’âge de l’Univers et plus) : leur masse se conserve. Le neutron libre, en revanche, forme un système mécaniquement instable, d’où sa désintégration spontanée et le Mev/c² d’excédent de masse par rapport au proton est alors spontanément converti en énergie. Cet excédent de masse, c’est, en équivalent énergie, ce que l’on désigne plutôt par « énergie de liaison » (sous-entendu, d’un système instable). Lors de la désintégration, on parle de « libération de l’énergie de liaison (interne) ». Selon E = mc², il correspond à cet énergie excédentaire un équivalent masse et réciproquement. La somme des masses de tous les produits de fission + la « masse-énergie » libérée = la masse du constituant de départ. Le processus est ici réversible, puisqu’on se restreint à la mécanique.
Maintenant, pourquoi certaines particules sont-elles stables et d’autres instables ?
Bin, mon pote… si je le savais… nul doute que je le dirais…
Ramener le débat des hadrons aux quarks ne fait que le transférer entier à l’échelle inférieure : au lieu de demander « pourquoi le proton est-il stable et le neutron, instables ? », on demande « pourquoi l’assemblage uud est-il stable et udd instable ? »…
J’en sais que dalle…
Et je serais tenté de répondre, dans ces cas-là : « parce que uud, c’est un assemblage qui tient la route, alors que udd, c’est un assemblage à la con… » lol
« mais pourquoi c’est à la con ? »
« parce que cette question est du même type… » lol
Quand tu ne sais pas répondre, hein…
« TU COMPRENDRAS QUAND TU SERAS GRAND ! » VOILA !
NB 1: on ne fait pas trop d'abus de langage en écrivant F (ou W) sous la forme d'un vecteur, puisque nous sommes en dimension 3 et qu'alors, tout tenseur antisymétrique d'ordre 2 possède 3 composantes indépendantes, comme un vecteur.
NB 2: dans les solutions en potentiels, j'ai pris pour référence le point (0,0). Tout autre point de référence (x0+,x0-) est évidemment possible.
Je vais passer à présent à quelque chose d’un peu plus intéressant.
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BIDOUILLE 30: UNE AUTRE CONSTRUCTION, PEUT-ETRE PLUS INTERESSANTE
Le 12/03/2013
Je conserve donc la métrique symétrique hab et mes paramètres temporels ta définis par :
- dt+ = dt + dx(t)/c = [1+v(t)/c]dt , dt- = dt – dx(t)/c = [1 – v(t)/c]dt
et je définis mes coordonnées spatiales x+ et x- de la manière suivante :
- dx+ = ½ (dx + cndt) = ½ cdt(v/c + n) , dx- = ½ (cndt - dx) = ½ cdt(n – v/c) , n² = 1
J’ai alors :
- c²dt+dt- = 4dx+.dx- = c²dt² - dx²(t) = ds²(t)
ce qui me permet de recréer la métrique pseudo-euclidienne 4D. Le groupe qui laisse la forme ½ habdtadtb invariante est SO(1,1) comme le montre (1) ; celui qui laisse ½ habdxa.dxb invariante est SO(3,3). Les coordonnées y(t) telles que dy(t) = cndt sont artificielles. Il n’y a pas de dédoublement de l’espace E3. Ce qui se passe en réalité est visible sur (2) : d’une part, dy²(t) = c²dt² définit la sphère de Kirchhoff 3D que nous noterons K3 ; c’est une partie de E3 (de mesure nulle) ; d’autre part, ce que traduisent les formules (2), c’est ce que voit un observateur depuis un référentiel fixe par rapport au corps en mouvement. Considérons en effet un corps se déplaçant dans E3 à la vitesse v(t) et un signal se déplaçant à c dans la direction n par rapport à ce corps. La vitesse de déplacement vue par l’observateur fixe sera dx+/dt. dx-/dt s’obtient en inversant le sens de n. Ce n’est donc, en fin de compte, qu’une question d’orientation dans l’espace E3. Quant aux paramètres temporels t+ et t-, on aura évidemment reconnu les instants avancés et retardés, respectivement.
IL N’Y A PAS DE DEDOUBLEMENT, NI DE L’ESPACE, NI MEME DU TEMPS. IL Y A L’ESPACE EUCLIDIEN E3 ET UNE VITESSE DE DEPLACEMENT DES SIGNAUX QUI N’EST PLUS INFINIE, COMME CHEZ GALILEE, MAIS FINIE ET CONSTANTE DANS LE VIDE. SA FINITUDE REVELE UNE SOUS-STRUCTURE D’ORIENTATION AU SEIN MEME DE E3, SANS ADJONCTION DE DIMENSIONS SUPPLEMENTAIRES, AINSI QUE SUR LA FLECHE MECANIQUE DU TEMPS. APPARAIT ALORS, TOUJOURS DANS E3, UNE SPHERE 3D, DITE DE KIRCHHOFF, LIEU DES VITESSES DE DEPLACEMENT DES SIGNAUX. CETTE PARTIE K3 EST LE SIEGE DES ONDES, SIGNAUX ET INTERACTIONS, C’EST LA PARTIE BOSONIQUE DE E3. L’AUTRE PARTIE, E3 – K3 EST LE SIEGE DE LA MATIERE, C’EST LA PARTIE FERMIONIQUE DE E3. LA MATIERE EST EXCLUE DE K3.
CES DONNEES SUFFISENT A RECREER LA STRUCTURE DE L’ESPACE-TEMPS PSEUDO-EUCLIDIEN 4D ET TOUTE SA DYNAMIQUE.
Soit en effet vab = dxa/dtb la matrice des vitesses pour un mouvement xa(t+,t-). D’après (1) et (2), on a :
- v++ = (cn + v)/2(1+v/c) , v+- = (cn + v)/2(1-v/c) , v-+ = (cn – v)/2(1+v/c) , v-- = (cn-v)/2(1-v/c)
Ses duales par hab et hab = hab sont les matrices vab, vab et vab de composantes :
(5) v++ = v-+ , v+- = v-- , v-+ = v++ , v-- = v+-
(6) v++ = v-- , v+- = v-+ , v-+ = v+- , v-- = v++
(7) v++ = v+- , v+- = v++ , v-+ = v-- , v-- = v-+
Ceci donne :
- ½ vab.vab = ½ vab.vab = ½ vivi = ½ c²
On a donc reproduit la partie cinétique 4D du lagrangien :
- Lcin = ½ mvivi = ½ mvab.vab = ½ mc²
La matrice des impulsions est donc :
- pab = ðLcin/ðvab = mvab
et les équations de mouvement :
- (d/dtb) ðLcin/ðvab = ðLcin/ðxa
On obtient ces dernières à partir de la variation d’une action Sb = I Ldtb à deux composantes, sinon, on a un décalage des unités physiques. Lagrangiens et hamiltoniens doivent continuer à s’exprimer en Joules. Contrairement aux variables spatiales, l’adjonction de paramètres temporels ne conduit pas à des densités. Sinon, on se retrouverait en J/s = W et tout serait décalé. Au contraire, si l’on calcule le d’Sb, on trouve :
d’L = (ðL/ðxa)d’xa + (ðL/ðvab)d’vab = (ðL/ðxa)d’xa + (ðL/ðvab)d(d’xa)/dtb =
= (d/dtb)[(ðL/ðvab)d’xa] + [ðL/ðxa – (d/dtb)(ðL/ðvab)]d’xa
D’où :
d’Sb = I d’Ldtb = [(ðL/ðvab)d’xa] + I [ðL/ðxa – (d/dtb)(ðL/ðvab)]d’xadtb
et le premier terme entre crochet s’annule, puisque les variations des xa s’annulent aux bornes, par hypothèse de départ. L’équation d’Sb = 0 conduit bien à (11).
Regardons un peu ces équations de mouvement. On a :
- dpab/dtb = mdvab/dtb = m(dva+/dt- + dva-/dt+) = Fa
pour une masse constante m. Le calcul des accélérations donne :
- dv++/dt- + dv+-/dt+ = (1-v²/c²)-1dv/dt + (1-v²/c²)-2(cn+v)(v/c²)dv/dt
- dv-+/dt- + dv--/dt+ = -[(1-v²/c²)-1dv/dt - (1-v²/c²)-2(cn-v)(v/c²)dv/dt
Comparons avec la 4-accélération. Soit Vi = cui la 4-vitesse. On détaille le calcul :
Vi = (1-v²/c²)-1/2dxi/dt = (1-v²/c²)-1/2(c,v)
Ai = cdVi/ds = (1-v²/c²)-1/2(d/dt)[(1-v²/c²)-1/2(c,v)]
= (1-v²/c²)-1(d/dt)(c,v) + (1-v²/c²)-2(v/c²)(dv/dt)(c,v)
= (1-v²/c²)-1(0,dv/dt) + (1-v²/c²)-2(v/c²)(dv/dt)(c,v)
Et on s’aperçoit de ceci :
- (d/dtb)(v+b + v-b) = 2n(1-v²/c²)-2(v/c)dv/dt = 2cndV0/ds
- (d/dtb)(v+b - v-b) = 2[(1-v²/c²)-1dv/dt + (1-v²/c²)-2(vv/c²)dv/dt = 2cdV/ds
Or, d’après les équations du mouvement 4D, Ai = Fi/m, où Fi est la 4-force. On en déduit :
- F+ + F- = 2nF0 , F+ - F- = 2F
Or, l’inversion des formules (2) donne :
- cndt = dx+ + dx- , dx = dx+ - dx-
On constate donc une belle symétrie entre les composantes de vecteurs 3D et les composantes de 4-vecteurs espace-temps, force et accélération.
La matrice hamiltonienne s’obtient à partir de :
dL/dtc = ðL/ðtc + vacðL/ðxa + (dvab/dtc)ðL/ðvab
= ðL/ðtc + vacðL/ðxa + (dvac/dtb)ðL/ðvab
= ðL/ðtc + vacðL/ðxa + (d/dtb)(vac.ðL/ðvab) – vac.(d/dtb)(ðL/ðvab)
soit :
- (d/dtb)(vac.ðL/ðvab – dcbL) = dHcb/dtb = -ðL/ðtc
en vertu des équations de mouvement (11). La matrice hamiltonienne est donc :
- Hab = vca.ðL/ðvcb – dabL = pca.pcb/m – dab(pcd.pcd/2m + Lpot)
après avoir séparé la partie quadratique du Lagrangien de sa partie potentielle. Du coup, la trace de Hab vaut directement :
- Haa = -2Lpot
Cette matrice hamilonienne est évidemment symétrique :
- Hab = vca.ðL/ðvcb – habL = pca.pcb/m – hab(pcd.pcd/2m + Lpot)
Ses composantes diagonales sont purement cinétiques :
- H++ = pc+.pc+/m = 2p++.p-+/m
- H-- = pc-.pc-/m = 2p--.p+-/m
tandis que sa composante anti-diagonale est potentielle :
- H+- = H-+ = - Lpot
Dernier constat de cette liste un peu énumérative : si l’action devient une quantité à deux composantes, l’inertie devient une matrice (symétrique) :
- Iab = I Sbdta = I Sadtb = II L dtadtb = Iba
Le mouvement libre s’obtient très simplement à partir de dpab/dtb = 2md²xa/dt+dt- = 0 :
- xa(t+,t-) = I0t+ va+(t’+,0)dt’+ + I0t- va-(0,t’-)dt’- + xa(0,0)
On en tire :
- va+(t+,t-) = va+(t+,0) , va-(t+,t-) = va-(0,t-)
Etant donné que le déterminant de la matrice vitesses est nul :
- det(vab) = 0
les composantes de vitesses ne sont pas toutes indépendantes. Il est facile de voir que les rapports v--/v+- et v-+/v++ (en vitesses pures) sont égaux. Or, le premier ne dépend que de t- et le second, que de t+. Par conséquent, ces deux rapports sont constants :
- v--/v+- = v-+/v++ = cte = K
et on en déduit :
- v = cn(1-K)/(1+K)
de sorte que v est constante, avec un bémol: ssi n est constant. Pour K = 1, on trouve v = 0 et pour K = -1, v = oo.
Le cas d’un mouvement perturbé par une force extérieure Fa(t+,t-) n’est pas plus compliqué à résoudre, sa solution complète est :
- xa(t+,t-) = (1/2m)I0t+I0t- Fa(t’+,t’-)dt’+dt’- + xalibre(t+,t-)
Il se définit évidemment à un mouvement libre près.
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BIDOUILLE 29: RESOLUTION DU PROBLEME DE LA SIGNATURE DE L'ESPACE-TEMPS
Le 12/03/2013
Dans cet article, nous allons démontrer la chose suivante :
LE PROBLEME DIT DE LA SIGNATURE DE L’ESPACE-TEMPS EST UN FAUX PROBLEME, QUI DISSIMULE EN REALITE LA NATURE FONDAMENTALEMENT DOUBLE, AUSSI BIEN DE L’ESPACE QUE DU TEMPS ET DONC, DE L’ESPACE-TEMPS.
Et nous allons résoudre complètement le problème, avant de l’appliquer à notre propos.
Avant cela, un peu d’algèbre élémentaire.
Soient x1 et x2 des réels et x un nombre tel que :
- x² = x1x2
Le couple (x1,x2) est dans R². Si x1x2 >= 0, alors x1x2 = |x1x2| et le nombre x est réel. Dans ce cas, (1) fournit deux possibilités :
- x = +|x1x2|1/2 et x = -|x1x2|1/2
Si x1x2 =< 0, alors x1x2 = -|x1x2| et le nombre x est imaginaire pur. Là encore, deux possibilités :
- x = +i|x1x2|1/2 et x = -i|x1x2|1/2
Ce nombre x en question n’est autre que la moyenne géométrique des réels x1 et x2. Selon le signe du produit x1x2, x sera dans R ou dans C, algébriquement isomorphe à R². Rappelons que c’est Cardan qui introduisit les nombres complexes pour résoudre l’équation du 3ème degré x3 + 3px + 2q = 0. Ceci ouvre sur deux choix possibles : soit raisonner avec des nombres complexes z = x+iy et identifier les réels à des complexes de partie imaginaire nulle, soit continuer à ne raisonner qu’avec des réels et considérer alors des couples (x,y). Le passage de R2 à C s’accompagne quand même d’une loi produit [z = x+iy , z’ = x’+iy’ => zz’ = xx’ – yy’ + i(xy’+x’y)], alors que le produit scalaire dans R² donnerait (x,y) x (x’,y’) = (xx’ + yy’) et le produit vectoriel, xy’-yx’. Aucun des deux ne coïncide avec le produit complexe.
Inversons maintenant la situation et soit x un nombre réel. Alors, x² est toujours >= 0. En conséquence, si nous écrivons de nouveau x² = x1x2 avec x1 et x2 réels, nous aurons x1x2 >= 0.
DEFINITION 1 :
LES REELS x, MOYENNES GEOMETRIQUES DES REELS x1 ET x2 TELS QUE x1x2 >= 0 SERONT DITS « DU GENRE TEMPS ».
Soit toujours x, x1 et x2 des réels et posons cette fois x² = -x1x2. Alors, x1x2 =< 0.
DEFINITION 2 :
LES REELS x, MOYENNES GEOMETRIQUES DES REELS x1 ET x2 TELS QUE -x1x2 >= 0 SERONT DITS « DU GENRE ESPACE ».
Ainsi, pour chaque réel x, je peux toujours remplacer x² par un produit x1x2 de réels. Si x1x2 >= 0, j’aurai x² = x1x2 et si x1x2 =< 0, j’aurai x² = -x1x2. Ceci me fournit deux hyperboles :
- x2 = x²/x1 , x2 = -x²/x1
C'est-à-dire qu’en place d’un seul réel x, j’élargis à une double infinité de réels x1 et x2 tels que : x1x2 = x² si x1x2 >= 0 (1ère infinité, solution 4a) ou bien x1x2 = -x² si x1x2 =< 0 (2ème infinité, solution 4b).
MOYENNANT LE REMPLACEMENT DES CARRES DE REELS PAR DES PRODUITS DE DEUX REELS, JE N’AI PLUS BESOIN DES NOMBRES COMPLEXES.
Pour un x réel donné, je raisonne dans R² et j’ai une double infinité de valeurs possibles, en place d’un seul complexe z, avec une loi de multiplication spécifique.
Je n’ai plus non plus à me poser la lancinante question du signe dans les formes quadratiques. Considérons, en effet, la forme Q(x,y) = x² + y². Cette forme est définie positive, elle est dite euclidienne. Son tenseur métrique associé est dij tel que dii = 1 et dij = 0 pour i <> j, (i,j = 1,2). Je peux réécrire cette forme comme une somme de produits :
- Q(x1,x2,y1,y2) = x1x2 + y1y2
Dans ce cas, j’aurai x1x2 = x² >= 0 et y1y2 = y² >= 0, soit x et y tous deux du genre temps. Mais toute somme de réels pouvant encore s’écrire comme un produit de réels, même si le résultat est un premier (p premier => p = 1xp = px1), j’ai aussi :
- Q(x1,x2,y1,y2) = x1x2 + y1y2 = qq’
Et comme x1x2 et y1y2 sont tous deux >= 0, j’ai qq’ >= 0, soit Q elle-même du genre temps.
Considérons maintenant la forme Q(x,y) = x² - y². Cette forme n’est plus de signe définie, elle est dite pseudo-euclidienne. Son tenseur métrique associé est gij tel que g11 = -g22 = 1, g12 = g21 = 0. Je l’écris comme somme de produits (et surtout pas différence, sinon je tournerais en rond !)
- Q(x1,x2,y1,y2) = x1x2 + y1y2
J’aurai cette fois x1x2 = x² >= 0 et y1y2 = -y² =< 0, soit x du genre temps et y du genre espace. De nouveau, j’écris Q comme produit :
- Q(x1,x2,y1,y2) = qq’
Mais ce produit peut être, soit positif, soit négatif, soit nul.
Inversons les choses et considérons la forme bilinéaire sur R4 :
- Q(x1,x2,y1,y2) = x1x2 + y1y2
Attention : ce n’est plus (7) ! Dans (7), nous nous sommes fixés x et y ; dans (9), nous nous fixons x1, x2, y1 et y2. Nous avons 4 possibilités (avec un léger abus d’écriture) :
- x1x2 = x² >= 0 , y1y2 = y² >= 0 : Q(x1,x2,y1,y2) = Q(x,y) = x² + y²
- x1x2 = x² >= 0 , y1y2 = -y² =< 0 : Q(x1,x2,y1,y2) = Q(x,y) = x² - y²
- x1x2 = -x² =< 0 , y1y2 = y² >= 0 : Q(x1,x2,y1,y2) = Q(x,y) = -x² + y² = -(x² - y²)
- x1x2 = x² =< 0 , y1y2 = y² =< 0 : Q(x1,x2,y1,y2) = Q(x,y) = -(x² + y²)
Avec une seule forme, (9), j’obtiens à présent 4 formes quadratiques, 2 euclidiennes et 2 pseudo-euclidiennes.
Quelle est ma métrique ?
POUR Q(x,y) = x² + y², LA METRIQUE EST EUCLIDIENNE [SIGNATURE (2,0)] ;
POUR Q(x,y) = x² - y², LA METRIQUE EST PSEUDO-EUCLIDIENNE [SIGNATURE (1,1)] ;
POUR Q(x1,x2,y1,y2) = x1x2 + y1y2, LA METRIQUE EST TOUJOURS EUCLIDIENNE. C’EST LE SIGNE DES PRODUITS ET NON PLUS DES COEFFICIENTS METRIQUES, QUI CHANGE.
Ça revient au même ? Pas du tout, même si les résultats sont les mêmes. Dans Q(x,y) = x² - y², on se situe dans R2, muni d’une géométrie pseudo-euclidienne. Dans Q(x1,x2,y1,y2) = x1x2 + y1y2, on se situe dans R4 et on est ramené à une géométrie euclidienne, de tenseur métrique dijhab (i,j = 1,2 ; a,b = 1,2 ou +,- comme précédemment). On n’a plus à se préoccuper du signe des coefficients métriques, ils sont tous positifs. Je n’ai même plus à me préoccuper du signe de mes produits, je n’ai qu’à constater : si x1x2 >= 0 pour un couple (x1,x2) donné, alors il existe un réel x tel que x1x2 = x² ; si x1x2 =< 0, alors il existe un réel x tel que x1x2 = -x² ; et de même pour y1y2. Suivant sur quelles hyperboles x1x2 et y1y2 je me trouve, j’aurai une forme quadratique de signature (2,0) ou (1,1). Si je passe d’une hyperbole à l’autre, je change de signature.
Le problème de la signature de l’espace-temps est donc bel et bien un faux problème et ce qu’il masquait était en réalité la nature fondamentalement double de l’espace comme du temps. Algébriquement, ça s’interprète comme le fait que R peut toujours être considéré comme la moyenne quadratique de R² vis-à-vis du produit euclidien.
LES IMAGINAIRES N’APPARAISSENT QUE COMME CONSEQUENCE LOGIQUE DE LA CONTRACTION DE R² EN SA MOYENNE QUADRATIQUE.
C’est parce qu’au lieu de considérer des couples de réels (x1,x2), on ne considère qu’un seul nombre x. Alors, évidemment, x peut être réel ssi son carré est >= 0, mais si son carré est =< 0, on se voit dans l’obligation d’étendre le calcul algébrique et donc la structure d’algèbre et même de corps… ou la résolution de la cubique par radicaux est impossible, ce qui est absurde et a été confirmé par le théorème de Galois…
Je ne dis pas qu’il faut tirer un trait sur le calcul complexe, je dis simplement qu’il n’est plus nécessaire en physique et masque même les véritables structures réelles.
A quoi bon, pour ne citer que cet exemple, continuer à utiliser des solutions oscillantes en eiw, par simple commodité de calcul, si c’est pour n’en retenir, de toute façon, que la partie réelle ?...
Quelle est l’unité imaginaire ? C’est i telle que :
- i² = -1 = i1i2 , (i1, i2 réels)…
C’est un nombre auquel correspond en réalité une infinité de réels i1 et i2 tels que i1i2 = -1…
La généralisation à toute puissance entière n est immédiate. Soient (x1,…,xn) dans Rn. Le nombre x tel que :
(15) xn = x1…xn
est soit réel, soit complexe. C’est, plus généralement, le résultat de la contraction de Rn en R : on passe d’un n-uplet de réels à un nombre unique. Si on se donne x, on a alors xn = xn/(x1…xn-1). Pour n = 4, j’ai la relation x4 = (x1x2)(x3x4) <=> (x3x4) = y² = x4/(x1x2) = x4/z² = (x²/z)² <=> y = +/- x²/z, hyperboles soit réelles, soit complexes.
Sauf preuve contraire, pour nos applications, nous n’aurons besoin que du cas n = 2.
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