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BIDOUILLE 46 : LA SCIENCE, HONNÊTEMENT.

Le 06/08/2013

Au fur et à mesure que mes travaux avancent, de plus en plus de gens doivent se dire : il devient de plus en plus sceptique...

Non : je m’efforce de devenir de plus en plus objectif. Objectif et impartial.

La théorie que je développe aujourd’hui est une parmi tant d’autres, c’est seulement celle qui me semble la plus crédible de toutes celles que j’ai essayées. Malgré cela, peut-être que je suis complètement à côté de la plaque…

Je vois ce que, moi, j’ai pu observer et constater, pas seulement dans l’expérience EMI et je cherche à comprendre.

Je crois me souvenir que j’ai déjà énuméré, par ailleurs, les phénomènes auxquels j’ai été confronté, chacun en pensera ce qu’il veut.

Celui qui me semble le plus caractéristique de tous, c’est celui où j’ai pu, à de nombreuses reprises, non seulement entendre nettement, mais compter, le nombre de marches montées ou descendues, sans voir personne. Ça, c’est assez difficile à expliquer par la science actuelle.

Je reprends brièvement l’histoire. Quand j’étais enfant (et adolescent, même), mes parents et moi avions tous trois nos chambres au 1er étage d’une maison à 2 étages, mais avec un palier intermédiaire entre le rez-de-chaussée et le 1er étage proprement dit, un grenier qui s’étendait sur toute la maison et une cave. La porte de ma chambre restait ouverte sur le palier toute la nuit, mon chien dormait dans son panier entre les chambres et face aux deux escaliers, celui qui montait au grenier et celui qui montait du rez-de-chaussée, en passant, donc, par ce palier intermédiaire. Les nuits où je m’étais réveillé un peu avant que le phénomène ne se produise, je pouvais entendre distinctement craquer les marches depuis la 1ère, au niveau du grenier, jusqu’à celle aboutissant sur le palier, devant le panier de mon chien, qui se mettait à chaque fois à grogner et de plus en plus fort à mesure que les craquements se rapprochaient de lui, puis la 2ème volée de marche, de la porte de ma chambre au palier intermédiaire, puis la 3ème volée de marches, de ce palier au rez-de-chaussée. En montée ou en descente. Souvent, je prenais le phénomène « à la volée », car c’était les grognements de mon chien qui me réveillaient. Mais, une nuit, j’ai pu les compter exactement.

Et il ne manquait pas une seule marche.

Si cela avait été l’un de mes parents ou même mon chien, je l’aurais vu tout de suite : ma tête de lit donnait sur le couloir !

Je n’ai jamais vu personne.

Par contre, des « sensations de présence », ça, c’était courant, quasi-quotidien même.

La plupart du temps, c’était lié à une baisse notable de la température, que les radiateurs ne parvenaient pas à compenser. Ç’a été noté par mes copains de primaire, quand ils sont venus fêter un anniversaire à la maison. Et on était au mois de juin, puisque je suis du 24. Je sais bien que les mois de juin, dans le Nord, c’est pas la canicule, mais on s’y habitue, surtout quand on y grandit et on note une différence de température.

Et le coup de la lampe de chevet, notable celui-là aussi, que j’allumais tous les soirs en allant me coucher et que je retrouve un soir, en sortant des toilettes, éteinte avec la prise débranchée ! Grosse frayeur sur ce coup-là, même si j’étais habitué à des choses un peu insolites depuis l’emménagement, quelques années auparavant. Mais j’étais encore petit, j’ai déboulé en bas, dans le salon, où mes parents regardaient un film, je me suis fait engueuler, ma mère est monté, a rebranché ma prise… et m’a dit de faire attention où je mettais mes pantoufles la prochaine fois…

7-8 ans, ça a duré, l’ensemble. A la fin : saturation. Je me rebellais même contre les phénomènes, parce que j’en avais marre, mes peurs enfantines étaient passées et puis, l’adolescent, c’est la période de rébellion. Ça me mettait donc plutôt en colère.

 

Tout ça, QUI pourrait, à l’heure actuelle, me l’expliquer sur des bases scientifiques, autrement qu’en me disant que la casbah était « habitée » ? Merci, j’étais au courant !

 

Alors, quand je m’emmerde, bin je construis des théories… J

Qui me disent ce qui est cohérent et ce qui ne l’est pas.

Parce que, quoi qu’en disent les « sceptiques de la science », le cerveau humain et la civilisation qu’il a créée raisonne pierre par pierre : on n’invente pas une théorie « à partir de rien ». On construit. Et ce qu’on ajoute doit cadrer avec l’existant.

 

Ma théorie actuelle me dit qu’on ne peut observer visuellement les « fantômes ». Qu’il faut des appareils spécifiques pour cela.

Et moi, je n’ai jamais visualisé de « fantôme » ou de « présence fantomatique », où que ce soit dans cette maison, ce qui ne m’a pas empêché de connaître des événements « pas très normaux ».

Qu’on pourrait attribuer à du « poltergeist » s’ils n’avaient pas eu d’autres témoins, absolument pas informés (je m’en gardais bien, je n’aurais plus eu un copain à la maison !)

 

Les pages de nos magazines sont bourrées d’annonces de voyance. J’invite tous ces « médiums à fric » à se rendre à cette adresse, toujours debout d’ailleurs, et on comptera le nombre de jours qu’ils y tiendront… :))

Quand vous rentrez de l’école (par exemple) et que, depuis la rue, vous percevez déjà une présence, comme si on vous scrutait depuis la fenêtre de la salle de bains, au 1er étage, on vous souhaite la bienvenue de suite

 

Le plus dur est sans doute que, plus vous grandissez, plus vous vous dites que vos sens vous abusent. Parce que l’écrasante majorité des phénomènes se réduit à des sensations. Donc, tant mieux que certains d’entre eux aient donné lieu à des vérifications immédiates et directes, sans ambiguïté. Et tant mieux que d’autres personnes se soient plaintes du lieu, sans pouvoir définir pourquoi.

 

Je me fous totalement de finir un jour dans les annales de la science. Ou dans les manuels scolaires. Ce qui m’intéresse, c’est d’être honnête. Et de trouver des explications qui, au moins, me satisfassent.

Qu’au moins, on ne puisse pas me reprocher de bidouiller des théories pour confirmer mes élucubrations persos.

Ça tient la route, je conserve ; ça barre en couille, je vire. Et je recommence.

 

Aujourd’hui, beaucoup d’autres préoccupations plus « terre-à-terre » sont venues et viennent se greffer là-dessus, ce qui diminue considérablement mon temps de travail et, de ce fait, de concentration. Je fais pas mal d’erreurs de concentration. Si ce n’est que ça… ça se rectifie.

Je me dis que, tant que ça en reste là… ce n’est pas grave.

 

Que l’important, c’est d’être en paix avec sa conscience et de ne pas prendre les gens pour des imbéciles.

 

 

BIDOUILLE 45 : OH, LA CONFUSION DES GENRES !... :)

Le 06/08/2013

Ouaich : GROSSE CONFUSION DES GENRES. Je n’en assumerai pas, pour une fois, la totalité des responsabilités, je clame des circonstances atténuantes : les calculs de microphysique ayant pour objectif principal la mesure d’événements, je suis habitué aux calculs de moyennes, non de spectres. C’est la raison pour laquelle je n’ai voulu retenir que le carré du module de la « fonction d’onde » quantique, à savoir, les « noyaux intégraux ». Alors, je ne retire pas les bidouilles précédentes, elles laisseront la trace de certains raisonnements, mais j’aurais pu m’éviter beaucoup de complications inutiles si j’avais raisonné à partir des fonctions d’onde quantiques. Correction de tir, donc, dans cette bidouille.

 

En place de rt et de son réciproque h, on prend la fonction à valeurs complexes yt telle que rt = ytyt*, on part d’un processus ordinaire x(t), que l’on étend en un processus :

 

(1)          Z(t,ts) = òR x(t’)yt*[(t’-t)/ts]dt’/ts1/2

 

à valeurs complexes, maintenant. Le noyau intégral yt est dans L1 Ç L² et on suppose que x(t) est dans L². rt étant en s-1, yt sera en s-1/2 de sorte que Z(t,ts) s’exprime bien dans les mêmes unités que x(t). Soit F(yt)(ts) la transformée de Fourier de yt et :

 

(2)          K = òR |F(yt)(ts)|²dts/ts < ¥

 

un réel fini, mesuré en s-1. Alors :

 

(3)          x(t’) = K-1òòR² Z(t,ts)yt[(t’-t)/ts]dtdts/ts5/2

 

est la formule de reconstruction de l’original x(t). Il suffisait donc d’appliquer l’analyse par ondelettes à la fonction d’onde quantique pour retrouver tout de suite les formules cherchées. Seulement, mon « processus quantique » Z(t,ts), qui est bien quantique, puisqu’il hérite de la nature quantique de yt prend une toute autre signification physique :

 

Z(t,ts) EST LE SPECTRE EN TEMPS REEL DE x(t). IL FOURNIT L’INFORMATION SUR LA PERIODE ts AUTOUR DE L’INSTANT t.

 

Ce n’est plus du tout la même chose… Les coefficients Z(t,ts) sont locaux, la formule (1) est bien un produit de convolution, mais le spectre ne se limite pas à Z(0,ts), il couvre en réalité tout le plan temporel (t,ts). Par contre, lorsque ts = 0, Z(t,0) = x(t).

D’autre part, il est faux que ts = òR trt(t,ts)dt. En fait, on a t0 (ordinaire !) = òR trt(t-t0,ts)dt, de sorte que òR trt(t,ts)dt = 0.

Conséquence directe de la « nouvelle » signification physique de Z(t,ts) :

 

L’ARME ABSOLUE ANTI-CHARLATANS, EN PARAPSYCHOLOGIE, S’AVERE ETRE, DANS LE CADRE DE LA PRESENTE THEORIE, L’ANALYSEUR SPECTRAL PAR ONDELETTES.

 

En effet, s’il s’agit bien du spectre d’un organisme biologique (et, pour le moment, je ne vois toujours pas ce que ce pourrait bien être d’autre), l’analyseur par ondelettes doit pouvoir le détecter et le représenter visuellement en temps réel. Si l’analyseur ne détecte rien, c’est qu’il n’y a rien. En tous cas, pas à l’endroit désigné. Simple et rapide. Sans risque d’artefact.

Notez que le principe d’incertitude et donc les limites d’extension en temps et en période de la fonction d’onde sont contenus dans les expressions (1) et (3). Comme il y a conservation de l’énergie (des signaux), l’énergie du spectre sera égale à celle de l’original.

Un autre aspect semble conforter l’hypothèse spectrale : nous n’observons pas directement les spectres de nos signaux, il nous faut des appareils spécifiques pour cela. De la même manière, on n’observe pas, dans la vie courante, de « spectres désincarnés ».

A 2n variables, on a vu (bidouille 43) les différents types de couplage possibles. Il faudrait seulement les redéfinir. Refaisons-le pour 4 variables, soit maintenant pour un processus :

 

(4)          Z(t1,t2,ts1,ts2)  = òòR² x(t1’,t2’)yt*[(t1’-t1)/ts1,(t2’-t2)/ts2]dt1’dt2’/(ts1ts2)1/2

 

car yt s’exprime maintenant en s-1. On n’a plus besoin de se casser la tête à chercher des explications physiques aux différentes possibilités, il suffit à présent de se dire que Z(t1,t2,ts1,ts2) est le spectre temps réels pour ts1 autour de t1 et ts2 autour de t2.

 

Ça paraît tellement plus simple, désormais, que je ne vois plus trop quoi ajouter… J

Si on passe en variables de champs, il est facile de voir qu’après séparation d’avec le corps biologique, un corps spectral peut, soit s’y recoupler (mort clinique avec retour à la vie), soit se recoupler à un tout autre champ, y compris de matière inerte : il suffit de considérer deux champs ordinaires de nature différentes, U1(x) et U2(x) ; les processus f[U1(x),U2(x)] seront couplés à un noyau y[U1(x)/Us1(xs) , U2(x)/Us2(xs)] pour donner un spectre W[U1(x)/Us1(xs) , U2(x)/Us2(xs)]. Il suffit de renommer les variables et changer de cadre de travail. En revanche, xs, Us1(xs) et Us2(xs) seront plutôt ici les spectres de Fourier de x, U1(x) et U2(x).

 

En théorie donc, un corps spectral peut se recoupler à tout… ou à rien : Z(0,0,0,ts2) ne le recouple à rien…

 

 

 

BIDOUILLE 44 : QUELQUES COMPLEMENTS SUR LES NOYAUX

Le 24/07/2013

Cette bidouille fait un peu office de « formulaire de résultats ». Les formules obtenues sont faciles à vérifier, elles approfondissent un peu plus les propriétés des noyaux intégraux.

Nous avons défini les noyaux rt(t,ts) et ht(t,ts) de manière à avoir :

 

(1)          ts = òt trt(t,ts)dt  ,  t = òts tsht(ts,t)dts

 

En conséquence,

 

LES NOYAUX QUANTIQUES COUPLENT LE TEMPS ORDINAIRE AU TEMPS SPECTRAL.

 

Il en va de même, naturellement, pour l’espace, l’espace-temps, les espaces fonctionnels, avec leurs homologues spectraux. Par extension, on peut définir un « temps quantique » :

 

(2)          T(t,ts) = òt’ t’rt(t’-t,ts)dt’ = òts’ tsht(ts-ts’,t)dts

 

qui s’exprimera encore en secondes. On peut construire de même une « longueur ou distance quantique » X(t,ts) exprimée en mètres et ainsi, construire un espace quantique et un espace-temps quantique, soit à partir d’originaux ordinaires, soit à partir de cadres spectraux.

Posons maintenant :

 

(3)          rt(t,ts) = Kexp[-a(t/ts)]/ts

(4)          ht(ts,t) = Ksexp[-b(ts/t)]/t

 

K et Ks étant des constantes de normalisation, sans unité. Sans avoir besoin d’effectuer un calcul explicite, foncièrement compliqué dans le cas général, une simple analyse dimensionnelle montre que tout processus quantique X(t,ts) imite le comportement de ses noyaux. C’est ce qui justifie que toute la quantique tourne autour de ses noyaux. Ainsi,

 

(5)          T(t,ts) = Ktsexp[-a(t/ts)] = Kstexp[-b(ts/t)]

 

avec a (resp. b) du même ordre que a (resp. b). Explicitement :

 

(6a)  a(t/ts) = Sn=1N (an/n!)(t/ts)n  =>  a(t/ts) = Sn=1N (an/n!)(t/ts)n

(6b)  b(ts/t) = Sn=1N (bn/n!)(ts/t)n  =>  b(ts/t) = Sn=1N (bn/n!)(ts/t)n

 

Autrement dit, seuls les coefficients changent, pas les puissances. Très pratique. Bien sûr, la difficulté réside dans le calcul explicite de ces coefficients an (resp. bn) à partir des an (resp. bn). Mais, là, je ferai preuve d’une lâcheté sans pareille : c’est le problème des matheux appliqués… dans le cadre de recherches théoriques, notamment sur les structures et leurs implications physiques, il nous suffit d’établir (6), ainsi que :

 

(7)     (t/t + ts/ts)[a(t/ts), b(ts/t)] = 0

 

conséquence immédiate de l’équation des noyaux :

 

(8)     (t/t + ts/ts + Id)[rt(t,ts)dt , ht(ts,t)] = 0

 

X(t,ts) obéissant à la même équation aux dérivées partielles que les noyaux, on établit facilement l’expression suivante :

 

(9a)  [Sn=0N CnNtN-ntsnN/tN-ntsn]X(t,ts) = (2/3)(-1)NN!X(t,ts)  ,  N ³ 3

 

Tandis que :

 

(9b)  (t²²/t² + 2tts²/tts + ts²²/ts²)X(t,ts) = 2X(t,ts)

 

Utilité ? Esthétique… :)) je n’en ai pas trouvé d’autres pour l’instant. La formule m’a plu, car elle a de la gueule.

Il faut être aveugle, incapable ou, comme moi, parfois passablement dissipé pour ne pas réaliser aussitôt que, dans le cas général, le spectre de dnx(t)/dtn n’est pas égal à xs(ts)/tsn. Cette relation ne vaut que dans le cas où a(t/ts) [et donc, b(ts/t)] est linéaire. Or, moi, j’aime bien xs(ts)/tsn, parce que je préfère les expressions simples. Qu’à cela ne tienne, on n’a qu’à introduire un opérateur dérivé Dt tel que l’on continue à avoir :

 

(10)          òt Dtnx(t)rt(t,ts)dt = xs(ts)/tsn

 

Et, pour n = 1, on trouve :

 

(11)          Dt = d/dt - a(t/ts)/t + Id/ts = d/dt – (/t)[a(t/ts) – t/ts]

 

expression qui semble a priori évidente, puisque a(t/ts) – t/ts mesure l’écart par rapport à la situation linéaire. En effet, pour a(t/ts) = t/ts, on retrouve bien Dt = d/dt. D’autre part, le calcul direct de (10) pour n = 1 donne :

 

òt Dtx(t)rt(t,ts)dt = òt (/t)[x(t)rt(t,ts)] + òt x(t)rt(t,ts)dt/ts = [x(t)rt(t,ts)]t + xs(ts)/ts = xs(ts)/ts

 

puisque les fonctions x(t) sont prises telles qu’il n’y ait pas de conditions aux bords. On établit de même :

 

(12)          òts Dtsnxs(ts)ht(ts,t)dts = x(t)/tn

(13)          Dts = d/dts - b(ts/t)/ts + Id/t = d/dts – (/ts)[b(ts/t) – ts/t]

 

De (11) et (13), on tire aussitôt :

 

(14)          Dta(t/ts) = a(t/ts)/ts

(15)          Dtsb(ts/t) = b(ts/t)/t

 

Du point de vue physique, les quotients d’ordre 2 du type x²/2xs², rapports de distances au carré, se ramènent à des rapports d’inerties : (inertie ordinaire ½ mx²)/(inertie spectrale ½ msxs²), à condition toutefois de se limiter à des masses constantes, car alors m = ms. C’est ce genre de quotient que l’on trouve dans l’expression du mode fondamental de l’oscillateur harmonique quantique. Maintenant, on aimerait bien ramener Dt à une dérivée covariante, de manière à recoller à la théorie du champ. En TQRC, par exemple, on va trouver une expression 4D du genre :

 

a(xi/xis) = Si=03 [xi/xsi + (q/ħ)ò Ai(x)dxi]

 

différente en raison du fait que l’on paramétrise suivant xi, de sorte que les variables spectrales sont en fait des fonctions des xi. Ceci revient, en fin de compte, à tout ramener au niveau ordinaire de réalité, ce qui se conçoit. Je préfère, par symétrie et complétion, raisonner avec des xi et des xsi indépendants. Ce qui me conduit plutôt à des rapports (ordinaires)/(spectraux). Par exemple, (inertie ordinaire)/(son image spectrale) ou bien (action ordinaire)/(son image spectrale) ou encore (énergie ordinaire)/(son image spectrale). En variables temps, t/ts est bien un rapport de ce genre. Seulement, si je prends une expression du genre :

 

a(t/ts) = t/ts + y(t)/ys(ts)

 

je n’ai plus de rapports de puissances t/ts d’ordres > 1 et je tourne un peu en rond, car ce qui couple y(t) à son spectre est forcément un noyau intégral…

De plus, dans l’argument établi en TQRC, ħ est une constante, qui plus est universelle. On voit mal toute une classe de fonctions dont les spectres seraient tous égaux à ħ…

Il faut donc peut-être considérer Dt et Dts comme différentes des dérivées covariantes construites à l’aide de potentiels de champs. Après tout, a(t/ts) et b(ts/t) sont foncièrement quantiques, il faudrait, de ce fait, leur associer des potentiels quantiques de champs. Or, c’est ce que je viens de souligner : c’est le serpent qui se mord la queue…

Du coup, je n’ai pour l’instant pas grand-chose d’autre à proposer sur une origine physique des arguments a(.) et b(.). Ce ne sont pas des phases, puisque nous travaillons avec les carrés des amplitudes rt et ht. Ce sont des facteurs d’échelle, soit, quant à leur origine physique…

 

C’est tout qu’est-ce que je peux dire pour le moment. :))

 

 

BIDOUILLE 43 : COUPLAGES, COMPLICITES, APPLICATIONS A LA PARAPSYCHOLOGIE

Le 07/07/2013

C’est comme ça : ça glandouille pendant plusieurs jours et ça finit par se débloquer en une soirée… allez comprendre…

Nous allons parler de couplages, aujourd’hui, et introduire la notion (bio)physique de complicité. Puis, nous en verrons les applications à la parapsychologie.

 

Pour cela, il nous faut malheureusement repartir de la formule générale, à 2n variables cette fois :

 

(1)          X(t,ts) = òt’ X(t’,0)rt(t’-t,ts)dnt’ = òts’ X(0,ts’)ht(ts’-ts,t)dnts

 

où t = (t1,…,tn) et ts = (ts1,…,tsn) sont des n-vecteurs (colonnes) et :

 

(2)          rt(t,ts) = exp[-a(t1/ts1,…,tn/tsn)]/ts1…tsn

(3)          ht(ts,t) = exp[-b(ts1/t1,…,tsn/tn)]/t1…tn

 

car les fonctions a(.) et b(.) ne sont généralement pas linéaires, de sorte que les noyaux intégraux rt et ht ne sont plus factorisables en produits individuels, comme chez Fourier, Mellin-Fourier ou Laplace.

On remarque déjà que le processus X n’est ordinaire qu’au point (de l’espace de travail à 2n dimensions) ts = 0, i.e. (ts1,…,tsn) = (0,…,0) et en ce point seulement et qu’il n’est spectral qu’au point t = 0, i.e. (t1,…,tn) = (0,…,0) et en ce point seulement. Partout ailleurs, X est quantique, car les produits titsj ne sont pas tous nuls, 1 £ i,j £ n.

Nous nous bornerons au cas n = 2, la généralisation étant immédiate.

Pour n = 2, l’espace de travail est de dimension 4 et le processus (1) s’écrit, compte tenu de (2) et de (3) :

 

(4)          X(t1,t2,ts1,ts2) = òt1’òt2’ X(t1’,t2’,0,0)rt[(t1’-t1)/ts1,(t2’-t2)/ts2]dt1’dt2

= òts1’òts2’ X(0,0,ts1’,ts2’)ht[(ts1’-ts1)/t1,(ts2’-ts2)/t2]dts1’dts2

 

On le décompose d’abord suivant (t2,ts2), ce qui donne :

 

(5)          X(t1,t2,ts1,ts2) = -X(t1,0,ts1,0) + X(t1,t2,ts1,0) + X(t1,0,ts1,ts2) + Xint(t1,t2,ts1,ts2)

 

puis chaque terme suivant (t1,ts1) :

 

(6a)     X(t1,0,ts1,0) = -X(0,0,0,0) + X(t1,0,0,0) + X(0,0,ts1,0) + Xint(t1,0,ts1,0)

(6b)     X(t1,t2,ts1,0) = - X(0,t2,0,0) + X(t1,t2,0,0) + X(0,t2,ts1,0) + Xint(t1,t2,ts1,0)

(6c)     X(t1,0,ts1,ts2) = -X(0,0,0,ts2) + X(t1,0,0,ts2) + X(0,0,ts1,ts2) + Xint(t1,0,ts1,ts2)

(6d)     Xint(t1,t2,ts1,ts2) = -Xint(0,t2,0,ts2) + Xint(t1,t2,0,ts2) + Xint(0,t2,ts1,ts2) + Xint,int(t1,t2,ts1,ts2)

 

Dans ces 16 termes, le « fil d’Ariane » est le suivant : partout où l’on voit figurer une variable, ordinaire ou spectrale, cette variable n’est pas nulle. On dénombre ainsi 11 termes d’interaction :

Xint(t1,0,ts1,0) et Xint(0,t2,0,ts2) sont des termes (d’auto-)interaction car t1ts1 et t2ts2 y sont partout non nuls. Idem pour :

 

X(t1,t2,0,0) : couplage ordinaire – ordinaire ;

X(0,t2,ts1,0) , X(t1,0,0,ts2) : ordinaire – spectral ;

X(0,0,ts1,ts2) : spectral – spectral ;

Xint(t1,t2,ts1,0) , Xint(t1,t2,0,ts2) : quantique – ordinaire ;

Xint(t1,0,ts1,ts2) , Xint(0,t2,ts1,ts2) : quantique – spectral ;

Xint,int(t1,t2,ts1,ts2) : quantique – quantique.

 

Les couplages faisant intervenir 2 (resp. 3, 4) variables commencent au degré 2 (resp. 3, 4). Ainsi, X(t1,t2,0,0) a pour terme de plus bas degré t1t; Xint(t1,t2,ts1,0), t1t2ts1 et Xint,int(t1,t2,ts1,ts2), t1t2ts1ts2.

La situation se complique lorsqu’on passe de variables (t,ts) à des variables fonctionnelles U(x,t) = [U1(x1,t1),…,Un(xn,tn)], où chaque Ui(xi,ti), 1 £ i £ n, recouvre un hypervolume 4D V4i d’espace-temps. Non pas parce que de nouveaux termes d’interaction apparaîtraient, mais parce que chaque composante de champ Ui(xi,ti) peut s’annuler pour ti ³ tfi, sans pour autant que son spectre Usi(xsi,tsi) en fasse autant, ou réciproquement.

Pour n = 2, on a toujours 4 variables de champ, [U1(x1,t1),U2(x2,t2),Us1(xs1,ts1),Us2(xs2,ts2)] et donc deux 4-volumes ordinaires V41 et V42 et deux 4-volumes spectraux V4s1 et V4s2. Cette situation sert à modéliser les champs neurologiques de deux individus distincts. Nous allons être encore plus général et nous arrêter là en considérant des champs biologiques individuels B(x,t) = [B1(x1,t1),…,Bn(xn,tn)] contenant les champs neurologiques U(x,t). Nous tenons donc compte des champs d’origine chimique produits par des organismes vivants, mais pas seulement sensible à l’électromagnétisme. Et nous classifions de la manière suivante :

 

[Bi(xi,ti),Bsi(xsi,tsi)] = (0,0) : i-ème individu mort ; º (0,0) : inexistant ;

[Bi(xi,ti),Bsi(xsi,tsi)] = [0,Bsi(xsi,tsi)] : n°i biologiquement mort, spectralement vivant ;

[Bi(xi,ti),Bsi(xsi,tsi)] = [Bi(xi,ti),0] : n°i biologiquement vivant, spectralement mort ;

[Bi(xi,ti),Bsi(xsi,tsi)] ¹ (0,0) : n°i vivant (biologiquement et spectralement).

 

La situation de n°i est ainsi susceptible de changer au cours du temps ordinaire ou du temps spectral. Pour n = 2, on a deux individus, de sorte que, si l’on part d’un processus ordinaire P[B1(x1,t1),B2(x2,t2),0,0], ce processus concernera deux individus biologiquement vivants mais spectralement morts et on l’étendra, via un noyau intégral rB, à un processus quantique P[B1(x1,t1),B2(x2,t2),Bs1(xs1,ts1),Bs2(xs2,ts2)] portant sur ces deux mêmes individus, mais vivants. De manière équivalente, on partira d’un processus spectral P[0,0,Bs1(xs1,ts1),Bs2(xs2,ts2)], concernant deux individus biologiquement morts mais spectralement vivants et on l’étendra, via le noyau réciproque hB, au même processus quantique.

Si l’on se réfère aux termes (6) pour le processus P, variables [B(x,t),Bs(xs,ts)], on trouve les couplages suivants entre individus :

 

(7a) Pint[B1(x1,t1),0,Bs1(xs1,ts1),0] et Pint[0,B2(x2,t2),0,Bs2(xs2,ts2)] : auto-couplages.

 

Deux situations peuvent se présenter ici : soit n°2 est inexistant dans le premier, soit il est biologiquement et spectralement mort. Rien ne permet de le préciser en l’état. Idem pour n°1 dans le second terme.

 

(7b) P[B1(x1,t1),B2(x2,t2),0,0] : couplage purement biologique. Individus spectralement morts.

 

Il n’est pas concevable, ici, que Bs1(xs1,ts1) et/ou Bs2(xs2,ts2) soient identiquement nuls, car alors leurs originaux le seraient aussi. Ils n’ont pu que s’annuler à un moment donné, propre à chacun.

 

(7c) P[0,B2(x2,t2),Bs1(xs1,ts1),0] : n°1 biologiquement mort, n°2 spectralement mort.

(7d) P[B1(x1,t1),0,0,Bs2(xs2,ts2)] : idem en permutant les rôles.

 

(7e) P[0,0,Bs1(xs1,ts1),Bs2(xs2,ts2)] : couplage purement spectral. Individus biologiquement morts.

 

(7f) Pint[B1(x1,t1),B2(x2,t2),Bs1(xs1,ts1),0] : n°1 vivant, n°2 spectralement mort.

(7g) Pint[B1(x1,t1),B2(x2,t2),0,Bs2(xs2,ts2)] : n°1 spectralement mort, n°2 vivant.

 

(7h) Pint[B1(x1,t1),0,Bs1(xs1,ts1),Bs2(xs2,ts2)] : n°1 vivant, n°2 biologiquement mort.

(7i) Pint[0,B2(x2,t2),Bs1(xs1,ts1),Bs2(xs2,ts2)] : n°1 biologiquement mort, n°2 vivant.

 

(7j) Pint,int[B1(x1,t1),B2(x2,t2),Bs1(xs1,ts1),Bs2(xs2,ts2)] : n°1 et n°2 vivants.

 

Tous ces couplages apparaissent naturels dans le contexte quantique. Ensuite, c’est une question de perception, liée à ces fameux niveaux de réalité physique (la notion de « perception » couvrant, ici, jusqu’aux concepts inclus) :

 

-         au niveau ordinaire de réalité, 1 et 2 ne perçoivent que leurs champs biologiques, pas leurs spectres ;

-         au niveau spectral de réalité, 1 et 2 ne perçoivent que les spectres de leurs champs biologiques, pas leurs originaux.

 

En conséquence, tout ce qui relève des niveaux quantiques de réalité entre dans le cadre du « parapsychique » ou « paraphysique ». On vérifie ?

On passe sur (7a), évident.

(7b) : il ne peut s’agir de matière inerte, qui conserverait son spectre, la matière inerte ne vieillissant pas. On perçoit tout, c’est le domaine des « sciences du vivant ».

(7c et d) : n°1 étant spectral, il n’est pas perceptible de la réalité ordinaire et ne peut donc être décrit par la biologie (psychologie incluse). Hors cadre. « Parapsychologique ».

(7e) : on n’en parle même pas ; catégorié « sexe des anges »… J

(7f et g) : seul le couplage biologique B1B2 est perçu et explicable, B1Bs1 et B2Bs1 relevant de « l’ésotérisme ».

(7h et i) : rien d’explicable par la biologie.

(7j) : seul B1B2 est explicable par la biologie.

 

Voilà pour l’iceberg, sa partie émergée et sa partie immergée.

 

IL Y A COMPLICITé ENTRE DEUX INDIVIDUS LORSQU’ILS ADOPTENT UN COMPORTEMENT OU DES REACTIONS EN COMMUN. CECI NE PEUT SE PRODUIRE QUE LORSQU’IL Y A COUPLAGE, PUISQUE LE COUPLAGE INDUIT UN ECHANGE D’INFORMATIONS D’UN INDIVIDU A L’AUTRE ET ETABLIT UNE CORRELATION ENTRE EUX.

On définit de la même manière la notion de complicité psychologique : c’est un cas particulier de complicité biologique, d’origine neurologique. Les pensées, les idées sont en commun, l’échange d’informations est non verbal, les protagonistes ont, sur tel ou tel sujet, une conception commune de la chose. Pas question, ici, de « télépathie ». L’empathie suffit à établir une corrélation entre individus. Plus généralement, c’est de la communion de pensée.

Ne cherchons pas d’explications alambiquées : tous les phénomènes comportementaux s’expliquent au niveau de réalité tout à fait ordinaire. Les phénomènes dits "parapsychiques" n'entrent pas dans le cadre des sciences du comportement, car ils ne relèvent pas ou qu'en partie seulement de la biologie.
 

 

 

 

BIDOUILLE 42 : LES NIVEAUX DE REALITE PHYSIQUE, UNE REPONSE POSSIBLE

Le 03/07/2013

J’ai pêché, cette fois, par excès de simplicité. Il ne faut pas abuser non plus du Rasoir d’Occam : la Nature est simple au niveau fondamental. Mais ensuite, avec la complexité, elle ne l’est plus tout autant.

Il me faut être plus général et plus minutieux. Les noyaux r(t,ts) et h(t,ts) ou même r(x,xs) et h(x,xs) en dimension n (pratiquement, n = 3 ou 4) sont largement insuffisants pour décrire les phénomènes qui nous intéressent. Il nous faut passer à des formes fonctionnelles.

En fin de Bidouille 38, j’ai bien précisé : « si je me place dans un espace de fonctions sur E3 ou M », ensuite je donne une application à la neurobiologie. Mais, dans la description que je donne du champ de tensions U(x,t) à l’intérieur du volume V3 du système nerveux (qu’on peut assimiler à celui de l’organisme), les noyaux restent en r(x,xs,t,ts) et h(x,xst,ts), puisque j’y construis mon dual spectral Us(xs,ts). Donc, les variables restent x et t. L’entrelacement dont je parle à ce moment-là est Uint(x,xs,t,ts) : celui-là disparaît dès que (x,t) = (0,0) ou bien (xs,ts) = (0,0). Ce n’est pas ce qui nous intéresse ! J

Ce qui nous intéresse, c’est bien U(x,t) = 0. Notre cadre de travail adapté au problème est donc l’espace (fonctionnelle) des tensions sur E3 ou M.

Du coup, on introduit de nouveaux noyaux rU[U(x,t),Us(xs,ts)] et son réciproque hU[U(x,t),Us(xs,ts)]. L’intégration, qui se fait dans l’espace des tensions, fait appel à une différentielle de champ dU(x,t). Par simple changement de variables, on peut toujours ramener cette intégration à une intégration sur d3xdt : il suffit pour cela d’utiliser la matrice Jacobienne J3(U,x,t) ou J4(U,x). On a, en particulier :

 

(1)          Us(xs,ts) = òV3òt U(x,t)rU[U(x,t),Us(xs,ts)]J3(U,x,t)d3xdt

 

Parce que, en vertu de la propriété de normalisation des noyaux, le spectre d’une variable ordinaire est la variable spectrale (bidouille 38, formule 40).

Encore plus généralement, pour toute fonctionnelle ordinaire f[U(x,t)], j’ai une extension intégrale :

 

(2)          F[U(x,t),Us(xs,ts)] = òV3òt’ f[U(x’,t’)]rU[U(x’,t’)-U(x,t),Us(xs,ts)]J3(U,x’,t’)d3x’dt’

= òVs3òts’ fs[Us(xs’,ts’)]hU[Us(xs’,ts’)-U(xs,ts),U(x,t)]J3(Us,xs’,ts’)d3xs’dts

 

Il n’y a qu’un seul champ U(x,t). Rappelons qu’il modélise la tension de sortie, à l’instant t, d’un neurone situé en x dans V3 et que l’ensemble {x Î V3, U(x,t)} modélise l’activité du système nerveux à t. L’intégration s’effectue donc sur l’ensemble de toutes les valeurs U(x’,t’) de ce champ aux points x’ de V3 à tous les instants t’ contenus dans un certain intervalle de R. La décomposition canonique de F me donne :

 

(3)          F[U(x,t),Us(xs,ts)] = -F(0,0) + f[U(x,t)] + fs[Us(xs,ts)] + Fint[U(x,t),Us(xs,ts)]

 

A présent, je peux poser U(x,t) = 0 ou Us(xs,ts) = 0. Mais c’est ici qu’il me faut être minutieux. Parce que je peux avoir U(x,t) = 0 localement ou globalement. Idem pour Us(xs,ts) = 0.

Les conséquences physiques sont complètement différentes.

Regardons déjà la situation locale. Supposons qu’à l’instant t = t0 fixé, un nombre n de neurones, nécessairement inférieur au nombre total, soient silencieux. Alors, U(x1,t0) = … = U(xn,t0) = 0 et Fint est nulle, mais seulement en cet instant précis et en ces points précis du volume V3. Le découplage est donc essentiellement local. Alors, F[U(x1,t0),Us(xs,ts)] = … = F[U(xn,t0),Us(xs,ts)] = fs[Us(xs,ts)] se réduit bien au spectre de f, de sorte que f et fs se retrouvent découplés, mais seulement en ces points et à cet instant. Comme U(x,t) fluctue d’un instant à l’autre et d’un endroit à l’autre, à un instant ultérieur t1 > t0, ce découplage concernera, soit les mêmes points, soit d’autres. On ne peut pas le savoir à l’avance, le fonctionnement du système nerveux n’étant pas déterministe. Ça veut dire qu’il n’y aura pas de cohérence entre les découplages, pas de corrélation entre eux, sinon statistique. Le processus se restreint de ce fait aux petites échelles, ce qui explique qu’on ne distingue pas le corps spectral du corps ordinaire. En tous les autres points, pourtant, le couplage est bel et bien là ! Mais, du fait de l’intrication, corps ordinaire et corps spectral ne forment qu’un et sont, de fait, indiscernables l’un de l’autre.

La situation extrême est U(x,t) ¹ 0 dans tout V3 à l’instant t ou, pire encore, sur un intervalle de temps donné, inférieur ou égal à la durée de vie du corps. Ce cas correspondrait à l’activité simultanée de l’ensemble des neurones du système nerveux : le couplage serait alors maximal, mais gageons que le bonhomme gesticulerait comme un têtard dans le formol !!! J

U(x,t) = 0 globalement, cette fois, c'est-à-dire, dans tout V3 et pour t ³ tf correspond, on l’a vu, à la mort clinique. Il y a alors découplage, le corps spectral se distingue du corps ordinaire, le patient en état de mort clinique « a l’impression de flotter au-dessus de son propre corps, peut l’observer » et « prend peu à peu conscience qu’il possède un autre corps ».

Mais corps ordinaire et corps spectral se situent toujours dans le monde quantique !

C’est là que se produit la transition (quantique) du « Tunnel », qui va compléter la séparation des deux corps, en transférant le corps spectral au niveau de réalité spectrale.

 

On comprend mieux ce qui se passe en raisonnant en termes de niveaux de réalité physique.

 

On reste dans un monde physique à trois dimensions avec une vitesse critique, qui est la vitesse de la lumière. Ce monde se décline de trois manières : un niveau de réalité « ordinaire », un niveau de réalité « spectrale » et des niveaux de réalité quantique.

 

La réalité ordinaire incorpore l’ensemble des processus biologiques et psychologiques. Ainsi, même les « états modifiés de conscience » font partie de la réalité ordinaire, parce qu’ils ont des origines purement biologiques. En cela, on rejoint les neurosciences.

Très grossièrement, la réalité ordinaire, c’est « le monde des vivants ».

 

La réalité spectrale incorpore l’ensemble des processus purement spectraux. Ce que l’ésotérisme appelle « l’Au-Delà » se laisse identifier à cet état spectral du monde.

Toujours très grossièrement, la réalité spectrale, c’est « le monde des morts ».

 

« Monde des vivants » et « monde des morts » ne veut en fait rien dire et ne correspond même à rien, puisqu’on trouve des « vivants » aussi bien dans le monde ordinaire que dans le monde spectral. Le véritable « monde des vivants », c’est le monde quantique. Parce qu’il mélange « l’ordinaire » et le « spectral ».

 

De notre vivant, donc, nous appartenons au monde quantique. Alors,

 

POURQUOI NE PERCEVONS-NOUS PAS LES PHENOMENES ET CORPS SPECTRAUX AUSSI COURAMMENT QUE LES ORDINAIRES ?

 

PARCE QUE NOTRE PSYCHISME SE SITUE AU NIVEAU DE REALITE ORDINAIRE DU MONDE PHYSIQUE.

 

Et ce que le cerveau ne perçoit pas, même conceptuellement, nous ne pouvons nous le représenter.

La même chose est censée se produire au niveau de réalité spectrale : le spectre situé à ce niveau-là de réalité ne devrait pas (plus) percevoir les phénomènes et corps ordinaires.

Les niveaux « intermédiaires » se situent dans les niveaux de réalité quantique, qui peuvent s’avérer dénombrables ou non.

 

LES NIVEAUX DE REALITE QUANTIQUE SONT LE SIEGE DE TOUS LES PHENOMENES DITS « PARAPSYCHIQUES », CAR TOUT OBSERVATEUR SITUé A L’UN QUELCONQUE DE CES NIVEAUX DE REALITE PERçOIT AUSSI BIEN L’ORDINAIRE QUE LE SPECTRAL.

 

Résumons encore une fois :

Je suis vivant, je me porte bien, je suis une entité quantique, double, avec un corps ordinaire et un psychisme tout aussi ordinaire et leurs homologues spectraux. Mon double et moi sommes globalement indiscernables l’un de l’autre. Localement, il se produit sans cesse, durant toute ma vie biologique, des découplages et recouplages, imprévisibles à l’avance, donc dénués de cohérence. Je ne peux donc jamais distinguer mon double spectral de moi-même et je ne parviens pas non plus à percevoir ni à utiliser les phénomènes et capacités du monde quantique, même en « états modifiés de conscience », parce que mon organisme et mon psychisme sont limités au niveau de réalité ordinaire. J’en conclus, à tort, que « je n’ai pas accès au monde quantique » ni aux « facultés parapsychiques ». Et comme mon cerveau ne peut se représenter ces niveaux de réalité quantique, j’en déduis, toujours à tort, que « ça n’existe pas, seulement pour la matière inerte ». Par contre, je suis parvenu à construire des spectromètres, qui me permettent de visualiser des spectres. Mais je n’ai pu établir un rapport avec le vivant.

Je me retrouve, pour une raison ou une autre, en coma dépassé. Mon activité cérébrale cesse complètement. Mon double spectral se sépare alors automatiquement de moi. Du fait de cette séparation, je suis maintenant en mesure de le distinguer de mon corps biologique et j’en prends alors conscience. Forcément, puisque le système nerveux a son spectre… donc, la conscience, la pensée, ont le leur… J Il est maintenant question d’une conscience spectrale… Bon, mais lui comme moi nous situons encore dans le monde quantique. Or, le niveau de réalité physique qui est le mien est désormais la réalité spectrale. J’y retourne en passant par un « Tunnel » quantique. J’y reste ou j’en reviens : si la température interne de mon corps biologique se maintient en dessous de 25°C et continue même à descendre, plus le temps s’écoule, plus j’aurai de chance d’y rester ; si elle remonte au-dessus de 25°C, je me retrouve de nouveau couplé, parce que l’activité nerveuse aura redémarré et c’est reparti pour un tour. Pas besoin de Tunnel pour ça, c’est de la (re)corrélation. Au « retour », je ne perçois d’ailleurs rien : je me retrouve « dans mon corps », comme auparavant.

 

Il est avéré que les gens qui ont vraiment connu une expérience de mort avec retour à la vie (j’exclus ceux qui l’auraient « lus dans les médias » : autrement dit, les rigolos… J) conserve une trace mnésique quasi-indélébile, incluant les moindres détails, pour le restant de leur vie.

Je vois mal invoquer un quelconque « traumatisme psychologique », puisque le mental n’intervient pas et ne peut plus intervenir dans cette histoire, étant donné qu’il est « hors-circuit ». Le mental spectral peut-être, mais le psychisme n’y a pas accès.

 

A moins que… comme je me le demande… l’expérience ne « laisse des traces » dans le monde quantique. Une connexion quelconque. Un accès plus direct à son double spectral. Sans pour autant se mettre à traverser les murs… J

 

Le Tunnel n’est-il vraiment qu’une structure transitoire ? Ou bien permet-il, avant de s’estomper, « d’ouvrir un canal ou des canaux de transmission », bidirectionnels, entre la réalité ordinaire et la réalité spectrale ?

 

Après tout, nous faisons tous partie du même monde, le monde physique.

 

 

 

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