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BIDOUILLE 57 : UN MODELE DE COMAS (AU PLURIEL)

Le 27/10/2013

Eh bin, je crois qu’on se trompe tous de combat ! Je m’avance peut-être un peu, mais j’ajouterais : y compris les neurobios.

On nous dit : la mort clinique n’est pas la mort cérébrale ; la première est réversible, pas la seconde. Soit. Je m’intéresse à la mort cérébrale.

A ce sujet, on nous dit (enfin, si j’ai bien compris) : au stade IV, le cerveau est HS. Ceci se passe évidemment après arrêt cardiaque. Il n’y a plus de respiration autonome, puisque le cerveau contrôle toutes les fonctions de l’organisme. Jusque là, ça va.

Là où ça commence à coincer dans le raisonnement, c’est quand on branche un cœur artificiel.

Reprenons le déroulement des choses.

A t = 0, le cœur s’arrête. A t » 7 mns, le cerveau s’arrête, faute d’irrigation sanguine. En conséquence, l’organisme tout entier s’arrête de fonctionner, faute de messages nerveux.

Si on laisse la situation en l’état, les cellules du corps vont enclencher la paroptose (mort cellulaire). Les mitochondries gèrent le processus : l’ADN mitochondrial se retrouve dépourvu de défense ; il est attaqué par les radicaux libres, ce qui provoque des erreurs de recopiage ; la nouvelle séquence ne peut plus synthétiser les enzymes protecteurs contre l’oxydation et ne produit plus les protéines nécessaires à la vie de la cellule, qui finit par mourir. A distinguer (si, là encore, j’ai bien appris la leçon) de l’apoptose ou « mort cellulaire programmée » ou encore « suicide cellulaire », qui se produit en trois étapes :rétraction, démantèlement interne et fragmentation générale. Ce « suicide » des cellules vivantes empêche le système immunitaire de se retourner contre l’organisme. C’est, en fin de compte, un système de défense. Les télomères, situés aux extrémités des chromosomes, se raccourcissent à chaque division cellulaire. Lorsqu’ils deviennent trop courts, la cellule ne se multiplie plus et meurt.

Bien. Admettons maintenant qu’à, disons, t = 8mns, soit 1 mn après avoir constaté l’EEG plat, je branche le patient sur cœur artificiel. En 8 mns après l’arrêt cardiaque, l’organisme n’a pas eu le temps de se détériorer de façon irréversible. La pression sanguine remonte, la température interne aussi, puisque la respiration artificielle induite par le cœur artificiel rétablit la respiration cellulaire. Les cellules se remettent donc à fonctionner. D’ailleurs, tous les organes sains du patient refonctionnent normalement.

Tous, sauf un : son système nerveux

Le cerveau ne redémarre pas. Pourtant, il est de nouveau oxygéné et alimenté correctement. Donc, ses cellules devraient se remettre à fonctionner, comme les autres cellules non nerveuses de son organisme. Et même d’autant plus que les neurones ont la faculté supplémentaire de se placer en oscillations spontanées. Chaque neurone recevant, en moyenne, 104 entrées, il suffirait de 104 neurones réactivés sur le total pour relancer la machine. Or, l’EEG reste plat, ce qui indique que les neurones restent silencieux.

Pourquoi ?

Qu’ils soient inhibiteurs ou excitateurs, peu importe : les inhibiteurs devraient être réactivés comme les excitateurs. Ce n’est pas une question de type.

Etape suivante : on regarde les transferts de charges à travers la membrane. Les molécules-canaux ne s’ouvrent pas. Ce qui les active, c’est l’ATP. L’ATP est produite dans le soma, par les mitochondries.

Retour à la case départ : pourquoi les somas neuronaux ne fonctionnent-ils plus ?

Si je constatais un ECG puis un EEG plat et qu’il me suffise de rediriger le flux sanguin de mon patient dans une machine, il sortirait aussitôt du coma dépassé.

Or, ce n’est pas le cas.

Je peux faire fonctionner tous ses autres organes sains par voie artificielle, sauf son cerveau.

Sans système nerveux central, le patient ne peut recouvrer son autonomie.

Et ceci se produit même à T > Tc. Ce n’est donc pas une question de température interne.

Ce n’est pas non plus une question de pression, puisque celle-ci a retrouvé sa valeur nominale.

Ce n’est pas une question de concentrations chimiques : aucun neurotransmetteur ne peut être libéré sans signal nerveux.
 

LES PARAMETRES THERMODYNAMIQUES (TEMPERATURE, PRESSION, VOLUME MASSIQUE, CONCENTRATIONS CHIMIQUES) NE SONT PAS LES PARAMETRES DE CONTRÔLE DE LA TRANSITION.


Dans la bidouille précédente, j’avais considéré un scénario selon lequel, SI on abaisse la température interne en dessous d’un seuil critique, ALORS le cœur s’arrête de battre, suivi du cerveau, etc. Mais ça ne couvre en aucun cas la situation générale.

J’ai donc recherché un autre candidat susceptible de contrôler ce type de transition. Et le seul qui paraisse tenir la route, contre toute attente, est le champ de pensée lui-même. En le prenant comme paramètre de contrôle, on peut construire un scénario de changement d’états (au pluriel) couvrant les 4 stades du coma. Voyons comment.

On sait que la pensée matérielle est un champ de tensions électriques U(x,t), avec x dans le volume V3 de l’organisme. Prenons une valeur critique (« seuil de conscience ») Uc > 0. Le domaine de tensions U > Uc est l’état conscient. C’est le domaine « normal » de l’éveil conscient, du sommeil lent et du sommeil paradoxal. Le domaine 0 < U < Uc est celui du coma. Enfin, U = 0 (plus rigoureusement, U º 0) est le domaine du coma dépassé (stade IV, EEG plat, scanner et angiographie noires). A chaque stade, le volume spatial du champ actif (ou activable) se réduit : à l’état conscient, l’ensemble du système nerveux est activable à tout moment ; au stade I, certaines fonctions conscientes sont désactivées ; au stade II, d’autres s’y ajoutent ; au stade III ne subsiste plus que le neuro-végétatif et, au stade IV, plus rien n’est activable, ni système sensoriel, ni système moteur, plus rien.

Un tel processus de changements d’états successifs est bien indépendant de tous les paramètres thermodynamiques. Il peut donc se produire à des températures, pressions et concentrations chimiques normales ou maintenues artificiellement normales. Toute cellule vivante est polarisée, mais seules les cellules nerveuses sont interconnectées. De la sorte, le champ de pensée ne peut concerner que les neurones. Les autres champs biologiques sont réactivables par voie artificielle : il s’agit de champs mécaniques, thermiques ou thermomécaniques.
 

Pour modéliser le processus, on peut encore utiliser un modèle en Y4. La valeur critique Y1 s’exprimant à l’aide des coefficients de l’énergie ou de l’enthalpie libre V(Y,U), elle dépendra de U, sera exclue du domaine physique pour U > Uc, nulle en U = Uc et n’aura qu’à évoluer de manière à abaisser continuellement la valeur V[Y1(U),U] = V1(U) jusqu’en U = 0. le modèle décrira alors un patient qui, entré dans le coma, s’y enfoncera graduellement jusqu’à atteindre le stade IV. Voilà, au moins, pour un premier modèle :

 

(1)    V(Y,U) = ½ V2(U)Y² + ¼ V4(U)Y4 = ¼ V4(U)Y2[Y² + 2V2(U)/V4(U)]

(2)    V(Y,U)/Y = V4(U)Y[Y² + V2(U)/V4(U)] = V4(U)Y[Y² - Y1²(U)]

(3)    Y1²(U) = -V2(U)/V4(U)

(4)    V4(U) > 0 pour tout U

(5)    V2(U) > 0 pour U > Uc , V2(Uc) = 0 , V2(U) < 0 pour 0 < U < Uc

(6)    ²V(Y,U)/Y² = V2(U) + 3V4(U)Y² = 3V4(U)[Y² - Y1²(U)/3]

(7)    V(Y0 = 0,U) º 0 , ²V(Y0,U)/Y² = V2(U) > 0  pour tout U > U;

(8)    V[Y1(U),U] = -¼ V4(U)Y14(U) < 0 , ²V(Y,U)/Y² = 2V4(U)Y1²(U) > 0  pour 0 < U < U;

(9)    Y1²(0) = -V2(0)/V4(0) , V[Y1(0),0] = -¼ V4(0)Y14(0) < V[Y1(U),U] , 0 < U < U =>  Y1²(0) > Y1²(U) => V2(0) < V2(U) < 0 , 0 < U < U;


Ce minimum Y1 dépend en réalité, non pas de U seul, mais de U(x,t) : c’est donc une fonctionnelle sur l’espace ordinaire ou sur l’espace-temps. Rappelons que x modélise la position d’un neurone dans l’organisme et que U(x,t) est la valeur en sortie fournie par ce neurone. C’est l’ensemble {U(x,t), x Î V3} qui modélise la pensée. Ainsi, au « stade zéro » de l’état conscient, le domaine activable est V3 tout entier ; au stade I, c’est une partie V3,1 Ì V; au stade II, une partie plus réduite V3,2 Ì V3,1 ; au stade III ne subsiste plus que le domaine neurovégétatif V3,3 Ì V3,2 et au stade IV, V3,4 = Æ. Tous ces ensembles sont évidemment à prendre au sens topologique du terme. Du point de vue ensembliste, on peut dire que le domaine image Y1(Æ) modélise un « condensat » complètement formé, qui recouvre l’ensemble du système nerveux, réduit tout entier au silence.

D’après la dernière voie que nous avons empruntée, il doit s’agir d’un condensat de matière. La matière en question est formée de neurones. Lorsque ceux-ci se retrouvent tous sur le mode silencieux, le condensat est complètement formé. Mais, on n’est pas plus avancé, ce condensat ne traduisant alors que « l’état dans lequel tous les neurones du système nerveux se trouvent inactivés » : la belle affaire ! on a, certes, un modèle de coma, mais rien de plus que ce que nous apprendrait la neurobiologie…

Tout ce que l’on peut en conclure est que, plus l’état stable de coma est profond, plus il faut apporter d’énergie pour remonter jusqu’au niveau conscient : là aussi, « on s’y attendait » ! :))

 

Ne soyons quand même pas trop critiques : on a quand même fait ressortir une propriété physique, la cohérence des paquets de neurones placés en mode silencieux.

 

Justement, c’est peut-être là la porte de sortie (sans mauvais jeu de mots…) :

 

DANS UNE APPROCHE « CLASSIQUE » DU COMA, LES ENSEMBLES SILENCIEUX DE NEURONES N’ONT RIEN DE PARTICULIER A APPRENDRE : ILS NE FONCTIONNENT PLUS, C’EST TOUT.

DANS UNE APPROCHE « NEO-CLASSIQUE », CES ENSEMBLES DEVIENNENT COHERENTS. CELA SIGNIFIE QU’ILS PEUVENT ENCORE CONTINUER DE FONCTIONNER, MAIS PLUS DU TOUT D’UNE MANIERE CLASSIQUE : GLOBALEMENT. UN PEU COMME AUTANT « D’ASSEMBLEES DE NEURONES » PLACéS EN MODE SILENCIEUX.

 

Regardons cette nouvelle approche d’un peu plus près. Si je fixe x dans V3, i.e. si je localise un neurone particulier du système nerveux, alors ma tension critique Uc n’est autre que ma tension de seuil, tension de déclenchement de l’influx. Donc, localement, U(x,t) n’est rien d’autre que la tension neuronale de sortie modélise dans « la fonction neurone ». Ce qui distingue essentiellement l’état conscient de l’état comateux est qu’à l’état conscient, tous les neurones ne sont évidemment pas actifs simultanément (et heureusement !), des assemblées de neurones peuvent ne pas être sollicitées à un instant donné, alors que, dans l’état comateux, des assemblées de neurones se retrouvent inactivées pendant une durée indéterminée, puisqu’alors, ce « silence collectif » devient un état stable. Et, plus le patient s’enfonce dans le coma, plus ces assemblées se regroupent, pour finir par englober tous les neurones et donner un « silence global stable ».

Pour la neurobio « classique », il ne se passe plus rien d’intéressant.

Pour l’approche « néo-classique », on trouve encore un mode de fonctionnement, parce que le nouvel état est stable, au même titre que l’était l’état conscient. J’insiste lourdement là-dessus, car c’est cette stabilisation du processus qui autorise encore un fonctionnement. A l’opposé, l’état conscient étant devenu instable, il ne peut plus fonctionner. Il se voit ainsi remplacé par un « fonctionnement collectivement silencieux » (stades I, II et III), puis « globalement silencieux » (stade IV).

Il va de soi qu’un tel mode de fonctionnement est parfaitement « anormal » et même « anomal » (c’est pas de l’africain, ça vient d’anomalie lol) pour la neurobiologie classique, incapable d’en expliquer le mécanisme, puisqu’il n’y a plus de transferts de charges !

Ça fonctionne, mais pas de la manière qu’elle décrit !

Ça fonctionne, alors que ça ne devrait pas ! K

 

Si ça fonctionne encore (désolé pour les répétitions, intentionnelles – oui, préméditées, même… J), c’est que quelque chose le fait encore fonctionner (lapalissade). Un mécanisme. Non biochimique. Pas même électrochimique.

Laissons de côté le stade I, c’est vraiment superficiel. On en revient à tout moment, sans séquelles. Regardons le stade III, plus parlant (c’est une tournure de phrase !): seul le système neurovégétatif fonctionne encore sur le principe de l’électrochimie. Tout le reste fonctionne encore, mais sur quel(s) principe(s) biophysique(s) ?...

Je veux pointer du doigt qu’il ne suffit pas d’évoquer la formation d’un « condensat » : ça n’explique rien ou presque rien ; ça ne dit rien des mécanismes sous-jacents, hormis une « collectivisation », concept assez vague, puisqu’il dépend d’ailleurs fortement du contexte.

Quand on traitait de « matière froide », on avait au moins une idée de ce que cet état de matière était susceptible de représenter. A présent, on a de la matière qui peut encore être « chaude », pressurisée normalement et qui, pourtant, ne fonctionne plus du tout selon les lois de l’électrochimie. Parce qu’elle se retrouve en « domaines de silence ».

Ça semble défier tous les lois de la logique elle-même… En effet, la logique, basée sur l’observation, nous dit : « le neurone, ça fonctionne ou pas, c’est du tout-ou rien », « ça passe, ça ne passe pas », « les assemblées de neurones se retrouvent en phase ou en opposition de phase ». Hormis les mécanismes de traçage de la mémoire, il semble que l’on ait décortiqué à peu près tous les modes de fonctionnement biochimiques de la machinerie.

Le modèle du changement d’état (euphémisme !) nous dit maintenant : « le neurone, quand ça ne fonctionne plus, bin ça fonctionne encore ! » « et les assemblées de neurones, pareil ! ».

 

NON SEULEMENT LES ASSEMBLEES SILENCIEUSES DE NEURONES CONTINUENT DE FONCTIONNER, MAIS ELLES FONCTIONNENT DE PLUS EN PLUS AU FUR ET A MESURE QU’ELLES CESSENT CLASSIQUEMENT DE FONCTIONNER !!!

 

C’est que la matière neurale transite d’un état à un autre. Le matériau de base, c’est le neurone ; le matériau d’ensemble, c’est le système nerveux : le substrat, c’est ça. Ce ne peut donc être que lui qui transite. Les objets mentaux ne sont que des productions de la matière neurale qui, de ce fait, en est la source. Ces objets n’ont pas à transiter.

Considérons maintenant deux assemblées de neurones « distinctes », c’est-à-dire, qui ne sont pas connectées directement de l’une à l’autre. Supposons qu’entre elles se trouvent un certain nombre d’autres assemblées qui, elles, restent activables. D’après le principe de cohérence de phase, lorsque mes deux assemblées vont se retrouver silencieuses, elles seront immédiatement corrélées l’une à l’autre et fonctionneront en phase. Exactement comme si elles étaient, non seulement directement connectées entre elles mais, en plus, synchronisées.

C’est là l’origine (bio)physique de « l’état mixte » : la cohabitation entre deux états de la même matière, du même substrat et de leurs modes de fonctionnement respectifs.

Les assemblées « cohérentes » fonctionneront entre elles et n’auront plus que faire des « incohérentes », qui fonctionneront sur le mode biochimique usuel.

Si la « conscience » recouvre la totalité du système nerveux, alors oui, le patient restera « conscient » jusqu’au stade III inclus. Cette « conscience » sera simplement de plus en plus limitée. Mais, même le neurovégétatif, c’est de la conscience…

L’absence totale de conscience, c’est le stade IV.

Les assemblées cohérentes se transmettent-elles des signaux ? Non : elles fonctionnement par corrélations. L’information ne circule plus de l’une à l’autre, elle est contenue dans l’ensemble cohérent. En conséquence, l’échange est instantané. Toute modification d’une partie de cet ensemble, disons d’une assemblée, se répercutera aussitôt sur l’ensemble.

Ça rappelle un peu le fonctionnement des groupes neuronaux d’Edelman, à la différence que les membres de ces groupes sont tous silencieux et le restent, jusqu’à nouvel ordre, tout du moins.

En règle générale, les changements d’états ne sont pas expliqués, ni même explicables par la physique « classique » : il faut faire appel à la physique quantique et étudier les processus microscopiques.

Le parallèle avec la neurobio est plus que tentant. En fait, seul le contexte change (la complexité aussi !). Malheureusement, on connaît déjà les mécanismes d’arrêt des cellules et aucun d’entre eux n’explique un changement d’état de « vivant » à « après-vivant ». Sinon, on l’aurait découvert depuis longtemps ! La microphysique apportait son lot de nouvelles lois et de nouveaux postulats. La microbiologie ne nous explique rien de plus que ce que les spécialistes de la question savent déjà.

On est toujours ramené au même point : la fonction d’ondes, les propriétés quantiques de la cellule vivante…

A ce moment-là, on a un début d’explication : les neurones silencieux et stables dans cet état (i.e. non réactivables – sauf exceptions ?) associent leurs fonctions d’ondes et la fonction d’onde résultante présente une phase globale, caractéristique de la cohérence de l’assemblage. Lorsque ces neurones sont activables, ils possèdent chacun leur phase (de fonction d’onde), de sorte que « la » phase q est une fonction de la position x du neurone et du temps : la phase est localisée. Lorsque ces neurones ne sont plus activables, ils se regroupent spontanément en assemblées cohérentes et la phase ne dépend alors plus, ni de x, ni même de t : elle a été globalisée. Elle ne dépend plus que des dimensions du domaine inactif de V3 (conditions aux limites), lesquelles augmentent quand U -> 0.

La thermodynamique intervient dans le processus de mort cellulaire : quand la cellule meurt, son désordre (son entropie) augmente. Le changement d’état associé à la quantique suggère alors que son entropie ondulatoire diminue (ses propriétés ondulatoires s’ordonnent). L’entropie étant une grandeur additive, une première approche naïve consiste à supposer que la somme des deux entropies reste constante :

 

(10)  stotal = smatière + sonde = cte

 

De la sorte, si l’une diminue, l’autre augmente. Une diminution de l’entropie n’est pas en contradiction avec le Second Principe tant qu’elle reste locale. C’est bien le cas au niveau cellulaire. Donc, la cellule peut transiter de l’état « collectivement matériel » (cellule biologique, vivante) à l’état « collectivement ondulatoire » (cellule « bioquantique », morte pour la biologie). Ensuite, c’est la mise en corrélation, en phase, des ensembles de cellules biologiquement mortes qui conduit à l’état macroscopique.

Pour le neurone, c’est pareil, sauf que l’état « silencieux » remplace l’état « mort » : tout neurone mort est forcément silencieux. Mais l’inverse n’est pas vrai : même si le neurone se retrouve dans un état silencieux stable, il reste vivant tant qu’il est alimenté correctement, à des températures et des pressions correctes.

C’est peut-être ça aussi qui distingue la mort « clinique » de la mort « cérébrale » : si l’on caractérise la mort « clinique » comme l’état globalement silencieux (mais pas forcément mort !) des neurones, et la mort « cérébrale » comme l’état « collectivement mort » des neurones, on a une différence essentielle entre les deux ! Ces définitions supposeraient que la mort « clinique » (« fausse » mort) se laisse encore aborder par la neurobiologie, alors que la mort « cérébrale » (« vraie » mort) sort de son domaine de compétences.

Le mort « clinique » présente tous les aspects cliniques de la mort. Il reste quand même vivant tant que ses cellules le restent… ce qui expliquerait, au moins en partie, que des morts « cliniques » puissent « revenir à la vie »…

Le mort « cérébral » est bel et bien mort pour le médecin et le biologiste. Il ne reviendra pas. Ce que dit la physique des changements d’états concernant son cas est : ce mort biologique est encore susceptible d’exister sous une autre « forme », i.e. dans un autre état. Le processus n’est plus réversible, il n’y a même plus d’hystérésis, le puits de potentiel à U = 0 est bien trop profond pour que son organisme biologique y puise l’énergie nécessaire à la remontée. Et, comme ce nouvel état est bien plus stable que l’état conscient… il y reste.

 

En l’état (cas de le dire), je vois la chose comme ça. Mon idée sur le sujet évoluera peut-être, je n’en sais encore rien. Pour l’instant, ça me satisfait assez. Et puis, les problèmes à résoudre désormais ne manquent pas :
 

-         mise en évidence expérimentale des propriétés ondulatoires de la cellule vivante et du neurone en particulier ;

-         mise en évidence expérimentale des « condensats de matière cellulaire biologiquement morte » ;


Tout ça, c’est du travail sur les cellules. En cas de succès :

 

-         explication de l’inobservabilité de l’état « après-vivant » ;

-         explication de l’absence d’effets cinétiques sur le « vivant » ;

-         etc.


L’explication que j’avais fournie tenait à la perte des principales propriétés de l’état vivant. Sont-elles encore valables si l’on prend comme paramètre de contrôle de la transition, non plus des variables thermodynamiques, mais le champ de conscience ? Les frottements, par exemple, relèvent de la thermo. L’électromagnétisme n’a que faire des frottements mécaniques. Il y existe un équivalent, mais ce n’est qu’une analogie. On voit déjà que, du stade I au stade III, la perte de conscience n’a aucune influence sur les propriétés physiques de la matière vivante. Cette perte de conscience est due à l’arrêt des neurones, qui ne perdent pas leurs propriétés physiques pour autant.

Si l’hypothèse quantique est confirmée, ces changements de propriétés physiques proviendront des comportements ondulatoires de la matière. Et encore : ceux-ci devraient intervenir minoritairement au stade I, de façon plus prononcée au stade II et majoritairement au stade III. Ah oui : s’il y a une source d’alimentation extérieure, les neurones inactifs conserveront leurs propriétés. Bien sûr. Comme dans tout système. Sinon, ils mourront.

 

Et même : je me crève bien à essayer de trouver des explications à tout ce fourbis et mes propriétés physiques ne changent pas pour autant ! J

 

Ça vous fait rire, ça, hein ?

 

Bande de nazes… lol Vous apprendre à vous foutre de ma gueule, moi ! lol

 

 

BIDOUILLE 56 : L'ETRE SUPRANORMAL "N'A PAS (PLUS) DE POILS" (Théorème lol)

Le 22/10/2013

Cette fois, il se pourrait qu’on soit enfin sur la bonne voie…

J’ai compulsé ma biblio sur les transitions de phase du second ordre et fait des comparaisons de principe avec des situations désormais bien connues : supraconductivité et, surtout, superfluidité. Naturellement, ces situations n’ont plus grand-chose de commun avec ce qui serait susceptible de se produire dans les systèmes biologiques complexes, mais elles donnent des idées, des voies d’investigation possibles.

Il ressort de ces transitions sous la température critique un aspect assez général : la perte d’une partie au moins des propriétés mécaniques et thermodynamiques de la situation « normal », avec pour conséquences directes, l’apparition de nouvelles propriétés, parfois très spécifiques. Ces nouvelles propriétés ne seraient pas en désaccord avec ce qui nous intéresse, bien au contraire : j’y ai trouvé certaines réponses possibles à des comportements « paranormaux ».

Pour commencer, je souhaiterais apporter une modification de langage. Je n’aime pas particulièrement ce terme de « paranormal », parce qu’il ne possède pas vraiment de signification intrinsèque. Je lui préfère le terme de « supranormal », surtout s’il s’agit de qualifier des êtres vivants : un être « paranormal » sonne « psycho » ; un être « supranormal » reflète déjà mieux, à mon sens, la réalité que nous cherchons à décrire.

Revenons un peu sur ces deux contextes, supraconductivité et superfluidité. Dans les deux cas, on assiste à une perte de la viscosité : le milieu totalement supraconducteur ou superfluide ne présenterait plus aucun frottement, ce qui le rendrait aussitôt thermodynamiquement réversible. Dans la pratique actuelle, de tels milieux sont quelque peu « idéalistes » car, pour les obtenir, il faudrait une température rigoureusement nulle. Les milieux réels sont en partie « normaux » et en partie « supra » ou « super », sans pour autant qu’il soit possible de séparer les deux parties, intrication quantique oblige. C’est pour cette raison qu’en supraconductivité, il est préférable de parler « d’état normal » et « d’état supraconducteur » plutôt que de « partie normale » et « partie supraconductrice » : une partie des électrons seulement sur le total s’apparie en paires de Cooper-Bose, l’autre partie restant désorganisée (je parle de l’orientation des spins). Exactement de la même manière, il est préférable de parler, en superfluidité, de « mouvement normal » et de « mouvement superfluide », plutôt que de « partie normale » et de « partie superfluide » : dans les deux cas, il ne se produit aucune « séparation » du matériau en domaines « normaux » et « domaines super ou supra ». Le mouvement superfluide est un double mouvement : le mouvement « normal » est visqueux et conducteur de la chaleur, le mouvement superfluide s’effectue sans viscosité et sans conduction thermique. Lors d’un échange avec le mouvement normal, on n’assiste à aucun transfert d’impulsion de l’un à l’autre. Lorsque la masse du fluide « normal » égale celle du « superfluide », on aboutit ainsi à une situation peu ordinaire : une force de résistance à l’écoulement potentiel apparaît bel et bien, comme dans un fluide ordinaire, mais elle ne donne plus lieu à aucun transfert de matière au sein du fluide.

L’absence de transfert de chaleur et d’impulsion signifie que le superfluide n’interagit pas avec le fluide normal. L’absence de viscosité signifie, entre autres, qu’il s’écoule forcément beaucoup plus rapidement à travers des capillaires.

Ce seul exemple montre à quel point un même milieu physique peut se comporter de manière complètement différente et même « contraire aux lois physiques communément admises » dès que ses variables thermodynamiques franchissent un certain seuil.

C’est ce que j’entendais dans la bidouille précédente quand je posais la question : au lieu de chercher des êtres « ésotériques », ne serait-il pas plus efficace et proche de la réalité de rechercher plutôt des êtres « supranormaux » issus d’êtres parfaitement « normaux » ayant subi un changement d’état critique ?

Dans ce contexte complètement renouvelé, je me suis posé la question de la place d’une « bioquantique ». Un tel cadre théorique peut encore être développé, à condition de se focaliser, non plus sur le macroscopique, comme l’était mon intention de départ, mais sur le microscopique, c'est-à-dire, en biologie, le cellulaire. Cette bioquantique-là, à l’instar de la théorie quantique générale, servirait alors à affiner les résultats et expliquer les mécanismes décrits ou postulés dans la théorie macroscopique (phénoménologique). Elle s’intéresserait aux propriétés quantiques des cellules vivantes. Son réalisme scientifique s’en verrait renforcé.

Moi, ce qui m’intéresse en priorité, c’est une théorie macroscopique. Et, dans ce cadre, je formule déjà l’hypothèse selon laquelle :

 

L’ETRE « SUPRANORMAL » ISSU DE L’ETRE « NORMAL » DONT LA TEMPERATURE INTERNE EST PASSEE SOUS LE SEUIL CRITIQUE PERD DE NOMBREUSES PROPRIETES THERMOMECANIQUES ET CETTE PERTE LUI CONFERE DE NOUVELLES PROPRIETES, INCOMPARABLES AVEC LES PRECEDENTES.

 

Ce sera mon hypothèse de travail jusqu’à preuve du contraire.

Détaillons la transition. L’arrêt cardiaque survient alors que T > Tc. Environ 7 mns après, s’ensuit l’arrêt cérébral, faute d’irrigation sanguine. La mort clinique, elle, n’est déclarée, sauf erreur de ma part, que 25 mns plus tard (quoique j’ai cru comprendre que ce délai avait été récemment repoussé à 35 mns). A ma connaissance, le record actuel de mort clinique avec retour à la vie est détenu par une femme : 55 mns, sans séquelles. Je me doute que les techniques de maintien en survie artificielle et de réanimation ne feront que repousser de plus en plus ce délai. Quoiqu’il en soit, la température interne commence à chuter avec l’arrêt de fonctionnement de l’organisme (normal : il n’y a plus d’échanges de chaleur).

Ne me parlez pas des toubibs qui maintiennent le corps du patient à température, ils me sapent le boulot… lol

Je l’ai déjà rappelé (parce que ce n’est pas moi qui le dit) : l’EMI n’est pas systématique et, dans nombre de cas de morts cliniques avec retour à la vie, le patient n’a rien de particulier à rapporter. C’est d’autant moins systématique que des EMIs peuvent se produire sans aucune pathologie ! m’enfin, on les associe généralement à la mort clinique. Il serait sans doute plus correct de dire que c’est la mort clinique qui a révélé publiquement l’existence des EMIs.

Jusqu’à Tc, on n’assiste donc à rien de « supranormal », parce qu’il n’y a rien de « supranormal ». Au niveau microscopique, cela revient à dire qu’aucune cellule de l’organisme ne manifeste encore de « propriété quantique ordonnée ». Pour qu’un être supranormal se forme, il faut, au niveau cellulaire, l’apparition d’un ordre quantique. A la bioquantique de préciser la nature d’un tel « paramètre d’ordre ». Pour cela, il s’agira de travailler sur les cellules « froides ». A commencer, tant qu’à faire, par les cellules souches, puisqu’on les a identifiées. Ces cellules sont à la biologie ce que les particules fondamentales sont à la microphysique (les biologistes ont simplement eu plus de chance que nous pour les trouver… lol).

L’être supranormal va se former à partir (et même juste en dessous) de Tc. Je postule que la statistique cellulaire est alors « de type Bose ». Pourquoi ? Parce que, quel que soit le niveau de complexité, il n’y aura jamais, de toute façon, que deux sortes de champs : les champs de matière et les champs de rayonnement. Donc, même pour des systèmes aussi complexes que le système humain, avec son néocortex, on retrouvera les deux statistiques quantiques (la statistique « classique », i.e. phénoménologique, étant celle de Maxwell). En comparant avec les données cliniques, il est facile de voir que Fermi-Dirac n’est pas vraiment adaptée à la situation (nonobstant l’ordre de la transition de phase). Reste Bose-Einstein. Oui, pas mal. Y a pire.

Attention toutefois aux déductions trop rapides (je sais de quoi je parle… lol) : ce n’est pas parce que la statistique cellulaire sera de type Bose que l’être sera fait de rayonnement ! L’être continuera à être formé de matière, froide, mais cette matière se comportera comme un rayonnement.

Les électrons de supraconduction ne constituent pas un rayonnement, ils s’apparient pour se comporter comme un « gaz de bosons ». Mais ils restent des fermions.

Idem : l’isotope He3 de l’hélium peut, à quelques milliKelvins, s’apparier pour se comporter comme un liquide de Bose. Mais cet isotope reste un fermion.

Il y a donc une différence essentielle entre la cellule et son appariement éventuel en vue de former un « milieu de Bose ».

Dans la bidouille précédente, on a vu que l’état stable « vivant » se dédoublait à T = Tc. A la transition, on se retrouve donc avec deux états vivants au lieu d’un seul. L’un d’entre eux va rester « normal », le second va devenir « supranormal » : ce dédoublement, cette bifurcation, va justement être à l’origine de l’apparition d’une nature double, comme pour le mouvement superfluide, comme pour les états supraconducteur.

Le supranormal apparaît ainsi à T < Tc. Il n’a pas besoin de se constituer : l’être normal est déjà constitué ! Quelle va être la « formation » de l’être supranormal ? La transition d’un nombre de plus en plus important de cellules de l’être normal vers la phase « condensat de type Bose ». De l’état initialement désordonné (chaud) à l’état ordonné (froid), au fur et à mesure que la température interne de l’être normal va baisser.

Ça, c’est le scénario franchement schématique. Ça fonctionne pour des liquides simples, ça fonctionne même pour des céramiques sophistiquées, ça n’est plus aussi « simple » pour des systèmes biologiques.

Dans les EMIs, l’être supranormal semble apparaître dès T = Tc. Cela sous-entend que, dès la transition, on trouve autant de cellules dans la phase « normale » que de cellules ayant transité dans la phase « supranormale ».

Sauf que ce ne sont pas les cellules qui transitent : j’ai dit ça ? Alors, c’est une connerie (une de plus… lol)

Eh non : dans les milieux supraconducteurs ou superfluides, ce ne sont pas les atomes qui transitent, mais leurs électrons périphériques de conduction… J

Qu’est-ce qui serait susceptible de jouer le rôle de ces électrons-là qui, je le rappelle, assurent les liaisons chimiques entre atomes ?

Des protéines périphériques. Responsables de l’adhésion et autres méfaits non mentionnés (ni mentionnables). J

Bonne nouvelle : c’est déjà un niveau moins complexe qu’une cellule. Et, dès que l’on connaît la formule chimique d’une protéine, on connaît son spin. On peut donc déterminer si elle est de type « F » (Fermi-Dirac) ou de type « B » (Bose-Einstein). De type F, elle nécessitera un appariement, plus nécessairement avec une protéine de même composition (bonne ou mauvaise… :)) – ok, j’arrête), mais avec une autre type F. De type B, nul besoin.

Ensuite, on a une autre complication : la matière vivante se décompose, ce que ne fait pas la matière inerte…

Et alors ?

Et alors, si vous avez un être normal froid qui va se décomposer par dégradation entropique, vous aurez un être supranormal censé ne plus subir aucune dégradation entropique. Fatalement, au bout d’un moment, l’être normal aura disparu, que l’autre sera toujours là…

Vous voyez donc que la dissociation est inévitable : plus l’être normal va se décomposer, plus les deux êtres vont être décorrélés…

On ne rencontre pas de situation comme ça dans la matière inerte.

On n’y rencontre pas de principe d’autonomie non plus : les deux êtres sont autonomes. L’être supranormal est bel et bien « mort » pour la biologie « normale », il n’existe même pas, alors qu’il est bien vivant pour la « suprabiologie », qui commence à T < Tc. En conséquence, même si le premier disparaît, le second persiste et reste alors le seul être autonome, le seul être vivant, sur les deux. On doit se situer alors aux alentours des T = 0 (en Celsius, tout du moins).

D’autres pertes de caractéristiques physiques semblent être à envisager :

 

-         la perte d’observation ;

-         peut-être même la perte de masse.

 

L’être supranormal n’est plus, ni observable, ni même détectable et là, il se pourrait que ce soit le résultat du transfert dans le Tunnel : à supposer que l’extrémité du Tunnel soit bien la lumière, le supranormal se voit expédié à l’extérieur du cône de lumière. Mais, attention : par rapport à un observateur normal situé, lui, à l’intérieur de ce cône !

Cette description conserve cependant un défaut permanent : celui de faire croire que la vitesse de déplacement de l’être supranormal est > c. A force de cogiter dessus (le premier qui rigole, ma parole… :)) ), j’ai fini par me dire : « attends un peu… le gonze – le « super-gonze » - se comporte, du point de vue de l’observateur normal, comme un être « gelé » (l’observateur en question n’y voit que de la matière froide). Pourquoi ne pas considérer plutôt que cet être se retrouve isolé de l’environnement extérieur par un ‘cocon de lumière’ ? » A ce moment-là, il devient derechef (chef) inobservable par tout observateur normal. « Furtif », en quelque sorte. Si les rayons lumineux peuvent sortir de ce cocon sans pouvoir y entrer, l’être supranormal pourra continuer d’observer tout ce qui se passe autour de lui, tout en devenant parfaitement indétectable…

S’il n’interagit pas avec la matière normale, il pourra la traverser comme si elle n’était pas là. Et l’observateur normal ne percevra rien de ce passage.

Pas de transfert de chaleur, ni d’impulsion, ni d’énergie, ni de masse : aucun transfert d’informations. Inconnu(e) au bataillon…

Vous pouvez être entourés d’êtres de ce genre, vous ne percevrez rien du tout…

Mais, eux, en revanche, percevront tout.

 

Il reste à voir la perte de masse. Cette contrainte supplémentaire semble imposée par les rapports des expérienceurs eux-mêmes, qui affirment tous avoir « flotté au-dessus de leur corps ». Si la masse de l’être supranormal restait la même que celle de l’être normal qui leur a « donné naissance », il serait soumis à la même force de pesanteur (il pèserait le même poids) et ne pourrait donc se retrouver « comme par magie » en état d’apesanteur ou de « lévitation » quelconque. Ça tombe sous le sens. La seule explication qui tienne la route est la perte de masse. Et elle vient conforter a posteriori l’hypothèse selon laquelle le corps supranormal est de type Bose. En effet, s’il était de type F, nous avons vu dans la bidouille 48 que sa masse ondulatoire se confondrait alors avec sa masse corpusculaire. Au contraire, s’il est de type B, la masse corpusculaire devient distincte de la masse ondulatoire.

Dans le cas d’un être supranormal issu d’une transition du second ordre de type B, on peut donc attribuer la masse « normale », « substantielle » à l’être normal, tandis que la masse de l’être supranormale sera, elle, établie par le champ de type Bose responsable de la transition. Cette masse « supranormale » ħw/c² ne dépendra alors plus que de la pulsation w du champ de transition, laquelle pulsation ne dépendra plus que de la température T. En fin de compte, l’être supranormal peut se retrouver débarrassé de toute la masse substantielle de l’être normal, tout en conservant une masse non rigoureusement nulle ms(T) = ħw(T)/c² [rappelons au passage que le nouvel état stable ne correspond qu’à ff* = cte fonction de T et donc, que le champ f de transition reste défini à une phase près. Cette phase peut même dépendre de x, mais ici, on considère les corps globalement]. Non seulement ms(T) n’a aucune raison de s’annuler à T = 0 mais, au contraire, elle ne peut qu’augmenter avec la baisse de température, puisque de plus en plus de cellule normale sont appelées à transiter vers l’état supranormal. On aura donc plutôt ms(Tc) = 0 et ms(0) = ms,0 maximale (schématiquement).

Si cette masse ms,0 << mn (masse du corps normal), la gravité s’appliquera beaucoup plus faiblement à l’être supranormal qu’à l’être normal, de sorte que le premier « flottera » au-dessus du second.

 

Pour le moment, ce scénario m’a l’air assez satisfaisant. Reste l’explication du Tunnel. Néanmoins, si on se tient au scénario présent, on peut poursuivre les investigations sur les autres phénomènes « paranormaux ».


NB : s'agissant du titre de cette bidouille, c'est du "supra-Wheeler"... :)))))

 

BIDOUILLE 55 : ENCORE PLUS FORT ?

Le 20/10/2013

Quand je disais « scénario complet », j’étais peut-être encore un peu optimiste… J

Vous allez sans doute penser que je fais sans cesse des retours en arrière, en fait, je me cherche et j’en profite, par la même occasion, pour affiner mes connaissances sur les divers domaines de la physique et de la biologie. Surtout sur des points de « détail » en physique, mais qui s’avèrent de première importance dans l’interprétation des faits.

Le modèle des transitions de phase semble le bon. Je ne reviens pas dessus. C’est déjà une chose. J Mais, j’ai compulsé ma biblio sur le sujet ce matin et j’ai réalisé une chose : je recherchais jusqu’ici une explication mécanique des EMIs, motivée par ce fameux déplacement dans le Tunnel, en réalité, le processus s’avère tout entier thermodynamique.

Et j’ai trouvé bon nombre de réponses à mes questions dans mes bouquins sur la thermo.

Surtout, j’ai lu quelque chose qui passerait complètement inaperçu dans bien d’autres contextes :

 

LES PROPRIETES D’UN MÊME MILIEU PHYSIQUE PEUVENT SE REVELER TRES DIFFERENTES LORSQUE CE MILIEU SE TROUVE DANS DES PHASES DIFFERENTES.

 

C’est tiré d’un ouvrage d’introduction à la mécanique statistique écrit par l’astrophysicienne Sylvie Vauclair.

Lue dans d’autres contextes que celui de la parapsychologie, la phrase paraît évidente : « on s’y attendait », pour paraphraser quelqu’un. ;)

Replacé dans le contexte parapsychologique, elle m’amène à me poser la question suivante :

 

EST-IL VRAIMENT NECESSAIRE DE FAIRE APPEL A LA MECANIQUE QUANTIQUE ET A LA NOTION DE PAQUET D’ONDES POUR DECRIRE LE CHANGEMENT QUALITATIF LORS DU PASSAGE DE L’ETAT VIVANT A L’ETAT MORT ? NE PEUT-ON, AU CONTRAIRE, CONSERVER LE MÊME MILIEU BIOLOGIQUE, MAIS ETUDIER SES PROPRIETES « FROIDES » ?

 

Si cela est possible, alors c’est encore plus fort, parce que ça parle immédiatement aux physiciens et aux biologistes : plus besoin de « corps virtuels ondulatoires » au parfum qui reste quand même « exotique ». On parle alors de « biologie de la matière froide ».

 

On reste dans le domaine de la biologie.

 

Seulement, on a la biologie de la matière « chaude » (T > Tc), ou biologie du « vivant », et la biologie de la matière « froide » (T < Tc), ou biologie de la « mort » (sans jeu de mot).

Si j’ai bien compris, les biologistes actuels s’occupent de matière « chaude ». C’est normal. Là encore, « on s’y attendait » lol. Quand le gars est refroidi, tout ce qu’ils constatent est l’arrêt de fonctionnement du système nerveux et du reste du corps, suivi de la rigidité cadavérique, elle-même suivi du processus de décomposition.

Abordé du point de vue « chaud », c’est tout ce qu’on peut en tirer.

Mais c’est aussi présupposer qu’il ne se produit aucun changement qualitatif d’état à T = Tc.

Plus exactement, que le seul changement qui survient alors est la dégradation thermodynamique naturelle.

Au contraire, si l’on considère que T = Tc est une température critique de transition, le « milieu physique » peut passer dans un autre état, un état « froid ».

Sans pour autant remettre en cause la rigidité cadavérique, ni même la décomposition (ce serait contraire à toutes les observations).

 

Examinons d’abord une transition du premier ordre. A T >> Tc (typiquement, T » 37 – 37,5 °C), l’organisme biologique est dans un état de minimum primaire : c’est l’état « vivant ».

Abaissons un peu T. A T > Tc, les phases de coma se succèdent. Je me focalise surtout sur le refroidissement progressif du système nerveux : plus on va abaisser la température interne du corps, plus l’animal va sombrer dans un coma profond. Apparaît, dans cette fourchette de température, un minimum secondaire. Ce minimum est censé être l’état de « mort ». Il est moins important que le premier, mais les deux coexistent. A T = Tc, les deux minima ont même valeur et, à T < Tc, l’état de « mort » devient plus important que l’état « vivant ». Seulement, dans ce type de transition, l’animal est toujours dans l’état « vivant ». Il ne pourra basculer dans l’état « mort » que s’il reçoit un « coup de pouce énergétique », car le potentiel qui décrit la transition présente une « bosse » entre les deux minima, bosse qu’il s’agit de surmonter pour passer dans l’autre état. C’est tout à fait possible, mais ça nécessite, soit des « centres de nucléation », ici, « germes de mort » comme, par exemple, la séquence génétique de fin de vie dans les cellules, qui se propagera alors à tout l’organisme, soit une intervention extérieure.

Cette transition ne semble pas refléter la réalité. Parce qu’elle soutient qu’en dessous de Tc, l’animal reste vivant jusqu’à ce que tous les codes génétiques de fin de vie soient activés. Or, ce n’est pas le cas : en stade IV, l’EEG est plat, le scanner cérébral ne reflète plus aucune activité, c’est bien la mort clinique. Celle-ci commence bien avant l’arrêt biologique complet de l’organisme. Au contraire, c’est parce qu’il n’y a plus d’activité, ni cardiaque, ni cérébrale, que les cellules s’arrêtent les unes après les autres.

 

Le second ordre semble mieux adapté. Jusqu’à Tc, le système reste vivant. En effet, jusqu’au stade III inclus, l’animal est vivant. Inerte, mais vivant. Le système neuro-végétatif continue de fonctionner, l’activité cellulaire aussi. A Tc, cet état vivant se dédouble : c’est le méplat sur le graphe de potentiel. On est au stade critique, où le système est susceptible de basculer à tout moment dans l’état « mort » ou de revenir à l’état « vivant ». A T < Tc, on dispose de deux nouveaux minima possibles (dans le modèle d’ordre 4, le plus courant), l’état vivant devient instable et l’animal bascule dans l’un ou l’autre des deux états « mort » possibles, qui devient son nouvel état stable. Par contre, ses propriétés physiques et, par conséquent, biologiques, changent radicalement de nature.

Non seulement la mort clinique est assez bien décrite par ce type de transition, mais le dédoublement de l’état vivant à T = Tc prend une tournure tout à fait particulière et inattendue dans un tel contexte. Ça ne signifie pas que l’animal se dédouble, ça signifie que, d’un état unique, il se retrouve dans deux états identiques à la fois. Il se produit une sorte de « bifurcation », comme dans les systèmes chaotiques, caractéristique de l’instabilité du système dans cet état critique. A T < Tc, ce dédoublement de l’état vivant va donner lieu à un maximum relatif d’activité potentielle, fondamentalement instable (donc, intenable), tandis que vont spontanément se former les nouveaux états stables autour de ce maximum.

 

A LA TEMPERATURE CRITIQUE, L’ETAT VIVANT SE DEDOUBLE.

 

Pas besoin d’aller très loin pour envisager que l’un des « état-copie » va suivre la dégradation thermodynamique prévue, mais que l’autre va transiter vers un état différent, aux propriétés complètement différentes, mais toujours vivant.

Passer à un « autre mode biologique », sans doute sans comparaison avec le mode « normal ». Un nouveau « mode d’existence ».

Possiblement même, sans dégradation thermodynamique. Autrement dit, sans vieillissement.

Si j’envisage cette hypothèse, c’est que je me fonde sur des exemples bien connus de transitions du second ordre qui efface toute dissipation d’énergie : supraconductivité, superfluidité. Ces milieux « froids » deviennent non dissipatifs. Une fois qu’un courant de supraconduction est établi, il circule indéfiniment dans le matériau : il n’y a plus d’effet Joule. Idem pour le superfluide : il n’y a plus de viscosité.

 

Tout ça pour dire qu’au lieu d’aller chercher des scénarii alambiqués, la réponse est peut-être, non seulement plus proche de nous, mais plus familière aussi !

 

Je dis aux biologistes : votre étude de l’état « chaud » montre que son fonctionnement est compatible avec les lois de la thermodynamique. Mais, imaginez seulement un état « froid » qui serait dépourvu de certaines caractéristiques thermomécaniques, à commencer par les frottements. Un tel état ne serait alors plus compatible du tout avec les lois de la thermo classique. Et cela suffirait à lui conférer des propriétés radicalement différentes de l’état « chaud », de la biologie « normale »…

 

Ce serait aussi beaucoup plus intéressant à étudier, parce qu’au lieu de partir dans l’ésotérisme, on resterait très « terre-à-terre » : on étudierait une nouvelle biologie, une « science de la mort », complémentaire de la « science du vivant ».

 

Perso, ça me branche bien plus que d’aller chercher le « sexe des Anges » aux confins de l’Univers et de « dimensions exotiques » : on n’y voit, au mieux, qu’un intérêt tout à fait académique à la parapsychologie. Aucune incidence ni application pratique à la vie courante. Le public : les médiums, les amateurs de sensationnel. Point final.

 

Une « science du vivant froid », au contraire, on sent tout de suite le réalisme et l’utilité de la chose ! D’abord, dans l’étude du passage de l’état vivant à l’état mort, les phases intermédiaires, les processus biochimiques en cause, les pathologies comportementales et tutti quanti ; ensuite, dans l’étude de « l’après-vie biologique », « l’après-vie » des systèmes évolutifs complexes et autonomes. Après le « cycle de vie », le « cycle de mort ».

 

Et les couplages possibles entre « vivants » et « morts » deviennent beaucoup plus intéressants à étudier pour tout le monde.

 

 

BIDOUILLE 54 : LA VIE DE MA MORT !!! :))

Le 15/10/2013

La surprise du jour : les EMIs. Scénario complet, aller-retour. J

Le pire : bête comme chou pour un physicien, dès qu’on comprend comment ça fonctionne.

Je me suis perdu dans la recherche d’explications alambiquées, alors que la réponse était toute entière à notre portée. Mais procédons par ordre.

Pour commencer, les chimistes quantiques ont mis en évidence, depuis déjà quelques années, les propriétés ondulatoires des protéines. Ce sont même ces dernières propriétés qui sont responsables de la géométrie et donc, de la fonction, de telle ou telle protéine : le repliement de la chaîne macromoléculaire, initialement linéique, en un assemblage 3D compact engendre une déformation du paquet d’ondes macromoléculaire et détermine la fonctionnalité de l’édifice.

La cellule vivante étant, à son tour, un assemblage de protéines, il serait contraire à la logique de prétendre, pour je ne sais quelle raison que, subitement, la cellule ne possèderait aucune fonction d’onde. Il semble beaucoup plus normal, au contraire, de partir du principe que la fonction d’ondes cellulaire se forme à partir de la combinaison des fonctions d’ondes de chaque protéine constitutive. Si l’on considère ce fait comme acquis, alors les prototissus, les tissus, les organes et, en fin de compte, les organismes présentent tous une fonction d’ondes associée, évidemment de plus en plus complexe. C’est ce que j’avançais dans mon bouquin (Para, c’est du normal !) : la complexité ondulatoire d’un système est de même niveau que celle de son « support » biologique.

Partons donc de ce principe que tout être vivant possède un corps biologique, que nous qualifierons de « matériel », et un corps ondulatoire, que nous qualifierons de « virtuel ». Les deux corps n’en forme en réalité qu’un, puisqu’ils ne sont que deux aspects d’un seul et même être. Ils sont donc indissociables.

Et les deux corps évoluent évidemment dans le même espace-temps physique.

Tout cela est très important, car ça nous résout nos problèmes. Si vous avez un paquet d’ondes, quelle que soit sa complexité, confiné dans un volume fini d’espace ou même un 4-volume fini d’espace-temps, sa compacité est automatique. En fait, dans y = r1/2eiq, où se tient la compacité ? Dans r. Dans l’amplitude.

 

LE SEUL POSTULAT DE LA THEORIE, C’EST L’EXISTENCE DE CES FONCTIONS D’ONDES COMPLEXES, DE CES « CORPS VIRTUELS ».

 

Je dis que c’est un postulat, parce que je ne peux pas faire autrement et ça le restera tant qu’on n’aura pas preuve expérimentale à l’appui.

Que peut-il bien se passer à la mort clinique (température interne T < Tc » 25°C).

 

Le modèle de Ginzburg-Landau des transitions de phase quasi-classiques décrit correctement les choses, à condition de bien identifier les objets en présence.

Procédons par étapes.

On sait que l’organisme animal est axé sur son système nerveux : c’est ce dernier qui détermine l’axe de l’embryon et la forme de l’animal. On pourrait donc se contenter du champ neurologique. Néanmoins, les cellules non nerveuses ne se transmettent pas de bioélectricité entre elles via des axones. Pour tenir compte de toutes les cellules de l’organisme, il est donc préférable de considérer un champ biologique comprenant le champ neurologique.

Ce champ biologique est substantiel. Selon notre postulat, il possède un « double » ondulatoire, qui est une fonction d’onde complexe. Notons-la y(x,t). Cette fonction d’onde recouvre tout l’organisme. On va supposer son amplitude compacte, c’est-à-dire nulle en dehors du volume spatial V3 de l’animal.

Du vivant de l’animal, i.e. pour une température corporelle T > Tc, ce champ se comporte de façon « normale », c’est-à-dire que son état condensé, que nous noterons f(x,t,T), ne dépend que de la température T (globalité) et sa valeur dans tout l’être vaut :

 

(1a)  f0(T) = 0  pour tout T > Tc          (vivant)

 

et ceci reste valable jusqu’au stade III de coma. Quant l’animal passe en stade IV, sa température corporelle chute en deçà de Tc. Il se produit alors un changement qualitatif d’état, qui ne concerne que le « corps virtuel » y(x,t). Le « corps matériel », lui, va entamer la dégradation thermodynamique propre à tout système en arrêt de fonctionnement. Néanmoins, si ce corps matériel est maintenu en état de survie artificielle, cette dégradation sera retardée.

Ce qui caractérise le changement d’état du corps virtuel, c’est précisément l’apparition d’un « état condensé », une sorte de « gel », global car il recouvre l’ensemble de l’être :

 

(1b)  f1(T) ¹ 0  pour 0 < T < Tc          (mort)

 

C’est ce nouvel état que nous allons analyser avec Ginzburg-Landau. Toutefois, pour être complet, nous avons besoin de la relativité du temps.

On commence par le cas libre. Soit m la masse de l’animal et :

 

(2)    V(f,f*,T) = -½ mc²ff* + ¼ l²(T)(ff*)² = ¼ l²(T)[ff* - mc²/l²(T)]² - (mc²/2l

 

Nous supposons, au moins dans un premier temps, que m ne dépend pas de T. La valeur (1b) est donnée par :

 

(3)    f1(T)f1*(T) = mc²/l²(T) > 0

 

comme il se doit pour une densité de probabilité (m est évidemment > 0). Il lui correspond une valeur de potentiel :

 

(4)    V1(T) = V(f1,f1*,T) = -(mc²/2l)² < 0

 

Elle est donc inférieure à V0 = V(f0,f0*,T) = 0. Du fait qu’elle est négative, ceci témoigne d’une attraction : dans « l’espace des états du système », l’état f1(T) « attire » l’état f0(T) et il le fait spontanément. C’est d’ailleurs pour cela que la transition de f0(T) à f1(T) s’effectue spontanément : parce que f0(T) devient instable pour T < Tc et qu’en conséquence, le système transite naturellement, « de lui-même » vers l’état plus stable f1(T).

On se retrouve ainsi avec un corps virtuel « condensé », un « gel », dans son état fondamental, i.e. d’énergie potentielle minimale. L’équation d’évolution de ce condensat est :

 

(5)    iif(x,T) + (mc/ħ)²[1 - f(x,T)f*(x,T)/f1(T)f1*(T)]f(x,T) = 0

 

Dans l’état « vivant » comme dans l’état « mort », elle est identiquement vérifiée et ne nous apprend rien de plus. En fait, elle décrit la transition f0(T) -> f1(T). Ce transfert se fait par effet tunnel. L’écueil à surtout éviter est la rotation de Wick. En fait, lorsque la densité de potentiel V ne dépend que des puissances de ff*, il devient possible de résoudre exactement l’équation, pourtant fortement non linéaire, du type :

 

(6a)  iif(x,T) – (2m/ħ²)V(f,f*,T)/f* = 0

 

J’ai déjà donné la méthode générale de résolution dans un précédent travail, je la redonne sur ce blog. On part de la densité de Lagrangien :

 

(6b)  L = -(ħ²/2m)ifif* - V(f,f*,T)

 

et on cherche à la ramener à la forme libre la plus simple, soit :

 

(6c)  L = -(ħ²/2m)ifif’*

 

dont on connaît les instantons. Pour cela, on pose :

 

(6d)  f’ = fexp(iq)

 

on insert dans (6c) et on identifie à (6b), ce qui donne :

 

(6e)  (fif* - f*if)iq = 0

(6f)  iqiq = 2mV(f,f*,T)/ħ²ff*

 

L’astuce consiste à présent à utiliser ff* = ff’* pour renverser (6f) :

 

(6g)  iqiq = 2mV(f’,f’*,T)/ħ²ff’*

 

ce qui donne :

 

(6h)  q(x,T) = ò [2mV(f’,f’*,T)/ħ²ff’*]1/2uidxi  ,  uiui = 1, uidxi = ds

 

Il ne reste plus qu’à inverser (6d) pour obtenir la solution :

 

(6i)  f(x,T) = f’(x,T)exp{iò [2mV(f’,f’*,T)/ħ²ff’*]1/2uidxi}

 

Dans notre modèle biharmonique, le plus courant,

 

(7a)  V(f’,f’*,T) = ¼ l²(T)[ff’* - mc²/l²(T)]² - (mc²/2l

 

s’annule pour f0 = 0 et pour f2(T)f2*(T) = 2mc²/l²(T), i.e. f2(T) = ±Ö2f1(T). (7a) sera donc :

 

-         > 0 pour f’(T)f’*(T) > 2mc²/l²(T), d’où q(x,T) réel et un déphasage de f(x,T) par rapport à f’(x,T) ;

-         et  < 0 pour 0 < f’(T)f’*(T) < 2mc²/l²(T), d’où q(x,T) imaginaire pur et un amortissement ou une amplification de l’amplitude de f(x,T) par rapport à celle de f’(x,T).

 

Nous sommes dans la seconde situation. Celle qui correspond le mieux à l’effet tunnel est l’amortissement : le signal entrant est amorti « dans le tunnel » et redevient oscillant en sortie de tunnel. Ça n’a aucune importance, vu que le phénomène est transitoire. L’essentiel est de « franchir la barrière » de potentiel.

 

Ce corps virtuel qui vient de franchir la barrière est-il vivant ? Pour la matière inerte, la question ne se pose pas, mais pour la matière vivante, il s’agit encore de le démontrer !

Dans l’état « vivant », c’est évident. Mais, dans cet état, c’est le matériel qui a le dessus.

Dans l’état « mort », cette « hiérarchie » s’inverse : c’est le virtuel qui prend le dessus, qui passe à un niveau plus stable, tandis que le matériel reste au niveau précédent, devenu instable.

Résultat : du vivant de l’être, c’est la biologie / psychologie / comportement qui gouvernent ; à sa mort, c’est le virtuel, le « spirituel », le « PSI ».

Et le « PSI » se décorrèle petit à petit de son support matériel, qui se décompose.

En cas de « retour à la vie », étant donné que T remonte au-dessus de Tc, on repasse à un vide stable f0 = 0, sans transition tunnel. C’est ce qui explique que le retour est « instantané ».

 

Notez pour terminer la circonstance suivante.

 

Nous avons supposé ff* compact. Les variations spatio-temporelles de f ne peuvent donc se produire qu’à l’intérieur du 4-volume du corps, puisqu’en dehors de celui-ci, f(x) º 0. Or, le fait de faire varier f sous-entend un comportement local. Ça signifie que l’on s’intéresse aux échelles inférieures à celle du corps : (6a) concerne les sous-constituants du corps ! Elle indique comment le changement d’état se transmet d’une échelle à l’autre, depuis le niveau cellulaire (microscopique pour la biologie) jusqu’au niveau de l’animal (macrocosme).

 

IL NE SE PRODUIT DONC AUCUN DEPLACEMENT DANS L’ESPACE-TEMPS EXTERIEUR AU CORPS LORS DE LA TRANSITION, CE QUI EXPLIQUE QU’EN SORTIE DE TUNNEL, LE CORPS VIRTUEL SE RETROUVE AU MÊME ENDROIT AU MÊME MOMENT QUE SON DOUBLE MATERIEL.

 

Le Tunnel ne concerne pas ça. C’est pour cela qu’il est inutile de chercher des vitesses de groupe. Ce que perçoit l’expérienceur, cette sensation « d’accélération », est d’une toute autre nature. Mais je ne sais pas encore laquelle. Ni, alors, ce que peut bien être cette « Grande Lumière Blanche ». Pas le cône de lumière, en tous cas.

 

 

 

BIDOUILLE 53 : UNE PRESENTATION PLUS INVARIANTE RELATIVISTE DE LA TQRC

Le 12/10/2013

Avant de commencer sur le sujet de cette bidouille, petite remarque : le Nobel de physique vient donc d’être attribuée à la découverte du boson de Higgs. Qui n’explique en rien l’apparition de la masse, mais seulement un possible transfert de masse (et encore, « selon interprétation des choses » - cf le commentaire que j’avais laissé sur la question il y a quelques mois). Sans surprise, le comité Nobel s’est référé à la série d’expériences d’août 2012, alors même que le CERN avait, à l’époque, bien précisé que ses réactions devaient être analysées en profondeur. J’ai entendu Michel Szpiro sur France Info, je me contente de rapporter ses propres dires.

Il était bien établi que le prix de physique irait à Higgs et al cette année, ç’a été le cas.

Après, on ira critiquer les scientifiques travaillant sur le parapsychique…

Je sais que je serais titulaire du Nobel de physique, à l’instar de gens qui le méritent vraiment, comme Josephson entre autres, je le rendrais ILLICO…

Parce que me retrouver sur le même podium que des « para-scientifiques », non.

Je vous signale au passage qu’à la violation de CP près, la symétrie de jauge est exactement la même pour GSW que pour les pions : SU(2). Or, personne n’a jamais émis d’hypothèse d’attribution de la masse par les pions… On a plutôt considéré assez rapidement que l’interaction de Yukawa n’était sans doute pas encore assez fondamentale.

Ce qui n’a d’ailleurs rien retiré au mérite de Yukawa, soit dit en passant.

On passe au thème d’aujourd’hui.

 

 

Avant de passer à la (bonne !) surprise du jour, je réécris cette bidouille, parce que son contenu est devenu complètement inutile (on verra pourquoi à la bidouille suivante) et, surtout, parce que j’ai noté encore une faille, très légère cette fois, car sans conséquence sur les résultats, dans la structure des modèles quasi-classiques de TQRC.

 

Quand on décrit les processus microphysiques par des amplitudes de probabilité de présence y(x,t), on omet déjà de rappeler que la variable spatiale x est en réalité une fluctuation spatiale et non une variable déterministe. En effet, le carré du module de y, r = yy*, est une densité de probabilité de présence. Or, toute distribution de ce type utilise comme argument la variable stochastique X = x + x, où x n’est que la valeur moyenne de X et x, la fluctuation par rapport à cette moyenne statistique. Par exemple, si r est gaussienne, r s’écrit :

 

(1a)  r(x,t) = a(t)exp(-x²/2<x²>)/(2p<x²>)3/2

 

avec les propriétés bien connues suivantes :

 

(1b)  òR3 r(x,t)d3x = a²(t)

(1c)  <x> = òR3 xr(x,t)d3x = 0

(1d)  <x²> = òR3 x²r(x,t)d3x ¹ 0

 

C’est d’ailleurs de (1c) qu’on déduit <X> = x. ça veut dire qu’il est plus correct de désigner par x la variable spatiale dans y. Par contre, le temps t continue d’être traité comme une variable déterministe : la densité ne porte que sur l’espace, pas le temps. Il en résulte un traitement inégal des variables espace et temps en TQRC quasi-classique, un peu comme chez Galilée, à la différence que le temps n’est plus absolu, mais relatif. Il n’en reste pas moins que les processus stochastiques sont temporels : X(t) = x(t) + x(t).

Pour rétablir l’égalité de traitement entre espace et temps, je propose ceci : des amplitudes y(x), où x est une fluctuation spatio-temporelle, mesurée en m-2 et non plus en m-3/2. Ce changement d’unité va occasionner un décalage dans les grandeurs physiques, c’est normal.

Prenons un champ fermionique yF. La fonctionnelle :

 

(2)    NF,libre = ½ iħc(yF*g0giiyF - iyF*g0giyF) – mFyF*g0yF

 

s’exprime maintenant en J/m4 = N/m: ce n’est plus une densité d’énergie, mais de force. La densité d’énergie est la fonctionnelle :

 

(3)    LF,libre = ò NF,libreds  ,  ds² = dxidxi

 

Attention : ds est un intervalle spatio-temporel fluctuant ! En effet, dès le départ, le simple fait de prendre des distributions yF (ou yB dans le cas bosonique) probabilistes induit automatiquement l’hypothèse d’un espace-temps fluctuant.

Pas même besoin de gravité quantique pour ça…

Introduisons un champ 4-vectoriel extérieur Gi. NF devient :

 

(4)    NF = ½ iħc[yF*g0giDiyF – (DiyF)*g0giyF] – mFyF*g0yF – (c²/8pk)d(WijWij)/ds

 

avec d/ds = ui(s)/xi. Le développement donne :

 

(5)    NF = NF,libre + mFcGiyF*g0giyF - (c²/8pk)d(WijWij)/ds

 

Intégrons :

 

(6)    LF = LF,libre + mFcò GiyF*g0giyFds - (c²/8pk)WijWij

 

Le principe de moindre action appliqué à NF montre que cette fonctionnelle vérifie les mêmes équations de champs que LF, à savoir :

 

(7a)  [Di*/(DiyF) - /yF]NF = 0  =>  (DiyF)*g0gi – i(mFc/ħ)yF*g0 = 0

(7b)  {Di/[(DiyF)*g0] - /(yF*g0)]NF = 0  =>  giDiyF + i(mFc/ħ)yF = 0

 

En multipliant (7a) à droite par yF et (7b) à gauche par yF*g0 et en additionnant, on vérifie la loi de conservation :

 

(7c)  i(yF*g0giyF) = 0

 

Enfin,

 

(7d)  (i/Wij - /Gj)NF = 0  =>  i(dWij/ds) = (d/ds)iWij = -(4pk/c²)mFcyF*g0gjyF

 

car les Gi ne dépendent pas explicitement de s, de sorte que d/ds et I = /xi commutent. On intègre cette dernière expression :

 

(7e)  iWij = -(4pk/c²)ò mFcyF*g0gjyFds = -(4pk/c²)pFj

 

où :

 

(7f)  pFj = ò mFcyF*g0gjyFds

 

est bien une densité de 4-impulsion, comme il se doit. La petite différence apparaît dans (6), 2ème terme, qui se laisse généralement plus ramener à GipFi car, dans cette intégrale, ds = uk(s)dxk. Mais cela ne change rien aux équations de champs. D’ailleurs, par intégration suivant s, (7c) équivaut bien à ipFi = 0.

Enfin, les analyses dimensionnelles montrent que :

 

(8a)  ò NFd4x  s’exprime en Joules, c’est une énergie ;

(8b)  ò NFd4xds/c  s’exprime en Js, c’est une action ;

(8c)  ò mFcyF*g0gjyFd4x  s’exprime en kgm/s, c’est une 4-impulsion ;

(8d)  ò pFid4x  s’exprime en Js, c’est une action, 4-vectorielle ;

 

Dernier résultat : étant donné que, désormais, ò yF*yFd4x = 1,

 

(8e)  ò pF0d4x = mFcò ds

 

On retrouve Jacobi, mais version fluctuante ! J

 

Pour ceux que ça intéresserait, le modèle bosonique se traite de la même manière et conduit aux même types de résultats.

Je trouve cette présentation des choses vraiment invariante relativiste.

 

On passe à la surprise du jour.

 

 

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