doclabidouille
BIDOUILLE 48 : UNE DECOUVERTE AUSSI EXTRAORDINAIRE QU'INATTENDUE !
Le 09/08/2013
Tout d'abord, merci aux intéressé(e)s pour leurs commentaires encourageants. J'essaie de faire le max. Et ce qui suit devrait les satisfaire : non seulement le blog continue, mais il y a du nouveau.
Un petit crochet par la microphysique, qui ne nous sortira pas du sujet, bien au contraire : le rapport sera établi dans la bidouille suivante.
J’avais rédigé une première mouture de cette bidouille, je reprends tout de A à Z, pour la raison bien simple que JE N’AVAIS RIEN COMPRIS DU TOUT… :)) Mais alors, rien. Victime, une fois de plus, de nos idées préconçues, qui ont décidément la vie dure… Conséquence habituelle : j’étais encore passé à côté de quelque chose de FONDAMENTAL.
Il était donc question de la nature de la masse. Reprenons le problème dans les deux situations, la bosonique et la fermionique. Je réécris toutes les formules.
Donnons-nous d’abord un champ bosonique (scalaire, ça suffira) yB(x) = r1/2(x)exp[iq(x)] : c’est un paquet d’ondes quasi-classique. r(x) est la probabilité de présence d’un boson de ce champ au point x de l’espace-temps 4D M. Donnons-nous ensuite, pour plus de clarté, un champ de gravité de potentiels Gi(x), réels, et Di(x) = ¶i – i(my/ħ)Gi(x) la dérivation covariante correspondante. On part, comme d’habitude, de la densité de Lagrangien quasi-classique :
(1) LB = -(ħ²/2my)Di(x)y(x)[Di(x)y(x)]* + ½ myc²y(x)y*(x) – (c²/8pG)Wij(x)Wij(x)
Dans cette formule, on a coutume de désigner par my la masse (supposée constante) d’un boson y. G est la constante de gravitation de Newton et Wij = ¶iGj - ¶jGi sont les intensités de champ gravitationnel, en s-1 = Hz. Le développement de la partie cinétique de LB nous conduit à une formule pour les sources :
(2) pi(x) = ½ iħ[y(x)¶iy*(x) - y*(x)¶iy(x)] = ħr(x)¶iq(x) = pBi(x)r(x)
indépendante de la la masse my du boson, traduction quantique de la propriété universelle de la gravitation classique qui dit que tous les corps incidents subissent la même accélération dans le champ de gravité d’un autre corps source, quelle que soit leur masse. pi(x) est une densité d’impulsion-énergie, pBi(x) est une impulsion-énergie. p0(x)c est la densité d’énergie générée par le champ y(x) ; p(x) est la densité d’impulsion générée par ce même champ, tout cela, indépendamment de la masse my.
La nature de p0(x)c comme de p(x) est clairement ondulatoire : elles ne sont dues qu’à la « fonction d’onde » bosonique. D’ailleurs,
(3) pBi(x) = ħ¶iq(x)
est une impulsion-énergie de champ, donc purement ondulatoire, qui n’est due qu’aux variations spatio-temporelles de phase du champ de particules. De ce fait, il est impossible de la confondre avec my : cette dernière est partout constante, alors que la masse ondulatoire :
(4) my’(x) = (ħ/c²)¶q(x)/¶t = ħw(x)/c²
varie d’un point à l’autre de l’espace-temps, sauf si q(x) = kp (k e Z) pour tout x (y réel) ou si w(x) = cte pour tout x (y, onde plane monochromatique ou bien cohérence d’états).
Comment donc interpréter my’(x) sans entrer en conflit avec my ?
TOUT BOSON POSSEDE DEUX MASSES ET NON UNE SEULE : SA MASSE CORPUSCULAIRE my, GENERALEMENT CONSTANTE, ET SA MASSE ONDULATOIRE my’(x) PRODUITE PAR SON « ONDE-PILOTE » (AU SENS DE L. DE BROGLIE). LA MASSE CORPUSCULAIRE, QUI PEUT ETRE CONSIDEREE COMME « NUE » « S’HABILLE » ALORS (S’ENTOURE) DE SA MASSE ONDULATOIRE, DE LA MEME MANIERE QUE LE CORPUSCULE S’ENTOURE DE SON PAQUET D’ONDES ET CETTE MASSE ONDULATOIRE EST SUSCEPTIBLE DE CHANGER DE VALEUR D’UN POINT A L’AUTRE DE L’ESPACE-TEMPS, CONTRAIREMENT A LA MASSE CORPUSCULAIRE, QUI RESTE CONSTANTE, MEME LORSQUE LA PARTICULE SE DEPLACE DANS L’ESPACE-TEMPS.
Voilà où était l’idée préconçue : UNE SEULE masse pour toute particule. En fait, on retrouve une seule masse si l’on regroupe masse corpusculaire et masse ondulatoire : on obtient alors, pour les bosons, UNE « masse quantique » [my,my’(x)] (dans une paramétrisation sur M).
La « mécanique ondulatoire » a dédoublé la nature des corps physiques, il paraît tout à fait logique qu’elle dédouble aussi leurs propriétés physiques.
Paradoxalement, c’est plus simple pour les fermions. On sait que pour un spineur de Dirac yF(x), la densité de Lagrangien de Dirac est :
(5) LF = ½ iħc{y*(x)g0giDi(x)y(x) – [Di(x)y(x)]*g0giy(x)]} - ½ myc²y*(x)y(x) - (c²/8pG)Wij(x)Wij(x)
= ½ iħc{y*(x)g0gi¶i(x)y(x) – [¶i(x)y*(x)]g0giy(x)]} + Gi(x)pi(x) - ½ myc²y*(x)y(x) - (c²/8pG)Wij(x)Wij(x)
A présent, la densité d’impulsion-énergie vaut :
(6) pi(x) = mycy*(x)g0giy(x)
De sorte que sa densité d’énergie est :
(7) pF0(x)/c = myy*(x)g0g0y(x) = myy*(x)y(x)
et sa masse ondulatoire :
(8) my’(x) = my
POUR UN FERMION, LA MASSE ONDULATOIRE EGALE SA MASSE CORPUSCULAIRE. ON PEUT ALORS PARLER DE « LA » MASSE QUANTIQUE my DU FERMION.
On voit bien la différence (encore une !) entre bosons et fermions : chez les bosons, la masse ondulatoire est complètement indépendante de la masse corpusculaire ; chez les fermions, masse ondulatoire et masse corpusculaire sont les mêmes. On parlera donc plutôt de masse « ondulatoire » (sous-entendu : distincte de la masse corpusculaire) chez les bosons. Un fermion possède aussi une masse ondulatoire, mais comme elle égale sa masse corpusculaire en valeur (signée), on ne peut plus les distinguer.
Il est assez incroyable qu’un simple changement de signe dans la statistique quantique puisse donner lieu à autant de différences qualitatives essentielles entre deux familles de particules…
Deux remarques avant de poursuivre :
1) la masse corpusculaire est la masse « classique », celle qu’on retrouve en théorie classique. C’est la masse qui reste après qu’on ait « dépouillé » la masse quantique de toutes ses fluctuations ondulatoires. D’où le terme de « masse nue ».
2)
LA MASSE ONDULATOIRE EST EN FAIT UNE MASSE SPECTRALE : NON PAS PARCE QU’ELLE SERAIT LE SPECTRE D’UNE MASSE ORDINAIRE, MAIS PARCE QU’ELLE EST PROPORTIONNELLE A LA PULSATION w(x) DU PAQUET D’ONDES QUANTIQUE (en paramétrisation « externe », i.e. sur M), PULSATION QUI, ELLE, EST UNE DONNEE FONDAMENTALEMENT SPECTRALE.
Ecrivons maintenant les équations de champs, d’abord dans le cas bosonique :
(9a) Di(x)Di(x)y(x) + (myc/ħ)²y(x) = 0
(9b) ¶iWij(x) – (4pGmy/c²)r(x)Gi(x) = -(4pG/c²)pj(x)
Première constatation :
CHEZ LES BOSONS, LA MASSE ONDULATOIRE my’(x) SERT DE SOURCE DE GRAVITé, PAS LA MASSE CORPUSCULAIRE.
En se plaçant dans la jauge de Lorentz ¶iGi(x) = 0, (9b) prend la forme :
¶i¶iGj(x) – (4pGmy/c²)r(x)Gi(x) = -(4pG/c²)pj(x)
Supposons r(x) = r = cte, my’(x) º 0. Une transformation de Laplace donne alors :
kiki = (4pGmy/c²)r => ki = (4pGmy/c²)rui , uiui =1
sera du signe de my. Les potentiels de gravité étant de la forme exp(-kixi)/s² (dim 4), il y aura amortissement (de type Yukawa) si my > 0 (ki genre temps, réel) et oscillation si my < 0 (ki genre espace, imaginaire pur). La portée du champ gravitationnel devient d’ailleurs :
(9c) xG² = 1/RG,yr , RG,y = 2Gmy/c²
(le facteur 2p est absorbé dans le 4-vecteur d’onde). Tout se passe donc comme si le champ de gravité, initialement de masse nulle, avait acquis une masse égale à my. Ce n’est pas la bonne interprétation. Pour le voir, il faut reprendre la théorie classique : my est la masse d’un corps « incident », alors que my’(x) est la masse d’un corps « source ». Le champ de gravité s’échange entre my et my’(x). (9c) exprime donc la distance caractéristique entre ces deux masses, le « rayon d’action » du champ de gravité s’exerçant entre elles. Mais le graviton reste de masse corpusculaire nulle et de masse ondulatoire nulle (Gi réel), donc de masse quantique nulle.
Deuxième constatation :
TOUJOURS CHEZ LES BOSONS, LA PORTEE DU CHAMP DE GRAVITE EST DETERMINEE PAR LA MASSE CORPUSCULAIRE. C’EST ELLE QUI ETABLIT LA « DISTANCE CARACTERISTIQUE » ENTRE LA MASSE CORPUSCULAIRE D’UN BOSON ET SA MASSE ONDULATOIRE.
La taille de la « boite noire », quoi.
SI my = 0, LA PORTEE DU CHAMP DEVIENT (THEORIQUEMENT) INFINIE, LE BOSON NE POSSEDE PLUS QUE SA MASSE ONDULATOIRE ET TOUT SE PASSE COMME SI LA MASSE CORPUSCULAIRE DU BOSON ETAIT REJETEE A L’INFINI SPATIO-TEMPOREL.
Autrement dit, il ne subsiste plus que des fluctuations de masse, le boson se retrouvant de masse « nue » nulle.
Ensuite, le cas fermionique :
(10a) giDi(x)y(x) + i(myc/ħ)y(x) = 0
(10b) ¶iWij(x) = -(4pG/c²)pj(x)
Cette fois, my est présente, à la fois dans l’équation du fermion et comme source de gravité, car « corps incident » et « corps source » sont désormais indiscernables : si my = 0, pj(x) º 0 et on trouve une onde de gravité et une onde fermionique.
CHEZ LES FERMIONS (DE SPIN ½), LA PORTEE DU CHAMP DE GRAVITE RESTE ILLIMITEE [EN SYMETRIE U(1) DU MOINS] ET NE DEPEND PLUS DE LA MASSE DU FERMION. CETTE DERNIERE RESTE SOURCE DE GRAVITé.
En gravité classique (modèle d’Einstein), on retrouve bien le fait que, dans les sources matérielles, c’est la masse corpusculaire qui intervient. Par contre, dans le cas de sources non matérielles, c’est l’énergie (de champ) qui intervient et non une quelconque « masse ondulatoire ». Conséquence : on se retrouve avec une certaine contradiction de principe. Comment expliquer que, d’un côté, des bosons de masse (corpusculaire) nulle (comme le photon, par exemple) puissent être source de gravité et, de l’autre, que leur « énergie ondulatoire » puisse remplacer cette masse « manquante », sans donner lieu pour autant à aucune équivalence de masse, alors même que la relation E = mc² le préconiserait ?... Cette relation introduirait nécessairement une masse, même « fictive », égale à l’énergie de champ divisée par c². Mais, en théorie classique, une telle masse serait tout aussi nécessairement non matérielle !!!
La théorie quantique résout ce paradoxe : chez les bosons, ce n’est même plus que la masse spectrale qui s’avère source de gravité.
Terminons cette bidouille sur les interactions non gravitationnelles. Soit Ai(x) des potentiels de jauge en symétrie quelconque (mais de Lie). La charge corpusculaire d’une particule (boson ou fermion) est qy, sa valeur reste constante. La dérivation covariante devenant Di(x) = ¶i – i(qy/ħ)Ai(x), la charge ondulatoire, elle, devient :
(11) qy’(x) = (ħqy/myc²)w(x)
pour les bosons, et :
(12) qy’(x) = qy
pour les fermions.
SI LE BOSON y EST DE CHARGE CORPUSCULAIRE NULLE (qy = 0), SA CHARGE ONDULATOIRE (SPECTRALE) EST PARTOUT NULLE ET SA CHARGE QUANTIQUE EST DONC IDENTIQUEMENT NULLE.
SI my = qy = 0, ON ADMETTRA QU’EN VALEUR PURE, qy’(x) = (ħ/c²)w(x).
SI w(x) = 0, ON ADMETTRA QUE qy’(x) = 0 MEME SI my = 0.
SI qy ¹ 0, MAIS my = 0 ET w(x) =0, qy’(x) = ħqy/c² EN VALEUR PURE.
La table des particules actuelles ne présente aucun méson de masse corpusculaire nulle. Pour les bosons de jauge, tous les champs de jauge sont réels. Ainsi, pour les gluons, on se retrouve dans la situation n°4. Pour Z0, on se trouve dans la situation n°1.
Pour les fermions, de telles subtilités ne se posent pas : charge ondulatoire et charge corpusculaire ont même valeur.
Les équations de champs restant similaires dans les deux cas, les résultats qui leur sont relatifs restent les mêmes, il suffit de remplacer le terme « masse » par le terme « charge » et le rayon gravitationnel par le rayon de charge.
Je crois que, cette fois, j’ai fait à peu près le tour de la question.
Non : je suis passé à côté de quelque chose en première (et même en seconde) analyse. Ajout dans cette bidouille, donc.
Les fermions ne posent pas de problème (pour une fois !). Pour les bosons, en revanche, la densité de 4-courant est :
(13) ji(x) = (ħqy/my)ki(x)r(x)
où ki(x) = ¶iq(x) est le 4-vecteur d’onde. Lorsque my = 0, pour éviter les 4-courants divergents, il faut nécessairement que ki(x) º 0, quelle que soit la charge corpusculaire qy. Ceci implique q(x) = cte globalement, ce qui peut toujours se ramener à q(x) º 0 au moyen d’un décalage de phase global. Il en résulte que y(x) est réel et ce, quel que soit son spin s (forcément entier), parce que les équations de champ d’un boson de spin s ont la même forme que celles d’un boson de spin 0. Mais, si y(x) est réel, alors, en retour, ji(x) º 0, puisqu’il n’y a plus de courant de particules. En particulier, qy’(x) º 0 et lorsque l’interaction est gravitationnelle, on en déduit aussi my’(x) º 0. Nous pouvons énoncer :
LES BOSONS DE SPIN s Î N ET DE MASSE CORPUSCULAIRE mc = 0 SE PROPAGENT TOUS A v = c. LEURS CHAMPS DE PARTICULES SONT REELS ET ILS NE SONT DONC SOURCES D’AUCUNE INTERACTION. LEURS CHARGES ET MASSES ONDULATOIRES SONT PARTOUT NULLES, QUELLES QUE SOIENT LEURS CHARGES CORPUSCULAIRES qc.
C’est une pure conséquence du modèle bosonique quasi-classique en TQRC.
C’est le cas de l’interaction électromagnétique : le photon a mc = 0, v = c, Ai(em) réels, qc = 0 ; on en déduit ainsi qs = 0 (charge spectrale nulle) et ms = 0 (masse spectrale nulle) ; la charge quantique du photon est de ce fait q = (qc,qs) = (0,0) = 0 et sa masse quantique, m = (mc,ms) = (0,0) = 0. Le photon ne porte aucune charge ni aucune masse.
C’est aussi le cas du champ gluonique : le gluon est supposé avoir mc = 0 et se propager à v = c, les Ai(qcd) sont tous réels, par contre, il porte la couleur (donc, qc = r,v,b) ; on en déduit quand même qs = 0, ms = 0. le gluon ne devrait donc porter aucune caractéristique spectrale.
C’est sans doute encore le cas de la gravitation (en l’absence de relevés expérimentaux, le conditionnel reste de mise) : le graviton est supposé avoir mc = 0 et se propager à v = c. Le ou les Ai(g) sont tous réels, qc = 0, qs = ms = 0.
En revanche, ce n’est pas le cas de l’interaction faible, dans le modèle actuel : W+, W- et Z0 sont massifs et les Ai(w) réels, ce qui conduit bien à ji(x) º 0 et donc à qs = ms = 0. Cependant, la présence de masses est incompatible avec v = c. Ce seul argument laisserait entendre qu’il pourrait exister une interaction faible encore plus fondamentale, véhiculée par des bosons de masse corpusculaire nulle. Si tel était le cas, il faudrait s’attendre à ce que les règles de sélection soient très différentes de celles de QCD et sans doute beaucoup plus restrictives, puisqu’on ne trouve que 6 leptons (alors qu’on trouve plus de 200 hadrons).
En l’état actuel et au vu des difficultés expérimentales rencontrées pour monter dans les hautes énergies, un modèle d’unification des quatre interactions fondamentales et de la matière ne pourrait s’avérer que très spéculatif : les données observationnelles manquent.
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BIDOUILLE 47 : UN AUTRE PROBLEME DE FOND...
Le 07/08/2013
J’ai de nouveau compulsé ma biblio et je crains qu’il n’y ait un autre problème technique, beaucoup plus sérieux, lui.
Pour asseoir la théorie, j’ai absolument besoin que les spectres soient compacts, au même titre que les originaux biologiques. Il est en effet question de « matière spectrale », contenue dans des volumes (ou 4-volumes) spectraux compacts.
Les champs de matière ordinaire considérés en parapsychologie sont forcément tous compacts : il s’agit d’organismes biologiques. Or, le théorème de Paley-Wiener me dit que le spectre de Fourier d’une distribution à support compact ne peut être compact, en raison du fait que la transformation intégrale se laisse étendre à une fonction holomorphe à l’extérieur du domaine d’intégration. La réciproque est également vraie : si un spectre de Fourier est compact, son original ne peut l’être.
Je ne possède pas l’équivalent de ce théorème pour les ondelettes, mais je suppose qu’il en va de même, parce que l’ondelette-mère est, par construction, complexe et que la transformation intégrale admet donc elle aussi un prolongement holomorphe à tout le plan complexe.
D’ailleurs, le spectre d’un champ de matière physique contenu dans un volume V3 de l’espace ordinaire est étal (diffus), tandis que le spectre d’un champ de matière diffus est compact.
Le théorème de Paley-Wiener est donc en correspondance avec le principe d’incertitude.
Ça, c’est une VRAIE épine dans le modèle…
Alors :
- soit il n’y a rien et, dans ce cas, il faudra m’expliquer, par des arguments purement neurobiologiques, ce que j’ai relaté dans la bidouille précédente ;
- soit ce n’est pas du spectral, mais alors, qu’est-ce ?... ;
- soit il faudrait aller au-delà de la théorie spectrale… L
je vais essayer de trouver qques infos techniques…
Oui, j’ai déjà trouvé ceci : http://www.optique-ingenieur.org/fr/cours/OPI_fr_M02_C09/co/Grain_OPI_fr_M02_C09.html
?????? j’aurais pensé à tout, sauf à Wigner ! parce que je plaçais cette transfo dans le domaine nucléaire…
Enfin, qui m’apprend déjà que la transformée en ondelettes peut être encore améliorée par la transformation de Wigner et qu’il existe une transformation de Fourier fractionnaire permettant, entre autres, la résolution exacte des EDOs du 2nd ordre à coeffs variables (pas un moindre résultat !).
Qui me fait surtout comprendre que l’analyse spectrale n’en est pas encore au bout de ses possibilités… et qu’il me faut maintenant y regarder d’encore plus près, surtout dans les nouveautés.
Parce que, pour contourner Paley-Wiener, il faudrait, soit une transfo intégrale qui n’admette aucun prolongement analytique ou holomorphe, ce qui reviendrait à trouver des noyaux C¥ sur le domaine d’intégration et singuliers en dehors de lui (…), soit abandonner les transfos intégrales et chercher des transformations non linéaires.
Sauf qu’en l’état, toute la théorie de la mesure est encore fondée sur la théorie de l’intégration… on n’y est donc pas encore…
Ça reviendrait, en extrapolant, à trouver la « solution-miracle » du matheux : la fameuse extension de l’intégrale qui permettrait de calculer explicitement les solutions d’équas diffs non linéaires…
A voir. Quelque part, il y a une logique là-dedans : quand on modélise un système évolutif complexe, on abandonne la linéarité pour la non-linéarité induite par la rétroaction et le non-équilibre. Si l’on cherche à faire de même avec du spectral, il est vrai que les transformations intégrales, quelles qu’elles soient, s’avèrent soudainement peu convaincantes…
M’intéresse, ça… J
BIDOUILLE 46 : LA SCIENCE, HONNÊTEMENT.
Le 06/08/2013
Au fur et à mesure que mes travaux avancent, de plus en plus de gens doivent se dire : il devient de plus en plus sceptique...
Non : je m’efforce de devenir de plus en plus objectif. Objectif et impartial.
La théorie que je développe aujourd’hui est une parmi tant d’autres, c’est seulement celle qui me semble la plus crédible de toutes celles que j’ai essayées. Malgré cela, peut-être que je suis complètement à côté de la plaque…
Je vois ce que, moi, j’ai pu observer et constater, pas seulement dans l’expérience EMI et je cherche à comprendre.
Je crois me souvenir que j’ai déjà énuméré, par ailleurs, les phénomènes auxquels j’ai été confronté, chacun en pensera ce qu’il veut.
Celui qui me semble le plus caractéristique de tous, c’est celui où j’ai pu, à de nombreuses reprises, non seulement entendre nettement, mais compter, le nombre de marches montées ou descendues, sans voir personne. Ça, c’est assez difficile à expliquer par la science actuelle.
Je reprends brièvement l’histoire. Quand j’étais enfant (et adolescent, même), mes parents et moi avions tous trois nos chambres au 1er étage d’une maison à 2 étages, mais avec un palier intermédiaire entre le rez-de-chaussée et le 1er étage proprement dit, un grenier qui s’étendait sur toute la maison et une cave. La porte de ma chambre restait ouverte sur le palier toute la nuit, mon chien dormait dans son panier entre les chambres et face aux deux escaliers, celui qui montait au grenier et celui qui montait du rez-de-chaussée, en passant, donc, par ce palier intermédiaire. Les nuits où je m’étais réveillé un peu avant que le phénomène ne se produise, je pouvais entendre distinctement craquer les marches depuis la 1ère, au niveau du grenier, jusqu’à celle aboutissant sur le palier, devant le panier de mon chien, qui se mettait à chaque fois à grogner et de plus en plus fort à mesure que les craquements se rapprochaient de lui, puis la 2ème volée de marche, de la porte de ma chambre au palier intermédiaire, puis la 3ème volée de marches, de ce palier au rez-de-chaussée. En montée ou en descente. Souvent, je prenais le phénomène « à la volée », car c’était les grognements de mon chien qui me réveillaient. Mais, une nuit, j’ai pu les compter exactement.
Et il ne manquait pas une seule marche.
Si cela avait été l’un de mes parents ou même mon chien, je l’aurais vu tout de suite : ma tête de lit donnait sur le couloir !
Je n’ai jamais vu personne.
Par contre, des « sensations de présence », ça, c’était courant, quasi-quotidien même.
La plupart du temps, c’était lié à une baisse notable de la température, que les radiateurs ne parvenaient pas à compenser. Ç’a été noté par mes copains de primaire, quand ils sont venus fêter un anniversaire à la maison. Et on était au mois de juin, puisque je suis du 24. Je sais bien que les mois de juin, dans le Nord, c’est pas la canicule, mais on s’y habitue, surtout quand on y grandit et on note une différence de température.
Et le coup de la lampe de chevet, notable celui-là aussi, que j’allumais tous les soirs en allant me coucher et que je retrouve un soir, en sortant des toilettes, éteinte avec la prise débranchée ! Grosse frayeur sur ce coup-là, même si j’étais habitué à des choses un peu insolites depuis l’emménagement, quelques années auparavant. Mais j’étais encore petit, j’ai déboulé en bas, dans le salon, où mes parents regardaient un film, je me suis fait engueuler, ma mère est monté, a rebranché ma prise… et m’a dit de faire attention où je mettais mes pantoufles la prochaine fois…
7-8 ans, ça a duré, l’ensemble. A la fin : saturation. Je me rebellais même contre les phénomènes, parce que j’en avais marre, mes peurs enfantines étaient passées et puis, l’adolescent, c’est la période de rébellion. Ça me mettait donc plutôt en colère.
Tout ça, QUI pourrait, à l’heure actuelle, me l’expliquer sur des bases scientifiques, autrement qu’en me disant que la casbah était « habitée » ? Merci, j’étais au courant !
Alors, quand je m’emmerde, bin je construis des théories… J
Qui me disent ce qui est cohérent et ce qui ne l’est pas.
Parce que, quoi qu’en disent les « sceptiques de la science », le cerveau humain et la civilisation qu’il a créée raisonne pierre par pierre : on n’invente pas une théorie « à partir de rien ». On construit. Et ce qu’on ajoute doit cadrer avec l’existant.
Ma théorie actuelle me dit qu’on ne peut observer visuellement les « fantômes ». Qu’il faut des appareils spécifiques pour cela.
Et moi, je n’ai jamais visualisé de « fantôme » ou de « présence fantomatique », où que ce soit dans cette maison, ce qui ne m’a pas empêché de connaître des événements « pas très normaux ».
Qu’on pourrait attribuer à du « poltergeist » s’ils n’avaient pas eu d’autres témoins, absolument pas informés (je m’en gardais bien, je n’aurais plus eu un copain à la maison !)
Les pages de nos magazines sont bourrées d’annonces de voyance. J’invite tous ces « médiums à fric » à se rendre à cette adresse, toujours debout d’ailleurs, et on comptera le nombre de jours qu’ils y tiendront… :))
Quand vous rentrez de l’école (par exemple) et que, depuis la rue, vous percevez déjà une présence, comme si on vous scrutait depuis la fenêtre de la salle de bains, au 1er étage, on vous souhaite la bienvenue de suite…
Le plus dur est sans doute que, plus vous grandissez, plus vous vous dites que vos sens vous abusent. Parce que l’écrasante majorité des phénomènes se réduit à des sensations. Donc, tant mieux que certains d’entre eux aient donné lieu à des vérifications immédiates et directes, sans ambiguïté. Et tant mieux que d’autres personnes se soient plaintes du lieu, sans pouvoir définir pourquoi.
Je me fous totalement de finir un jour dans les annales de la science. Ou dans les manuels scolaires. Ce qui m’intéresse, c’est d’être honnête. Et de trouver des explications qui, au moins, me satisfassent.
Qu’au moins, on ne puisse pas me reprocher de bidouiller des théories pour confirmer mes élucubrations persos.
Ça tient la route, je conserve ; ça barre en couille, je vire. Et je recommence.
Aujourd’hui, beaucoup d’autres préoccupations plus « terre-à-terre » sont venues et viennent se greffer là-dessus, ce qui diminue considérablement mon temps de travail et, de ce fait, de concentration. Je fais pas mal d’erreurs de concentration. Si ce n’est que ça… ça se rectifie.
Je me dis que, tant que ça en reste là… ce n’est pas grave.
Que l’important, c’est d’être en paix avec sa conscience et de ne pas prendre les gens pour des imbéciles.
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BIDOUILLE 45 : OH, LA CONFUSION DES GENRES !... :)
Le 06/08/2013
Ouaich : GROSSE CONFUSION DES GENRES. Je n’en assumerai pas, pour une fois, la totalité des responsabilités, je clame des circonstances atténuantes : les calculs de microphysique ayant pour objectif principal la mesure d’événements, je suis habitué aux calculs de moyennes, non de spectres. C’est la raison pour laquelle je n’ai voulu retenir que le carré du module de la « fonction d’onde » quantique, à savoir, les « noyaux intégraux ». Alors, je ne retire pas les bidouilles précédentes, elles laisseront la trace de certains raisonnements, mais j’aurais pu m’éviter beaucoup de complications inutiles si j’avais raisonné à partir des fonctions d’onde quantiques. Correction de tir, donc, dans cette bidouille.
En place de rt et de son réciproque h, on prend la fonction à valeurs complexes yt telle que rt = ytyt*, on part d’un processus ordinaire x(t), que l’on étend en un processus :
(1) Z(t,ts) = òR x(t’)yt*[(t’-t)/ts]dt’/ts1/2
à valeurs complexes, maintenant. Le noyau intégral yt est dans L1 Ç L² et on suppose que x(t) est dans L². rt étant en s-1, yt sera en s-1/2 de sorte que Z(t,ts) s’exprime bien dans les mêmes unités que x(t). Soit F(yt)(ts) la transformée de Fourier de yt et :
(2) K = òR |F(yt)(ts)|²dts/ts < ¥
un réel fini, mesuré en s-1. Alors :
(3) x(t’) = K-1òòR² Z(t,ts)yt[(t’-t)/ts]dtdts/ts5/2
est la formule de reconstruction de l’original x(t). Il suffisait donc d’appliquer l’analyse par ondelettes à la fonction d’onde quantique pour retrouver tout de suite les formules cherchées. Seulement, mon « processus quantique » Z(t,ts), qui est bien quantique, puisqu’il hérite de la nature quantique de yt prend une toute autre signification physique :
Z(t,ts) EST LE SPECTRE EN TEMPS REEL DE x(t). IL FOURNIT L’INFORMATION SUR LA PERIODE ts AUTOUR DE L’INSTANT t.
Ce n’est plus du tout la même chose… Les coefficients Z(t,ts) sont locaux, la formule (1) est bien un produit de convolution, mais le spectre ne se limite pas à Z(0,ts), il couvre en réalité tout le plan temporel (t,ts). Par contre, lorsque ts = 0, Z(t,0) = x(t).
D’autre part, il est faux que ts = òR trt(t,ts)dt. En fait, on a t0 (ordinaire !) = òR trt(t-t0,ts)dt, de sorte que òR trt(t,ts)dt = 0.
Conséquence directe de la « nouvelle » signification physique de Z(t,ts) :
L’ARME ABSOLUE ANTI-CHARLATANS, EN PARAPSYCHOLOGIE, S’AVERE ETRE, DANS LE CADRE DE LA PRESENTE THEORIE, L’ANALYSEUR SPECTRAL PAR ONDELETTES.
En effet, s’il s’agit bien du spectre d’un organisme biologique (et, pour le moment, je ne vois toujours pas ce que ce pourrait bien être d’autre), l’analyseur par ondelettes doit pouvoir le détecter et le représenter visuellement en temps réel. Si l’analyseur ne détecte rien, c’est qu’il n’y a rien. En tous cas, pas à l’endroit désigné. Simple et rapide. Sans risque d’artefact.
Notez que le principe d’incertitude et donc les limites d’extension en temps et en période de la fonction d’onde sont contenus dans les expressions (1) et (3). Comme il y a conservation de l’énergie (des signaux), l’énergie du spectre sera égale à celle de l’original.
Un autre aspect semble conforter l’hypothèse spectrale : nous n’observons pas directement les spectres de nos signaux, il nous faut des appareils spécifiques pour cela. De la même manière, on n’observe pas, dans la vie courante, de « spectres désincarnés ».
A 2n variables, on a vu (bidouille 43) les différents types de couplage possibles. Il faudrait seulement les redéfinir. Refaisons-le pour 4 variables, soit maintenant pour un processus :
(4) Z(t1,t2,ts1,ts2) = òòR² x(t1’,t2’)yt*[(t1’-t1)/ts1,(t2’-t2)/ts2]dt1’dt2’/(ts1ts2)1/2
car yt s’exprime maintenant en s-1. On n’a plus besoin de se casser la tête à chercher des explications physiques aux différentes possibilités, il suffit à présent de se dire que Z(t1,t2,ts1,ts2) est le spectre temps réels pour ts1 autour de t1 et ts2 autour de t2.
Ça paraît tellement plus simple, désormais, que je ne vois plus trop quoi ajouter… J
Si on passe en variables de champs, il est facile de voir qu’après séparation d’avec le corps biologique, un corps spectral peut, soit s’y recoupler (mort clinique avec retour à la vie), soit se recoupler à un tout autre champ, y compris de matière inerte : il suffit de considérer deux champs ordinaires de nature différentes, U1(x) et U2(x) ; les processus f[U1(x),U2(x)] seront couplés à un noyau y[U1(x)/Us1(xs) , U2(x)/Us2(xs)] pour donner un spectre W[U1(x)/Us1(xs) , U2(x)/Us2(xs)]. Il suffit de renommer les variables et changer de cadre de travail. En revanche, xs, Us1(xs) et Us2(xs) seront plutôt ici les spectres de Fourier de x, U1(x) et U2(x).
En théorie donc, un corps spectral peut se recoupler à tout… ou à rien : Z(0,0,0,ts2) ne le recouple à rien…
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BIDOUILLE 44 : QUELQUES COMPLEMENTS SUR LES NOYAUX
Le 24/07/2013
Cette bidouille fait un peu office de « formulaire de résultats ». Les formules obtenues sont faciles à vérifier, elles approfondissent un peu plus les propriétés des noyaux intégraux.
Nous avons défini les noyaux rt(t,ts) et ht(t,ts) de manière à avoir :
(1) ts = òt trt(t,ts)dt , t = òts tsht(ts,t)dts
En conséquence,
LES NOYAUX QUANTIQUES COUPLENT LE TEMPS ORDINAIRE AU TEMPS SPECTRAL.
Il en va de même, naturellement, pour l’espace, l’espace-temps, les espaces fonctionnels, avec leurs homologues spectraux. Par extension, on peut définir un « temps quantique » :
(2) T(t,ts) = òt’ t’rt(t’-t,ts)dt’ = òts’ ts’ht(ts-ts’,t)dts’
qui s’exprimera encore en secondes. On peut construire de même une « longueur ou distance quantique » X(t,ts) exprimée en mètres et ainsi, construire un espace quantique et un espace-temps quantique, soit à partir d’originaux ordinaires, soit à partir de cadres spectraux.
Posons maintenant :
(3) rt(t,ts) = Kexp[-a(t/ts)]/ts
(4) ht(ts,t) = Ksexp[-b(ts/t)]/t
K et Ks étant des constantes de normalisation, sans unité. Sans avoir besoin d’effectuer un calcul explicite, foncièrement compliqué dans le cas général, une simple analyse dimensionnelle montre que tout processus quantique X(t,ts) imite le comportement de ses noyaux. C’est ce qui justifie que toute la quantique tourne autour de ses noyaux. Ainsi,
(5) T(t,ts) = Ktsexp[-a(t/ts)] = Kstexp[-b(ts/t)]
avec a (resp. b) du même ordre que a (resp. b). Explicitement :
(6a) a(t/ts) = Sn=1N (an/n!)(t/ts)n => a(t/ts) = Sn=1N (an/n!)(t/ts)n
(6b) b(ts/t) = Sn=1N (bn/n!)(ts/t)n => b(ts/t) = Sn=1N (bn/n!)(ts/t)n
Autrement dit, seuls les coefficients changent, pas les puissances. Très pratique. Bien sûr, la difficulté réside dans le calcul explicite de ces coefficients an (resp. bn) à partir des an (resp. bn). Mais, là, je ferai preuve d’une lâcheté sans pareille : c’est le problème des matheux appliqués… dans le cadre de recherches théoriques, notamment sur les structures et leurs implications physiques, il nous suffit d’établir (6), ainsi que :
(7) (t¶/¶t + ts¶/¶ts)[a(t/ts), b(ts/t)] = 0
conséquence immédiate de l’équation des noyaux :
(8) (t¶/¶t + ts¶/¶ts + Id)[rt(t,ts)dt , ht(ts,t)] = 0
X(t,ts) obéissant à la même équation aux dérivées partielles que les noyaux, on établit facilement l’expression suivante :
(9a) [Sn=0N CnNtN-ntsn¶N/¶tN-n¶tsn]X(t,ts) = (2/3)(-1)NN!X(t,ts) , N ³ 3
Tandis que :
(9b) (t²¶²/¶t² + 2tts¶²/¶t¶ts + ts²¶²/¶ts²)X(t,ts) = 2X(t,ts)
Utilité ? Esthétique… :)) je n’en ai pas trouvé d’autres pour l’instant. La formule m’a plu, car elle a de la gueule.
Il faut être aveugle, incapable ou, comme moi, parfois passablement dissipé pour ne pas réaliser aussitôt que, dans le cas général, le spectre de dnx(t)/dtn n’est pas égal à xs(ts)/tsn. Cette relation ne vaut que dans le cas où a(t/ts) [et donc, b(ts/t)] est linéaire. Or, moi, j’aime bien xs(ts)/tsn, parce que je préfère les expressions simples. Qu’à cela ne tienne, on n’a qu’à introduire un opérateur dérivé Dt tel que l’on continue à avoir :
(10) òt Dtnx(t)rt(t,ts)dt = xs(ts)/tsn
Et, pour n = 1, on trouve :
(11) Dt = d/dt - ¶a(t/ts)/¶t + Id/ts = d/dt – (¶/¶t)[a(t/ts) – t/ts]
expression qui semble a priori évidente, puisque a(t/ts) – t/ts mesure l’écart par rapport à la situation linéaire. En effet, pour a(t/ts) = t/ts, on retrouve bien Dt = d/dt. D’autre part, le calcul direct de (10) pour n = 1 donne :
òt Dtx(t)rt(t,ts)dt = òt (¶/¶t)[x(t)rt(t,ts)] + òt x(t)rt(t,ts)dt/ts = [x(t)rt(t,ts)]t + xs(ts)/ts = xs(ts)/ts
puisque les fonctions x(t) sont prises telles qu’il n’y ait pas de conditions aux bords. On établit de même :
(12) òts Dtsnxs(ts)ht(ts,t)dts = x(t)/tn
(13) Dts = d/dts - ¶b(ts/t)/¶ts + Id/t = d/dts – (¶/¶ts)[b(ts/t) – ts/t]
De (11) et (13), on tire aussitôt :
(14) Dta(t/ts) = a(t/ts)/ts
(15) Dtsb(ts/t) = b(ts/t)/t
Du point de vue physique, les quotients d’ordre 2 du type x²/2xs², rapports de distances au carré, se ramènent à des rapports d’inerties : (inertie ordinaire ½ mx²)/(inertie spectrale ½ msxs²), à condition toutefois de se limiter à des masses constantes, car alors m = ms. C’est ce genre de quotient que l’on trouve dans l’expression du mode fondamental de l’oscillateur harmonique quantique. Maintenant, on aimerait bien ramener Dt à une dérivée covariante, de manière à recoller à la théorie du champ. En TQRC, par exemple, on va trouver une expression 4D du genre :
a(xi/xis) = Si=03 [xi/xsi + (q/ħ)ò Ai(x)dxi]
différente en raison du fait que l’on paramétrise suivant xi, de sorte que les variables spectrales sont en fait des fonctions des xi. Ceci revient, en fin de compte, à tout ramener au niveau ordinaire de réalité, ce qui se conçoit. Je préfère, par symétrie et complétion, raisonner avec des xi et des xsi indépendants. Ce qui me conduit plutôt à des rapports (ordinaires)/(spectraux). Par exemple, (inertie ordinaire)/(son image spectrale) ou bien (action ordinaire)/(son image spectrale) ou encore (énergie ordinaire)/(son image spectrale). En variables temps, t/ts est bien un rapport de ce genre. Seulement, si je prends une expression du genre :
a(t/ts) = t/ts + y(t)/ys(ts)
je n’ai plus de rapports de puissances t/ts d’ordres > 1 et je tourne un peu en rond, car ce qui couple y(t) à son spectre est forcément un noyau intégral…
De plus, dans l’argument établi en TQRC, ħ est une constante, qui plus est universelle. On voit mal toute une classe de fonctions dont les spectres seraient tous égaux à ħ…
Il faut donc peut-être considérer Dt et Dts comme différentes des dérivées covariantes construites à l’aide de potentiels de champs. Après tout, a(t/ts) et b(ts/t) sont foncièrement quantiques, il faudrait, de ce fait, leur associer des potentiels quantiques de champs. Or, c’est ce que je viens de souligner : c’est le serpent qui se mord la queue…
Du coup, je n’ai pour l’instant pas grand-chose d’autre à proposer sur une origine physique des arguments a(.) et b(.). Ce ne sont pas des phases, puisque nous travaillons avec les carrés des amplitudes rt et ht. Ce sont des facteurs d’échelle, soit, quant à leur origine physique…
C’est tout qu’est-ce que je peux dire pour le moment. :))
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Nice blog :) Don't stop! <3