doclabidouille
QUELQUES COMMENTAIRES
Le 11/07/2025
Le "blockchain", c'est encore autre chose. Ce n'est plus de la banque, il n'y a plus d'institution financière, il y a un système particulier à particulier. Mais la production de monnaies virtuelles reste soumises aux contraintes des lois du marché et de la régulation économique, ce qui nécessite le recours à des algorithmes TRES voraces en énergie : le nombre de nouveaux "bitcoins" tolérés sur le marché à un moment donné, par exemple, est LIMITé. D'autre part, leurs valeurs fluctuent et peuvent même fluctuer considérablement. On n'est pas dans un système monétaire bien stable.
La banque virtuelle, c'est tout autre chose. C'est bien plus qu'une banque en ligne, c'est de la banque ORIGINELLE, d'une part, et qui fonctionne sur une comptabilité à DEUX niveaux (et non plus un seul), d'autre part. Ce qui lui confère des capacités inaccessibles à une banque traditionnelle. Comme le fait de pouvoir tout porter à crédit, par exemple, tout en affichant effectivement un "débit" à chaque niveau comptable.
En d'autres termes, dans une comptabilité à 2 niveaux, le "débit" RAPPORTE. Mais pas au détriment de la clientèle. A la limite, si l'on se basait exclusivement sur ce principe, la banque n'aurait même plus de salaires à verser à son personnel, celui-ci étant rémunéré sur les "crédits / débits". Tout le monde y gagne, il n'y a pas de "pertes" au sens conventionnel du terme : les pertes sur un niveau sont compensées par l'autre niveau.
J'ai parlé de la racine carrée d'un prix pour démontrer ce mécanisme créditeur. Mais, si vous prenez le cercle trigonométrique, vous vous apercevez rapidement qu'en effet, TOUT peut être ramené à du crédit SUR LES DEUX NIVEAUX A LA FOIS.
Dans le secteur 0 < phi < 90°, cos(phi) et sin(phi) sont tous deux > 0 : les deux niveaux sont au crédit.
Dans 90° < phi < 180°, cos(phi) < 0 et sin(phi) > 0, mais il vous suffit (représentation polaire) de prendre la racine carrée d'un montant pour diviser sa phase par 2 et la ramener à ]0,90°[ : votre débit apparent de niveau 1 se retrouve créditeur "en racine carrée".
Dans 180° < phi < 270°, cos(phi) et sin(phi) sont tous deux < 0, mais en prenant cette fois la racine 4ième du montant, vous vous ramenez à un montant créditeur partout dans ]0,90°[.
Enfin, dans le dernier "quadrant" 270° < phi < 360°, c'est la racine 8ième qui ramène à ]0,90°[.
Il y a toujours une façon de rapporter un bilan comptable à des montants CREDITEURS. Ce qui est mathématiquement impossible à réaliser dans une comptabilité à un seul niveau. Votre balance comptable n'en sera pas affectée. C'est ce que vous DEVREZ sur l'un des niveaux qui vous REVIENDRA sur les deux à la fois.
Ce n'est pas un système de "vases communicants". C'est UN SEUL SYSTEME COMPTABLE, mais qui se décline sous DEUX CONFIGURATIONS.
Je voudrais également rappeler le fait que les pays n'ont pas toujours été dotés d'une banque centrale : avant leur constitution en tant qu'organe financier d'Etat, les gouvernements empruntaient de l'argent à des "usuriers". C'est le fait d'en dépendre qui les a incités à créer leurs propres banques et de la doter du pouvoir de frapper la monnaie et de réguler l'activité économique du territoire. De cette manière, ils soumettaient, par la même occasion, les usuriers privés aux décisions et orientations de cette "banque centrale". Le système financier s'est, peu à peu, centralisé autour d'un organe régulateur unique, sous contrôle étatique.
Cette centralisation est en train de disparaître. Bonne ou mauvaise chose, ce n'est pas à moi de juger. Je me borne à constater que les banques et institutions financières privées reprennent de plus en plus d'autonomie et d'influence sur leurs banques centrales. Jusqu'à refinancer les Etats eux-mêmes. L'émission de devises peut bien se faire encore au niveau des banques centrales, les choix d'orientation économico-financiers sont de plus en plus décidés au sein des directoires d'institutions financières privées. C'est le cas, notamment, en zone Euro. C'est le cas aussi aux USA, ou la Fed a de plus en plus de mal à faire entendre ses arguments. Au Royaume-Uni, cela fait déjà longtemps que la "City" décide de tout. Bien plus que Wall Street.
Bonne ou mauvaise chose ? Qu'il s'agisse de banques "classiques" ou de banques d'investissements, si le PRINCIPE de fonctionnement se base exclusivement sur l'usure, on en arrive inévitablement à une concurrence effrénée entre les diverses institutions privées et à recherche du "profit à tout prix" de chacune d'entre elles, ainsi qu'à des "accords tacites" qui vont au-delà des réquisitoires des banques centrales et clairement dans le sens de la violation de la loi sur la concurrence : des "consortiums bancaires" déguisés... Les plus gros mangent les plus petits... On assiste d'ailleurs depuis déjà pas mal d'années à un alignement du système bancaire américain, fondé sur "beaucoup de banques privées, peu de réseaux bancaires", sur le système européen, "peu de banques privées, beaucoup de succursales".
Autrement dit, on voit se faire une nouvelle centralisation des activités bancaires mais, cette fois, aux dépends des Etats. Qui deviennent débiteurs de ces consortiums. Et doivent donc leur abandonner le pouvoir de décision. Les gouvernements s'enfonçant dans les dettes d'emprunts, ce sont les populations qui en pâtissent, avec des inégalités socio-économiques qui ne vont qu'en s'amplifiant et un appauvrissement du pouvoir d'achat quasi-généralisé, bien que l'on affiche un nombre sans cesse croissant de "nouveaux riches" : sur le total, ce pourcentage reste très faible. Surtout si l'on y inclut les gagnants aux diverses loteries : pour UN gagnant multi-millionnaire en un jour, combien y auront laissé la paie du mois à tenter leur chance ?... Plus les gains proposés AUGMENTENT, plus le profit de ces loteries AUGMENTE...
On se retrouve ainsi dans une sorte de "course éperdue au désespoir" et dans un environnement "féérique" où l'on rêve de "devenir riche". SANS PRODUIRE LE TRAVAIL EQUIVALENT. C'est totalement à l'opposé de toute logique économique. D'autant plus que la volonté de travail est désormais PENALISEE. Dans ce système-là tout du moins. Elle est réservée à une "élite auto-proclamée". Tout le reste DOIT EN DEPENDRE.
Ce n'est plus de la banque, ce n'est plus de la finance, ce n'est plus de l'économie. Ce sont les "bulles spéculatives" qui font exploser toute régulation économique. C'est de L'ANARCHIE ANTI-CAPITALISTE. On ne base plus son capital sur son travail, mais sur la "chance" qu'on aura de faire mieux que le concurrent. C'est Keynes contre Taylor. Le seul fait, d'ailleurs, que l'on parle de "doctrines" économiques est emblématique de l'état d'esprit instauré : qu'est-ce qu'une "doctrine", sinon une conception des choses IMPOSEE DE FAIT COMME UNE "REFERENCE" ?... sur laquelle on DOIT s'aligner... Une "doctrine" est un DOGME. Vous pouvez toujours le critiquer, votre avis n'a aucune importance. On n'en tient aucun compte. On vous déclare, du jour au lendemain que "la doctrine précédente, c de la doctrine de papa et qu'il faut maintenant PRÊTER ALLEGEANCE à la nouvelle doctrine en vigueur". Point. Sous peine d'être classés "rétrogrades". Les adeptes du taylorisme, par exemple (dont je me revendique) sont aujourd'hui considérés comme des "idéalistes" : aux yeux des keynesiens, il est "idéaliste" de continuer à se référer AUX PRINCIPES ECONOMIQUES DE BASE. A savoir que c'est LE CLIENT qui fait vivre l'entreprise et le SALARIé qui la fait fonctionner. "Non, dit Keynes, c'est LA MACHINE". La machine ne coûte que son achat et son entretien. Quand ce dernier revient trop cher, on la remplace. Elle ne réclame pas de jours de congé (payés), ne risque pas de se mettre en grève, travaille 7/7, h24, J365. C'est LA PANACEE. Et le chômage de masse qui en résulte ? "A LA CHARGE DES ETATS". C'est ça, Keynes : PRODUCTIVITE ET RENTABILITE. L'économie se résume à ça. Le facteur humain réduit les marges et présente des risques (maternités, congés maladie,...), ON ELIMINE AUTANT QUE POSSIBLE. On élimine TOUT CE QUI REDUIT LES MARGES. On limite les investissements, on leur préfère LES ABSORPTIONS et les "FUSIONS-ACQUISITIONS". On impose SES tarifs à la clientèle et, lorsqu'il n'y a PAS de clientèle potentielle, parce que le produit N'INTERESSE PERSONNE, on fait voter des "LOIS" LéGALISANT LA VENTE FORCEE. Et les parlementaires les votent, parce que les parlementaires SONT DEBITEURS DES BANQUES... et que, s'ils ont des parts dans l'affaire, ils ont tout à y gagner.
C'est le système "cow-boy" pratiqué couramment en Amérique du nord, où des affairistes vont dépenser des sommes folles en campagnes électorales pour se faire élire parlementaires (fédéraux, de préférence, le rayon d'action est plus large) parce qu'ils savent qu'une fois élu(e)s, ils pourront passer des "projets de lois" favorisant leurs propres intérêts économiques, ce qui les renflouera "au centuple"... ou quand la politique permet de se refaire le portefeuille, non de gérer les affaires publiques... On se bouscule, aux portes. Les prétendants ne manquent jamais. Ce sont plutôt les sièges qui manquent... Faudrait peut-être songer à agrandir...
Là non plus, ce n'est plus du COMMERCE, c'est de L'AFFAIRISME. On n'est pas concurrentiel ? Pas grave : ON IMPOSE UN MONOPOLE... "T'achèteras mes alarmes anti-feu à 2 sous et mes triangles de signalisation routière, QUE TU LE VEUILLES OU NON". On met les assurances dans le coup, comme ça, on est sûr de verrouiller le marché. Ce sont les "masques anti-covid agrémentés" et tutti quanti : on crée du malheur de toutes pièces pour se faire son bonheur...
A CHAQUE crise, son lot INSTANTANé de "sauveurs" et de "prédicateurs"... "On vous l'avais bien dit" (et pour cause !), "Viens chez nous et tu seras guéri de tous les maux"... L'économie RAPACE. Le règne des CHAROGNARDS. Dont l'espèce pudiquement renommée "LIQUIDATEURS D'ENTREPRISES". Y COMPRIS A ACTIFS ENCORE SAINS. Qui prélèvent des sommes "modiques" en échange de leurs "services", puisque généralement équivalents à LA MOITIE DE L'ACTIF ENCORE PRESENT DE L'ENTREPRISE A LIQUIDER... Les fossoyeurs, ça se paie.
Ce sont encore les parcs automobiles qui croulent littéralement sous les véhicules neufs, rutilants et INVENDUS, parce que la "logique" économique keynésienne veut que les SUBVENTIONS D'ETATS rapportent plus que les ventes... Donc, on surproduit, c'est l'emballement, et on entasse.
Si les produits que je propose viennent "chambouler" quelque chose, c'est CE SYSTEME ABERRANT. Imposé par des "esprits" UN PEU TROP SURCHAUFFéS... qui n'ont manifestement pas compris grand chose aux cours d'économie qui leur ont été enseignés.
Quant à parler des "idées géniales" aussi bien en physique qu'en mathématiques, ce blog est là pour ça. Edifiant...
Edifiant et consternant de voir à quel point on a pu S'ECARTER DES REALITES ET DES FONDAMENTAUX. Pour entrer dans des considérations de "délire onirique"... on rêve... on s'invente des mondes qui n'existent que dans sa propre imagination... mais dont on va imposer ensuite la vision... peu importe si LES FAITS disent le contraire.
On va rémunérer des théoriciens à sortir des modèles qui ne satisfont que leur propre égo. On va rémunérer des économistes, humains, pour affirmer que l'humain EST UN PROBLEME ECONOMIQUE. SAUF EUX, naturellement.
C'est la même chose : on n'est pas au service des autres, mais DE SOI-MÊME. C'est de L'AUTO-SATISFECIT.
"La vie est trop courte, profitons-en le plus possible" : certes. Mais rien ne précise "sur le dos des autres", ni contre tout bon sens.
La banque virtuelle, c'est ça : UN REMEDE CONTRE LE NON-SENS. Rien d'autre. Un retour AUX REALITES ET AUX FONDAMENTAUX.
Vous ne trouverez pas de solutions fondées sur l'emprunt, ici. Que des algorithmes D'AUTO-FINANCEMENT et de développement économique AUTONOME : systèmes de parrainages, gestion des risques, PLACEMENTS, banque virtuelle,... Des mécanismes qui permettent à une banque de s'enrichir PARCE QUE SA CLIENTELE S'ENRICHIT et qui la protègent aussi contre les perturbations extérieures.
Et non de fonctionner sur L'APPAUVRISSEMENT de sa clientèle, les "facilités de caisse" et autres mécanismes DEBITEURS. Ce n'est pas le rôle d'une banque. Ni même son intérêt. Si cela fonctionne, c'est uniquement parce qu'elles appliquent toutes les mêmes méthodes. Vous changez de "banque", vous tombez de Charybde en Scylla... mêmes taux, même politique, même "services" dépourvus de tout intérêt (c'est le cas de le dire)...
La Lloyds Bank a pratiqué, au Royaume-Uni, au début des années 1990, un taux rémunérateur sur compte courant de 5% MENSUEL, elle a fait aussitôt LE PLEIN... C'est ce que les gens attendent d'une banque...
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BANQUE VIRTUELLE
Le 09/07/2025
Référencé ci-dessous en [PTN].
Le "système d'allumage" de la banque virtuelle consiste en ceci. On reprend les notations de [PTN (5)]. A son démarrage, la banque se donne un système de 3 équations qui constitueront le "coeur" de son fonctionnement :
(1a) V(Q ; n + d ; R) = [Q(Q - dQ) - V1(n + d ; R)]2/4 - [V1(n + d ; R)]2/4
(1b) F(Q ; R) = dV(Q ; R)/dQ = [V(Q + dQ ; R) - V(Q ; R)]/dQ
= Q[Q2 - V1(n + d ; R)] = Q[Q2 - Q02(n + d ; R)]
(1c) dQ(n + d ; R) = Q(n + 1 + d ; R) - Q(n + d ; R)
= [A(R) - 1]Q(n + d ; R) + F[Q(n + d ; R) ; R]
Moyennant la substitution de (1c) dans (1a), on voit bien que V comme F ne dépendent que de Q.
Menons d'abord les calculs, les explications viendront ensuite. (1b) s'annule pour :
(1d) Q(n + d ; R) = 0
et
(1e) Q2a-1(n + d ; R) = (2a - 1)Q0(n + d ; R) , a = 0,1
La "courbe de gratuité" (1d) est solution triviale de (1c). Les (1e) seront automatiquement solutions de,
(1f) dQ2a-1(n + d ; R) = (2a - 1)dQ0(n + d ; R) = (2a - 1)[A(R) - 1]Q0(n + d ; R)
si bien que Q0(n + d ; R) sera la progression en temps continu [PTN, (5d)]. AU SIGNE PRES.
Calculons "l'incurvation" de V, soit les variations en prix de F :
(1g) dF(Q ; R)/dQ = [F(Q + dQ ; R) - F(Q ; R)]/dQ = 3Q2 + 3QdQ + dQ2 - Q02(n + d ; R)
En Q2a-1, on aura :
(1h) dF(Q2a-1 ; R)/dQ = A(R)[A(R) + 1]Q02(n + d ; R) > 0
Par conséquent, Q-1(n + d ; R) = -Q0(n + d ; R) et Q1(n + d ; R) = +Q0(n + d ; R) seront des courbes de prix stables. Par contre,
(1i) dF(0 ; R)/dQ = -Q02(n + d ; R) < 0
et Q(n + d ; R) = 0 sera instable. En reportant (1d) dans (1a), compte tenu de ce que dQ = 0 en Q = 0 :
(1j) V(0 ; R) = 0
tandis que,
(1k) V(Q2a-1 ; R) = A(R)[A(R) - 2]Q04(n + d ; R)/4
et V(Q2a-1 ; R) > 0, sauf pour la loi des intérêts composés ordinaires, où elle est < 0.
La positivité de (1k) pour les lois d'intérêts composés de facteur amplificateur > 2 surprend et déroute même quiconque habitué à travailler au niveau local de description : les "racines" (1e) de F sont en effet censées représenter ses minima absolus et (1d), son maximum relatif. Or, d'après (1j), en ce dernier, V est nulle. Comme V vaut +oo en Q = +/-oo, les minima absolus devraient donc renvoyer des valeurs négatives de V : 2 "creux" en Q-1 et Q+1, 1 "bosse" en Q = 0. En effet, chez Leibnitz, où tous les différentiels, quels qu'ils soient, tendent asymptotiquement vers zéro (ce sont les rapports de différentiels ou "taux de variations" qui sont censés rester finis en tout point régulier), (1k) est < 0. En différences finies, (1c) montre bien que dQ n'est plus "infinitésimal" et c'est cela qui rend (1k) > 0. On ne peut alors plus vraiment parler d'extrema de V, mais seulement de situations d'équilibre. Ceci dit, c'est tout ce qui importe.
Venons-en aux explications.
A son lancement, la banque virtuelle se constitue elle-même un "potentiel financier" (1a) en produisant sa propre monnaie virtuelle. Ce potentiel V va être sa "réserve de trésorerie", son "fond de roulement" au démarrage. "A gratuité" (Q = 0), ce potentiel est nul. En prenant V1(n + d ; R) > 0, on s'aperçoit que V1(n + d ; R) = Q02(n + d ; R) fait apparaître Q0(n + d ; R) comme la loi centrale de fonctionnement de la banque, autour de laquelle va s'articuler toute sa comptabilité. En effet, Q0(n + d ; R) est une position d'équilibre stable pour le système, qui va se positionner dessus. Mais, comme il y a 2 signes, il y a deux positions d'équilibres stables, symétriques l'une de l'autre vis-à-vis de la position instable Q = 0, d'où bifurcation du système et comptabilité à deux niveaux. Ce sera le mode de fonctionnement de la banque. Et, comme nous le verrons, ce mécanisme la rend constamment CREDITRICE. Il devient IMPOSSIBLE de la rendre débitrice, DE QUELQUE MANIERE QUE CE SOIT. Et cette faculté n'est même pas due à sa capacité de produire sa propre monnaie.
Dès lors, la positivité de (1k) devient tout à fait logique : au départ, la banque se constitue son propre "portefeuille", qu'elle porte évidemment à son CREDIT. Il est donc normal qu'en positions de courbes de prix stables, ce potentiel financier soit positif. Chez Leibnitz, au contraire, il serait débiteur... :)
Outre les produits qu'elle proposera à sa clientèle, le fonctionnement propre à la banque suit une arithmétique "à 2 niveaux" car la banque s'est positionnée A LA FOIS sur sa loi centrale -Q0(n + d ; R) et sur son "opposée" Q0(n + d ; R). Elle se retrouve donc dans deux configurations en même temps : la configuration "ortho", où l'arithmétique va rester la même que celle à laquelle on est habitué et la configuration "para", dont l'arithmétique obéit à des lois différentes. Les prix (au sens économique large du terme) vont devenir des quantités "à 2 niveaux" Q = (Q1,Q2). Les prix (Q1,0) suivront l'arithmétique usuelle, se trouvant en configuration "ortho". Les prix (0,Q2), eux, seront en configuration "para". Tout prix Q = (Q1,Q2) sera donc superposition linéaire d'un prix (Q1,0) "ortho" et d'un prix (0,Q2) "para". Avec l'arithmétique suivante :
(2a) Q + Q' = (Q1,Q2) + (Q'1,Q'2) = (Q1 + Q'1 , Q2 + Q'2)
(2b) Q × Q' = Q' × Q = (Q1Q'1 - Q2Q'2 , Q1Q'2 + Q2Q'1)
Si l'addition (signée : addition et soustraction) reste la même, le produit × adapté à la nouvelle situation est une somme (signée) de produits usuels, c'est un produit "de convolution". Il s'ensuit que :
(2c) (Q1,0) × (Q'1,0) = (Q1Q'1 , 0)
s'identifie bien au produit usuel de deux "orthos", mais
(2d) (Q1,0) × (0,Q'2) = (0 , Q1Q'2)
donne toujours un "para" et
(2e) (0,Q2) × (0,Q'2) = (-Q2Q'2 , 0)
toujours un ortho changé de signe. En conséquence, si (Q1,0) × (Q1,0) = (Q1,0)×(2,0) = (Q12,0) continue bien de donner un carré de prix universalisé au crédit, que Q1 soit au crédit ou au débit, en revanche, (0,Q2) × (0,Q2) = (0,Q2)×(2,0) = (-Q22,0) portera Q22 au débit.
En arithmétique à 2 niveaux apparaît aussi une nouvelle opération, la conjugaison. Q* est le conjugué du prix Q si Q* a pour composantes :
(2f) Q* = (Q1,-Q2)
Seule la configuration para est concernée par cette opération, qui la change de signe. Avec de l'ortho seul, Q = (Q1,0) <=> Q* = Q. Avec du para seul, Q = (0,Q2) <=> Q* = -Q = (-1,0) × Q. En appliquant * deux fois de suite au même prix, on se rend compte que * est une involution : (Q*)* = (Q1,-Q2)* = (Q1,Q2) = Q. reportée dans (2b), (2f) donne le carré de l'amplitude du prix Q, qui s'avère être aussi celle de son carré :
(2g) Q × Q* = (|Q|2,0) = (|Q2|,0) = (Q12 + Q22 , 0)
C'est toujours une quantité ortho, positive ou nulle, donc à porter au crédit.
Moyennant Q*, on trouve que l'inverse de tout prix Q non nul [i.e. différent de (0,0)] est le prix :
(2h) Q×(-1,0) = Q*/(|Q|2,0) = (Q1,-Q2)/(|Q|2,0) = (Q1/|Q|2 , -Q2/|Q|2)
L'inverse de l'ortho (Q1,0) reste bien évidemment (1/Q1,0). Celui du para (0,Q2) est (0,-1/Q2). Si Q2 > 0, il est à porter au crédit para et son inverse, au débit para.
Si l'additio signée est bien adaptée à la représentation "cartésienne" Q = (Q1,Q2), ce n'est plus le cas de la multiplication / division, qui conduite très vite à des expressions longues et compliquées. Pour × et /, la représentation adaptée est la "polaire" : des égalités (2g) et de l'identité cos²(phi) + sin²(phi) = 1 quel que soit l'argument phi, on tire :
(2i) Q1 = |Q|cos(phi) , Q2 = |Q|sin(phi)
ce qui conduit à l'écriture Q = (|Q|,phi) en représentation polaire. Le produit d'un nombre N de prix Qn, 1 =< n =< N, répond alors à la règle trigonométrique très simple :
(2j) Pn=1N Qn = Pn=1N (|Q|n,phin) = (Pn=1N |Q|n , Sn=1N phin)
Les amplitudes se multiplient selon la règle usuelle, les phases s'additionnent. De (2f) il découle que Q* = (|Q|,-phi) en polaire ; de (2g), que Q × Q* = (|Q|2,0) (phase résultante nulle) et de (2h), que Q×(-1,0) = (1/|Q|,-phi).
Montrons maintenant que TOUTE opération comptable "à 2 niveaux" peut être ramenée au CREDIT. Pour cela, commençons par inverser (2b) pour Q' = Q :
(3a) Q×2 = (Q12 - Q22 , 2Q1Q2)
Cette fois, on se donne un Q" = (Q"1,Q"2) et on va chercher sa racine carrée Q. En utilisant (2g) sur Q', on extrait de l'équation Q×2 = Q", qui implique (|Q|2,0)×2 = (|Q|4,0) = (|Q"|2,0), les identités suivantes :
(Q12 - Q22 , 2Q1Q2) = (Q"1,Q"2) , [(Q12 + Q22)2 , 0] = (Q"12 + Q"22 , 0)
soit,
(Q12 - Q22 , 2Q1Q2) = (Q"1,Q"2) , [Q12 + Q22 , 0] = [(Q"12 + Q"22)1/2 , 0]
desquelles on déduit :
(3b) 2Q12 = Q"1 + (Q"12 + Q"22)1/2 , 2Q22 = -Q"1 + (Q"12 + Q"22)1/2
La racine carrée (Q"12 + Q"22)1/2 étant toujours >= aux valeurs absolues de Q"1 et de Q"2, les carrés (3b) sont toujours >= 0 et il y a quatre solutions, Q = (Q1,Q2), Q = (Q1,-Q2), Q = (-Q1,Q2) et Q = (-Q1,-Q2).
Lorsque Q"2 = 0, TOUT ortho Q" = (Q"1,0) aura pour racine carrée, soit (|Q"1|1/2,0) si Q"1 > 0, soit (0,|Q"1|1/2) si Q"1 < 0. Aussi, que Q"1 soit à porter au débit ou au crédit ORTHO, il lui correspondra TOUJOURS une racine carrée |Q"1|1/2 portable, soit au CREDIT ortho, soit au CREDIT para. Dans les deux cas, ce sera toujours CREDITEUR.
Quand Q"1 = 0, TOUT para Q" = (0,Q"2) aura pour racine carrée, soit (|Q"2|1/2 , |Q"2|1/2), soit (-|Q"2|1/2 , -|Q"2|1/2). La seconde serait à porter au débit des 2 niveaux. MAIS NON ! Car (-|Q"2|1/2 , -|Q"2|1/2) = (-1,0) × (|Q"2|1/2 , |Q"2|1/2) et (-1,0) = (0,1)×2 ! Donc, TOUT est bien à porter au CREDIT. :)
La représentation polaire explique cela : dans Q = (|Q|,phi), le MONTANT du prix Q est fourni par son AMPLITUDE |Q|, quantité jamais négative. Quant au "signe", il est porté par [cos(phi),sin(phi)]. Pour phi = 0, on retrouve bien le (1,0) du signe (+) et, pour phi = pi radians (180°), le (-1,0) du signe (-). Sinon, avec deux configurations au lieu d'une seule, comme précédemment, vous n'avez plus que des propensions : |Q|cos(phi) est la propension du montant |Q| de se trouver en configuration ortho, c'est la "portion" de |Q| à ce niveau-là et |Q|sin(phi) est la "portion complémentaire" à ce qu'il se trouve sur l'autre niveau. Mais ce ne sont plus que des projections ! La VERITABLE valeur de Q est |Q|. Elle se trouve donc toujours au CREDIT. La notion de "débit" devient un effet PROJECTIF : c'est le (-1,0) cartésien qui correspond au (1,pi) polaire, le (0,-1) para qui renvoie au (1,3pi/2) polaire,... qu'on soit en "+" ou en "-", l'amplitude est toujours unité.
UNE COMPTABILITE A 2 NIVEAUX N'EST JAMAIS DEBITRICE. IL Y EST TOUJOURS POSSIBLE DE RAMENER UN DEBIT APPARENT A UN CREDIT REEL, PAR "VENTILATION" D'UN NIVEAU A L'AUTRE.
UNE BANQUE VIRTUELLE NE PEUT PAS PERDRE D'ARGENT. C'EST IMPOSSIBLE.
En plus de "ventiler" d'un poste comptable à un autre, vous avez ici la possibilité supplémentaire de ventiler d'une configuration à l'autre. Et donc, de transférer des débits orthos sur des crédits paras.
Qui plus est, si la banque virtuelle se connecte à l'environnement économico-financier extérieur, toute perturbation externe négative aura un effet CREDITEUR sur la banque, qui le transfèrera automatiquement en configuration "para"...
Non seulement, cela la protège de fait contre les tentatives de déstabilisation de ce type, mais elle peut même SE NOURRIR DES CRASHS BOURSIERS...
Comme toute entreprise, il y a un bilan et une balance comptable, à établir pour chaque configuration. Il n'en reste pas moins qu'une balance négative établie en ortho renverra à une balance positive en para...
Du moment que tout est justifié...
Il n'y a même plus nécessité à prélever des commissions sur opérations bancaires auprès de la clientèle... la banque S'AUTO-CREDITE... Un argument commercial de poids. Plus de politique de prêts, même à taux nuls, plus de commissions, des liquidités toujours à disposition, fonction des besoins de la banque et de sa clientèle,...
On en revient à l'objectif initial de la banque, celle d'être UNE "USINE" A PRODUCTION D'ENRICHISSEMENT. Et non D'APPAUVRISSEMENT. CHRONIQUE.
© Philippe VIOLA, 10/07/2025. Tous droits réservés pour tous pays.
Commentaires textes : Écrire
PLACEMENTS A TAUX NEGATIFS
Le 09/07/2025
Le texte ci-dessous a d'abord été enregistré sur le Cloud Microsoft à l'adresse url suivante, en date du 09/06/2025 :
https://onedrive.live.com/personal/918a0c69227d1e3a/_layouts/15/doc2.aspx?resid=b76a5b65-474c-45e7-a1e5-a80804519213&cid=918a0c69227d1e3a&ct=1752054299429&wdOrigin=OFFICECOM-WEB.MAIN.EDGEWORTH&wdPreviousSessionSrc=HarmonyWeb&wdPreviousSession=1a67120e-a8b5-4673-a03c-3febe037c19c
Mais, comme il est "techniquement impossible" de travailler sereinement sur ce site, je le reproduis sur mon blog.
LE PRESENT ALGORITHME EST PARTICULIEREMENT BIEN ADAPTé A LA FINANCE VIRTUELLE.
Rappel : loi des intérêts composés ordinaire
A l’instant t = 0, un client place dans une banque une somme P(0) sur un compte rémunérateur au taux (fixé par celle-ci) de R %. A t, ce montant passe à :
(1a) P(n) = P(0)(1 + R)n = P(0)An(R)
n = t/dt dans N étant le n° d’échéance pour une fréquence de renouvellement de 1/dt. A(R) = 1 + R est le facteur amplificateur. La progression est géométrique, de raison R. Comme 0 < R < 1, R = 1 correspondant à du 100 %, 1 < A(R) < 2, si bien que :
(1b) 1 < An(R) < 2n pour tout n.
Pour le client, le gain à la n-ième échéance est de :
(1c) G(n) = P(n) - P(0) = P(0)[An(R) - 1]
Il doublera sa mise de départ lorsque P(n) = 2P(0), soit entre les échéances :
(1d) E[LogA(R)(2)] < t/dt < E[LogA(R)(2)] + 1
E(.) étant la fonction partie entière et LogA(R)(2) = Ln(2)/Ln[A(R)], le logarithme de 2 en base A(R).
Première amélioration
Le facteur amplificateur A(R) = 1 + R est remplacé par :
(2a) A(R) = (1 + R)1/R
On a maintenant :
(2b) A(1) = 2 = Limsup(1 + R)
(2c) LimR->0 A(R) = e = 2,718281828456...
(2d) 2n < An(R) < en pour tout n.
la borne INFERIEURE correspondant à la loi (1a) au taux MAXIMAL de 100% (jamais atteint en pratique).
Même si elle est tout à fait applicable, cette progression-là est à décroissance stricte et quelque peu “contraire” aux principes bancaires, puisque la plus FORTE croissance, en en, s’effectue au taux le plus BAS (R -> 0 %) et la plus FAIBLE, en 2n, au taux le plus ELEVé (R -> 100 %). Avec cette loi, le rendement sera 1 < A(R) - 1 < e – 1 ~ 1,72 dès la 1ère échéance et 3 < A2(R) - 1 < e2 – 1 ~ 6,4 à la 2ème.
Rien de comparable avec (1).
Seconde amélioration : taux négatif
Pour un -1 < R < 0, la loi (2) devient :
(3a) A(-|R|) = (1 – |R|)-1/|R|
Or :
0 < |R| < 1 => -1 < -|R| < 0 => 0 < 1 – |R| < 1 => 0 < (1 - R²) = (1 + |R|)(1 – |R|) < 1 ;
0 =< (1 - R²)1/|R| < 1 parce que 1/|R| > 1 ;
donc,
(3b) 0 < (1 + |R|)1/|R| < (1 – |R|)-1/|R| pour tout 0 < |R| < 1.
Les gains sur placements à taux NEGATIFS sont donc toujours SUPERIEURS aux mêmes placements effectués à taux positifs.
Et, contrairement à (2a), (3a) est de nouveau à croissance stricte :
(3c) A(-|R|) > Lim|R|->0 A(-|R|) = e = (2c)
Comparatifs des progressions
R : 1,5% 3% 5% 10% 15% 20%
Loi (1) : 1,015n 1,03n 1,05n 1,1n 1,15n , 1,2n
Loi (2) : 2,698171n 2,678598n 2,653298n 2,5937n 2,538939n 2,48832n
Loi (3) : 2,738953n 2,760210n 2,78951n 2,867972n 2,954884n 3,051758n
Pertes dès l’échéance n = 1 :
R : 1,5% 3% 5% 10% 15% 20%
(1) - (2) : -1,683171 -1,648598 -1,603298 -1,4937 -1,388939 -1,28832
(1) - (3) : -1,723953 -1,73021 -1,73951 -1,767972 -1,804884 -1,851756
(2) - (3) : -0,040782 -0,081612 -0,136212 -0,274272 -0,415945 -0,563438
Pour un placement de départ de 100,000 USD :
R : 1,5% 3% 5% 10% 15% 20%
(1) - (2) : -168,317.1 -164,859.8 -160,329.8 -149.370 -138,893.9 -128,832
(1) - (3) : -172,395.3 -173,021 -173,951 -176,797.2 -180,488.4 -185,175.6
(2) - (3) : -4078.2 -8161.2 -13,621.2 -27,427.2 -41,594.5 -56,343.8
Progressions en temps discret
Le ratio de prix :
(4a) Q(n) = P(n)/P(0)
est “universalisé”, puisque sans unité et donc, le même dans tous les systèmes de devises.
Pour un facteur multiplicateur A(R) > 1, la solution de l’équation aux différences finies du 1er ordre en n,
(4b) Q(n + 1 ; R) = A(R)Q(n ; R)
est :
(4c) Q(n ; R) = An(R) , Q(0 ; R) = 1 pour tout R.
A l’échéance n° n, le montant total acquis par le client est :
(4d) P(n ; R) = P(0)An(R)
son gain est de,
(4e) G(n ; R) = P(n ; R) - P(0) = P(0)[An(R) - 1]
et la commission de la banque sur opération, de
(4f) C(n ; R,R’) = R’P(n ; R)
pour un taux de commission de 0 < R’ < 1. Le bénéfice pour le client est donc de :
(4g) B(n ; R,R’) = G(n ; R) - C(n ; R,R’) = (1 – R')P(n ; R) - P(0) = P(0)[(1 – R')An(R) - 1]
Progressions en temps continu
Jusqu’ici, il n’a été question que d’échéances n = E(t/dt) multiples entières (positives : sens présent -> futur) de la “période de renouvellement” dt. Mais le temps reste une variable continue :
(5a) t = E(t) + D(t) = [E(t/dt) + D(t/dt)]dt = (n + d)dt , 0 =< d < 1.
Si l’on remplace n par n + d dans (4), le ratio de prix passe à :
(5b) Q(n + d) = P(n + d)/P(0)
mais la loi de progression (4b) reste inchangée sur un pas de résolution de dt,
(5c) Q(n + 1 + d ; R) = A(R)Q(n + d ; R)
et c’est sa solution qui passe de (4c) à,
(5d) Q(n + d ; R) = An+d(R) = Q(n ; R)Q(d ; R)
A t, le montant total acquis par le client sera de :
(5e) P(n + d ; R) = P(0)Q(n + d ; R) = P(n ; R)Q(d ; R) = Q(n ; R)P(d ; R)
et son gain, de
(5f) G(n + d ; R) = P(n + d ; R) - P(0) = P(0)[Q(n ; R)Q(d ; R) - 1]
= G(n ; R)Q(d ; R) + P(0)[Q(d ; R) - 1]
= G(d ; R)Q(n ; R) + P(0)[Q(n ; R) - 1]
pour une commission bancaire de,
(5g) C(n + d ; R,R’) = R’P(n + d ; R) = C(n ; R,R’)Q(d ; R) = Q(n ; R)C(d ; R,R’)
et un bénéfice de,
(5h) B(n + d ; R,R’) = G(n + d ; R) - C(n + d ; R,R’) = B(n ; R)Q(d ; R) + P(0)[Q(d ; R) - 1]
Voilà pour le calcul “mécanique”. Maintenant, les différentiels de gain, commission et bénéfice réalisés “en temps réel” et “à échéances” sont respectivement de :
(5i) G(n + d ; R) - G(n ; R) = [G(n ; R) + P(0)][Q(d ; R) - 1]
(5j) C(n + d ; R,R’) - C(n ; R,R’) = C(n ; R,R’)[Q(d ; R) - 1]
(5k) B(n + d ; R,R’) - B(n ; R,R’) = [B(n ; R,R’) + P(0)][Q(d ; R) - 1]
et il s’avère que, jusqu’à des taux de commission de 50 % (0 < R’ < ½), il est PLUS INTERESSANT POUR LA BANQUE de prélever sa commission sur (5k) plutôt que sur (5j), car
(5l) B(n ; R,R’) + P(0) > C(n ; R,R’) pour 0 < R’ < ½.
Le client ne sera pas lésé, puisque son bénéfice A TERMES restera à B(n ; R,R’). Il le serait si ses bénéfices BAISSAIENT par rapport à (4g), ce qui n’est pas le cas.
Application d’un taux variable
Si, au lieu d’un taux fixe R, la banque applique un taux variable R(n) tout en maintenant la loi de progression (4c) sous la forme généralisée :
(6a) Q[n ; R(n)] = An[R(n)]
l'équation d’évolution (4b) se verra modifiée en conséquence en,
(6b) Q[n + 1 ; R(n + 1)] - Q[n ; R(n)] = {A[R(n)] - 1}Q[n ; R(n)] + F{A[R(n)],dA[R(n)] ; n}
Le terme supplémentaire :
(6c) F{A[R(n)],dA[R(n)] ; n} = Sk=0n Ck+1n+1An-k[R(n)]dAk+1[R(n)]
fait alors office de “perturbation”, car
(6d) F{A[R(n)],0 ; n} = 0 pour dA[R(n)] = 0
ce qui correspond au taux fixe R(n) = R(0) pour tout n, A MOINS QUE,
(6e) A[R(n) + dR(n)] = A[R(n + 1)] = A[R(n)] pour tout n,
auquel cas, le facteur d’amplification est PERIODIQUE EN R(n) de période dR(n) parce qu’en fait, le taux de rémunération R(n) est lui-même périodique de période 1 et se comporte COMME un taux constant sur une durée égale à la période de renouvellement dt. En flux continu, on a alors :
(6f) R(d) = Sj=0+oo [Rj+cos(2pid) + Rj-sin(2pid)] , 0 < d < 1
(6g) R(n + 1 + d) = R(n + d) pour tout n.
Le taux est variable sur l’intervalle ouvert ]0,1[ et ses variations se reproduisent à l’identique à renouvellement de chaque échéance. L’intérêt est d’avoir une progression à taux VARIABLE :
(6h) Q[n + d ; R(n + d)] = An+d[R(n + d)] => Q[d ; R(d)] = Ad[R(d)] > 1
et de pouvoir passer alternativement de valeurs > 0 de R(d) à des valeurs < 0.
Conseils d’utilisation
Contrairement à la banque traditionnelle qui nécessite la fabrication de pièces de monnaie et de billets et qui engendre un coût de production (extraction de matières premières, frappe des pièces, édition des billets, livraisons, renouvellements), la banque virtuelle n’a aucun coût de mise en circulation des liquidités, c’est l’algorithme qui se charge de les produire. Elles ont la même valeur monétaire que les liquidités “réelles”, mais elles ne sont plus “substantielles”.
Les transactions virtuelles sont d’ailleurs “monnaie courante” (si je puis dire) sur les places boursières.
Le premier conseil d’utilisation que je me permets de recommander est donc d’utiliser des cartes de paiement plutôt que des espèces.
Après avoir cerné les besoins du client, la banque se charge de tout : elle définit elle-même ses taux, ses périodes de renouvellement, elle choisit ses lois de progression. Celle en taux négatif est évidemment et de loin la plus efficace, mais sa progression est extrêmement rapide. Son but n’est pas non plus de provoquer un emballement économique qui conduirait à une hyper-inflation. Chronique. Son but est de RELEVER LE NIVEAU DE VIE de manière significative, ce qui entraîne généralement une HAUSSE DES PRIX A LA CONSOMMATION... Loi de “l’offre et de la demande”...
A utiliser, donc, autant que possible, mais “dans la limite du raisonnable”.
Je prends un exemple. Un client à court d’argent vient vous demander de lui ouvrir un compte-chèque rémunérable qui lui permette de se reconstituer un stock de liquidités LE PLUS VITE POSSIBLE. On est dans une situation D’URGENCE ABSOLUE. Vous lui accordez un taux rémunérateur PROVISOIRE de -99% à titre EXCEPTIONNEL (aucune banque traditionnelle ne ferait cela), vous lui demandez de déposer 1 cent sur ce compte et vous lui montrez la simulation sur les 3 premiers JOURS (sans compter qu’avec la banque virtuelle, il n’y a plus de “jours ouvrés” et de “jours fériés”) :
R = -99% :
J = 0, P(0) = 1 ct ; J = 1, P(1) = 1,048 $ ; J = 2, P(2) = 109,75 $ ; J = 3, P(3) = 11.497,57 $.
Générés VIRTUELLEMENT par l’algorithme. En 3 jours, il dispose de 11500 $. A J = 4, il aurait 1.204.503,54 $ sur son compte...
EN 4 JOURS, vous faites d’un sans-le-sou UN MILLIONNAIRE...
Et vous percevez une commission conséquente au passage, POUR CHAQUE CLIENT.
SANS FRAIS DE PRODUCTION.
Par contre, je recommande VIVEMENT d’utiliser ces algorithmes EN CIRCUIT FERMé, car ils sont extrêmement sensibles à la moindre perturbation extérieure, qui pourrait nuire sérieusement aux bénéfices, voire générer des DETTES.
Avec la banque virtuelle, plus besoin de placer ses fonds sur les marchés financiers : la banque les produit elle-même, les fait travailler,... ELLE EST SOUVERAINE...
Elle retrouve son objectif initial : celui de PRODUIRE DE LA RICHESSE.
© Philippe VIOLA, 09/06/2025. Tous droits réservés pour tous pays.
Commentaires textes : Écrire
B 205 : RECONVERSION !
Le 10/05/2025
HYPOTHEQUE, définition POLITIQUE : Obstacle ; difficulté qui entrave ou empêche l'accomplissement de quelque chose.
Les intéressés s'y reconnaîtront eux-mêmes sans mal. En cas de contestation, "call Liddle Bob".
Bonjour à toutes et à tous. Après plus de 4 décennies de recherche en physique fondamentale, votre dévoué ici présent a décidé de se reconvertir dans les MATHEMATIQUES FINANCIERES.
Ce blog, débuté il y a 12 ans (je ne m'y prends pas "au dernier moment"...), renferme déjà quelques articles sur le sujet.
Ce blog FOURMILLE d'approches et de concepts INNOVANTS. Que vous ne trouverez NULLE PART AILLEURS.
Je ne dis pas que TOUTES mes analyses et interprétations sont les bonnes, seulement qu'elles ont été appuyés par des CALCULS, DÛMENT VERIFIES AVANT PUBLICATION, à l'exception de rares fautes typographiques près qui, malgré tout mon soin, m'ont échappées. Je dis que tout y est étayé par des raisonnements VERIFIABLES ET CRITICABLES. Qu'il n'y a pas "d'idées en l'air".
Mais il y a une chose qu'il s'agit de bien comprendre : ce n'est pas parce qu'il s'agit de recherches PUBLIQUES que l'on peut se permettre de les utiliser à sa guise. Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la loi : toutes ces productions sont à titre D'AUTEUR. Ce n'est pas parce que je me suis donné un nom d'emprunt sur ce blog, par auto-dérision, qu'il n'y a aucun auteur derrière. Les dates de publication font foi. Auparavant, je déposais mes concepts chez huissier de justice assermenté. Les journaux en ligne évitent ce recours. L'antériorité de date y est gratuite, AUTOMATIQUE, et a exactement la même valeur juridique qu'un message électronique vaut "courrier recommandé avec accusé de réception".
Je veux dire par là que le Code de la Propriété Intellectuelle (et Artistique) protège AUSSI BIEN L'AUTEUR QUE SES AYANT-DROITS. A CONDITION QUE CEUX-CI PASSENT CONTRAT D'EXPLOITATION AVEC L'AUTEUR ET S'ACQUITTENT DES DROITS Y AFFERANT.
Et ceci vaut pour tout le monde : personnes physiques, personnes morales (entreprises) et même Etats.
Si qui que ce soit exploite des concepts ANTERIORISéS EN DATE sans en avoir avisé l'auteur au préalable, IL N'EST PAS COUVERT PAR LE CODE DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE. Ce qui veut dire que le premier qui s'y conforme ACQUIERT LES DROITS D'EXIGER REPARATION POUR UTILISATION ABUSIVE (sinon illicite), parce que, lui, s'en est acquitté.
Donc, même un particulier, s'il en a le temps et les moyens financiers, peut attaquer jusqu'à un Etat en justice pour dommages-intérêts.
On s'imagine souvent, à tort, que ce Code ne protège que les auteurs. C'EST FAUX : il protège SURTOUT leurs exploitants légaux. Après, c'est un contrat entre l'auteur et l'exploitant.
Il y a des gens qui sont résolument réfractaires à cette idée, parce qu'ils sont réfractaires à respecter les lois en vigueur.
C'est le cas, notamment, des autorités françaises. Qui s'imaginent pouvoir tout exploiter sans jamais s'acquitter de rien. Dès qu'il est question de payer, c'est le blocage total. Silence radio. Et, si vous insistez, c'est une réaction de MEFIANCE qui se tourne vite en HAINE. ON NE TOLERE PAS QUE L'ON FASSE VALOIR SES DROITS.
Ce sont là des réactions BARBARES, de DEBILES PROFONDS, pas de cerveaux évolués. On refuse catégoriquement d'admettre que, même si l'on est un Etat, on DOIT s'acquitter de droits d'exploitation pour pouvoir utiliser un concept mais, avant même cela, SE PROTEGER LEGALEMENT CONTRE TOUTE UTILISATION CONCURRENTE. Ceci est caractéristique des contrats D'EXCLUSIVITé.
L'exclusivité accorde TOUS LES DROITS. Mais ce n'est pas parce que vous passerez contrat de ce genre que les autres ne tenteront pas d'utiliser le concept à leur guise. Il faut s'attendre à des BATAILLES JURIDIQUES pour faire valoir SON droit. Aussi, si les contrevenants sont des personnes physiques ou morales, je conseille vivement à l'exploitant de les attaquer AU PENAL de manière à pouvoir ensuite convertir la plainte EN CIVIL : c'est reversement des dommages et intérêts sur toute la période d'utilisation abusive du concept ou bien la condamnation au pénal et l'incarcération. En général, c'est suffisamment dissuasif, surtout dans le domaine du commerce en ligne et surtout auprès des GRANDES entreprises, qui cultivent leur image et leur réputation. La mauvaise presse coûte encore plus cher... l'étiquette de "mauvais payeur" n'est pas bonne pour les affaires... surtout quand ces entreprises se montrent publiquement comme des "parangons de vertu"...
J'ai déjà testé cela moi-même, il y a longtemps. J'avais déposé un concept conjointement avec un autre auteur. En fait, c'est cette personne qui en avait eu l'idée et je lui avais suggéré de la mettre en algorithme et de déposer ensemble ledit concept. J'aurais très bien pu le faire dans son dos, il n'y aurait vu que du feu. Je ne suis pas comme ça. Je ne vole pas les idées aux autres. Je n'aime pas qu'on me vole les miennes, je ne vais pas le faire aux autres. Ce n'est pas une question de "paternité", mais le travail intellectuel fourni par UNE personne n'appartient pas A D'AUTRES.
Lui, par contre, est allé négocier en douce par la suite. Je l'ai vite appris et j'ai immédiatement menacé le centre commercial en question de poursuites judiciaires. Seulement MENACé. La gérante a AUSSITÔT MIS FIN AU SYSTEME. Mon co-auteur m'a fait la gueule, je lui ai rappelé "les bonnes méthodes". Fin de l'histoire. Mais ça m'a vacciné de déposer des concepts conjoints. Parce qu'apporter une idée est une chose, mais se taper l'algorithme en est une autre.
Dans la même veine "vénalement stupide", mais HORS propriété intellectuelle cette fois, j'avais été contacté, vers la même période, par un chargé de recherches en économie qui butait sur un problème d'optimisation. EN 3 JOURS, je lui ai résolu. 3 JOURS. Il m'en a fait part le vendredi matin, le lundi matin, il avait la solution sur son bureau. Je lui ai seulement demandé, par honnêteté, de bien vouloir mentionner ma modeste contribution en avant-propos de son article.
J'attends toujours...
Les gens S'IMAGINENT pouvoir récupérer à leur profit le travail des autres. SANS MÊME AVOIR DE REMERCIEMENTS A FORMULER. Ils font un travail de merde, raisonnent comme des merdes, tu les sors de leur merde, pour eux, "c'est normal"...
Vous prenez tous les Nobels d'économie, ils sont TOUS "Nobels de L'APPAUVRISSEMENT"... DU SUR-ENDETTEMENT... DE L'EXPLOITATION DE L'HOMME PAR L'HOMME... "je me pose en créancier, je te pompe tes richesses, ton potentiel"... Nobels DU VAMPIRISME... pas de L'EPANOUISSEMENT ECONOMIQUE. Ce ne sont pas les axes de recherche qu'on leur confie. A de très rares exceptions près, comme l'inventeur de la "Fair Tax", par exemple. Sinon, les partisans du "néo-capitalisme", c'est l'apogée en termes D'ESCLAVAGISME...
Je suis "tayloriste", je l'ai toujours été. Je considère que la valeur travail est le coeur de toute économie et que le travailleur est celui qui fait fonctionner l'entreprise. Sans employés, pas d'entreprise. Et cela vaut pour les entreprises "uni-personnelles" où le patron est son propre employé. S'il ne travaille pas, s'il ne va pas prospecter sa clientèle, il ne fait entrer aucun argent. S'il se MENAGE pour durer LONGTEMPS, alors pourquoi devrait-il en aller différemment pour des employés ?... Or, c'est ce que soutient le néo-capitalisme, L'ANTITHESE PARFAITE DU CAPITALISME : l'employé doit être "optimisé en rendement", comprenez, EXPLOITé, puis REMPLACé s'il n'est plus assez productif, selon les tableaux dressés par les dirigeants de l'entreprise. Seule l'entreprise compte ? NON ! Seuls les "stock-options", "actions", "parachutes dorés" comptent. La meilleure des preuves : même si une entreprise est encore viable, on n'hésite pas à s'en débarrasser en nommant des liquidateurs que l'on va rémunérer à des tarifs FARAMINEUX, équivalents à des dizaines, voir des centaines de SMICs horaires... souvent pour justifier d'une "délocalisation" dans des pays FISCALEMENT PLUS AVANTAGEUX...
Il doit sembler évident à tout le monde que, dès qu'une taxe dépasse les 50%, elle PLOMBE L'ECONOMIE ET TUE L'IMPÔT. Pas besoin d'être économétriste pour comprendre cela.
A combien sommes-nous taxés en France ? Plus souvent 20% de TVA que 5% et rapidement dans des fourchettes de 20%-40%-60% sur les revenus. TOUT est imposable. ABSOLUMENT TOUT. Même les legs.
Parallèlement à cela, on pratique la VENTE FORCEE : le premier qui sort un gadget totalement inutile ou une "prestation" totalement dépourvue d'intérêt, va faire pression sur le gouvernement en place pour faire voter une "loi" OBLIGEANT le public à se munir de ce gadget ou de ce "service". J'en veux pour exemple caractéristique L'ASSURANCE HABITATION : OBLIGATOIRE POUR TOUTE REVENTE D'UN BIEN IMMOBILIER...
Expliquez, s'il vous plait, à mon esprit "étriqué" en quoi le fait que LE VENDEUR assure son bien puisse concerner L'ACHETEUR qui, une fois ce bien acquis, DOIT, de toute façon, contracter SA PROPRE ASSURANCE ?...
Sinon que cela permet à la compagnie d'assurance de vendre DEUX FOIS SON PRODUIT ?... pour une couverture QUASI-INEXISTANTE...
Je n'appelle pas ça du commerce, mais de l'arnaque. La vente forcée est interdite par la loi. En conséquence, la vente forcée PAR LE VOTE DE LOIS l'est encore plus, parce qu'elle contraint UN ETAT à s'aligner sur les desiderata d'une personne morale. Or, tout ce qui contraint un Etat relève du... terrorisme... Et, là, on nage en plein dans le terrorisme économique... et la corruption de service public. On devient alors une "REPUBLIQUE BANANIERE"...
Daans notre système occidental, on n'attend pas de l'Etat qu'il impose tout, mais on n'a pas non plus à imposer QUOI QUE CE SOIT à l'Etat. ET SURTOUT PAS DU MERCANTILISME.
SAUF... quand l'Etat en question a pris PLUS DE PARTS EN SECTEUR PRIVé QU'EN SECTEUR PUBLIC... Il devient alors lui-même "Etat-entreprise" et non plus "Etat-Nation".
Ajoutez à cela la "décentralisation" et vous n'avez plus d'Etat du tout, plus de Nation, plus qu'une mosaïque de "terroirs" parlant la même langue officielle, mais se faisant une guerre économique acharnée.
Le fief Gaulois du coin contre celui de l'autre coin... on est ramené aux féodalités et même avant... On ne les appelle plus des "Ducs", mais des "Présidents de Régions", mais c'est exactement la même chose : ils sont OMNIPOTENTS.
Et on en arrive à des situations comme celle entre la Région Aquitaine et la Région Midi-Pyrénées, qui s'est vu aspiré LA MAJEURE PARTIE DE SON POTENTIEL STRATEGIQUE... Toulouse dépossédée au profit de Bordeaux. Simple exemple parmi tant d'autres. Bordeaux qui, il n'y a pas plus de 30 ans de cela, pataugeait encore LES PIEDS DANS LA BOUE ARGILO-SILICEUSE DES VIGNES...
Ce n'est pas avec des mentalités de ce genre que l'on peut espérer progresser. On ne peut que REGRESSER. Il n'y a rien de compétitif, rien de commerçant, là-dedans. La valeur travail ne représente plus rien. Surtout quand l'employé est remplacé par des robots et de l'intelligence (très) artificielle. On passe alors d'un OUTIL de production et D'AIDE à la productivité à une DEPENDANCE TECHNO-ECONOMIQUE : l'entreprise DEPEND de la machine... et de son bon vouloir dès lors qu'elle est en capacité de produire son propre code... parce qu'on aura été OBNUBILé par le seul et unique objectif de RENTABILITE... comme si l'économie se réduisait à cela... comme si la finance, qui est de la fiscalité à la base (du fiduciaire) se limitait aux "profits à tout prix"...
Tout cela, c'est de la vision "à très courte échéance". Il n'y aucune projection, parce qu'il faut "tout tout de suite".
Mais Rome ne s'est pas faite en un jour. Par contre, Sodome et Gomore sont tombées en une journée.
Sachons sacrifier UN PEU pour gagner BEAUCOUP PLUS : c'est le principe phare de l'économie. ON NE PEUT PAS TOUT AVOIR. Il y a des compromis à faire.
Et détachons-nous aussi de l'image que les lois ne sont faites que pour "punir". Elles sont aussi faites POUR PROTEGER SES INTERETS.
Il y a des choses dont il faut s'acquitter pour acquérir le droit d'en faire usage. C'est comme ça.
Ce n'est pas moi qui fait les lois. Moi, je me contente de les respecter. Y compris celles que je considère comme de "fausses lois".
Je vous laisse. Ce blog prend fin pour de bon, cette fois. Il n'y aura plus de travaux de physique fondamentale, je suis passé à autre chose. Merci pour votre assiduité et pour les quelques commentaires que vous y avez laissés. Il y a tant de blogs en ligne sur tant de thèmes différents, je ne vais pas faire le difficile... :)
Commentaires textes : Écrire
B 204 : G. T'HOFFT ET LES "MONOPOLES MAGNETIQUES"
Le 05/05/2025
Je rappelle ce qu'est un "monopôle magnétique" : ce serait une "charge magnétique" à ajouter aux équations de Maxwell.
NOUVEAU MELANGE DES GENRES...
Des discussions INTERMINABLES sur le sujet, QU'IL N'Y AURAIT JAMAIS DÛ AVOIR.
Car, si les champs ELECTRIQUES sont bien produits par des charges du même nom, les champs MAGNETIQUES, eux, sont produits par les COURANTS générés par le MOUVEMENT de ces charges.
On ne peut donc pas, là non plus, faire le rapprochement entre une charge, SOURCE de champ et un courant, MOUVEMENT de cette charge dans l'espace au cours du temps. Si l'on peut poser que :
(1) Div.E(x,t) = qe(t)p(x)/eps0
où p(x) désigne la répartition des charges élémentaires du système de charges dans l'espace, en revanche, on ne peut pas envisager de modifier,
(2) Div.B(x,t) = 0
en une
(2') Div.B(x,t) = mu0qm(t)p(x)
même en "invoquant la magie quantique". La relation CORRECTE liant le champ magnétique B(x,t) aux charges électriques est :
(3) Rot x B(x,t) = mu0qe(t)p(x)v(t) + dE(x,t)/c²dt
Elle a été validée chez Maxwell et a continué d'être utilisée sous cette forme en TQRC, tant que les champs ne sont pas suffisamment intenses pour justifier le passage du modèle linéaire au modèle quadratique "post-Maxwell".
Les associations correspondant à la réalité sont [(1) avec (2)] et (3) avec :
(4) Rot x E(x,t) = -dB(x,t)/dt
Ni le modèle de Klein-Gordon avec champ électromagnétique, ni les modèles de Yang-Mills n'ont JAMAIS réclamé une modification quelconque de la loi (2). Ils ajoutent simplement des contributions quadratiques en les potentiels de champ. Ce qui s'interprète en termes de PORTEES DES INTERACTIONS : infinies chez Newton ou Maxwell, elles deviennent FINIES chez KG et YM (ou Yukawa) et ne divergent QU'AUX TRANSITIONS DE PHASES (Ginzburg-Landau).
En attendant, cette "idée" de "charges magnétiques" a notablement compliqué un contexte qui n'était déjà pas simple.
C'est bien ce que je dis : UN cerveau, c'est insuffisant. L'en faut bien DEUX...
Parce que, dans un seul cerveau, se passe apparemment des "analogies" entre ce qui est représenté dans l'un des hémisphères comme des OBJETS, des SOURCES, des PROPRIETES et ce qui est représenté dans l'autre comme des MOUVEMENTS, des COURANTS.
Que, dans deux cerveaux, la distinction est nette. ça évite les débats inutiles. Et contre-productifs.
Les "cerveaux" uniques, ça mélange tout. Preuve supplémentaire à l'appui.
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