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BIDOUILLE 68 : RETOUR AU COMPORTEMENT

Le 31/12/2013

Cette bidouille n’en est pas vraiment une, ce n’est qu’une transition.

Je me vois dans l’obligation d’abandonner la recherche théorique sur les EMIs jusqu’à obtention éventuelle d’éléments ultérieurs. Je vais me consacrer aux sciences du comportement et, tout particulièrement, à la psychiatrie.

Retour, donc, aux travaux antérieurs sur le système nerveux et ses processus physico-chimiques.

Le problème qui se pose, concernant les EMIs, est l’inobservabilité des phénomènes PSI. Aborder le sujet m’a permis de progresser sur la compréhension des structures profondes de la relativité comme de la mécanique quantique, tout n’est donc pas perdu, loin s’en faut. Malgré tout, rien dans l’arsenal théorique actuel ne permet d’expliquer pourquoi les phénomènes PSI restent inobservables, sauf situations critiques, dont les paramètres restent encore à établir.

En faisant appel à la TQRC, j’ai utilisé ma dernière cartouche. Si apparition de structures ou de phénomènes typiquement ondulatoires il devait y avoir au stade IV, ils devraient être observables, au même titre que la quantique macroscopique de tout corps physique présentant cette propriété. Y compris sous forme ondulatoire. Or, il n’en est rien. C’est donc que, même cette approche, la plus puissante connue à ce jour, reste inopérante.

Peut-être le retour au comportemental m’aidera à mieux comprendre pourquoi.

Quoiqu’il en soit, la physique du comportement présente d’ors et déjà des applications autrement plus urgentes et utiles que la mise en évidence théorique du PSI.

Les maladies mentales sont devenues les maladies n°1 dans le monde. La source est OMS. Ces dernières années, elles sont passées devant les cancers et les maladies cardio-vasculaires.

Or, la biochimie du cœur n’est déjà pas simple, celle du cancer non plus. Mais, celle du cerveau, c’est encore pire…

 

http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-chaos-quantique-existerait-bien-20764/

« cette nouveauté [le chaos – déterministe] envahit presque toutes les disciplines, des battements du cœur au fonctionnement du cerveau «

Sauf que le chaos déterministe tient son nom de dynamiques déterministes, alors que le fonctionnement du cerveau n’est déterministe qu’à l’intérieur des neurones. Au niveau synaptique, le fonctionnement n’est déterministe que pour les synapses électriques, il ne l’est plus pour les synapses chimiques

La « fonction neurone » que j’ai décrite est effectivement une loi de fonctionnement déterministe, mais qui ne concerne que l’activité interne du neurone. Elle cesse d’être valable au niveau de ses membranes pré-synaptiques, là où le signal passe de propagatif à diffusif moléculaire.

La conséquence est immédiate : puisque les neurones sont nettement séparées les uns des autres par leurs fentes synaptiques et puisque la diffusion des neurotransmetteurs à travers ses fentes est de type Boltzmann, donc aléatoire et avec possibilités de fuites dans le « milieu extérieur », le séquençage de l’information à travers les graphes neuronaux perd toute utilité (alors qu’il aurait toute son utilité dans les graphes à synapses électriques, où la transmission est garantie à 100%)… C’est la perte de causalité que j’ai déjà évoquée.

On n’est pas dans des machines de Turing-Von Neumann… Tout est dynamique, dans le cerveau. Et même dans le néocortex, on ne peut guère isolé de « blocs de calculs » à fonctions dédiées…

Je sais bien que les biomathématiques actuelles cherchent à décrire les phénomènes biologiques et de cinétique chimique à partir de systèmes dynamiques déterministes susceptibles de transiter vers le chaos mais, plus les connaissances sur le cerveau avancent et s’approfondissent, plus il semble que les lois biophysiques qui président au fonctionnement du système nerveux ne sont pas déterministes. Au mieux, « déterministes par arcs ». Mais, à chaque sommet d’un graphe, le déterministe des arcs (les axones) est détruit…

Or, ce qui prévaut dans le système nerveux est la communication entre neurones. Ce qui se passe à l’intérieur de chaque neurone devient d’un intérêt tout à fait secondaire, puisqu’un neurone dont toutes les entrées sont inactives à l’instant t est toujours en mesure de se mettre en auto-oscillation et de produire un signal nerveux (hors coma) !

A la limite, on peut donc se ficher complètement de ce qui parcourt ou non un axone… : dès que des neurotransmetteurs sont diffusés et captés par les récepteurs du neurone cible, l’information passe…

 

« Or, l’équation fondamentale de la physique quantique, l’équation de Schrödinger, est linéaire «

 

Certes ! Mais, de la même manière que la relativité de Galilée est une approximation de celle d’Einstein, l’équation de Schrödinger, fondée sur la relativité de Galilée, n’est qu’une approximation de Klein-Gordon. Or, KG n’est linéaire que dans le cas extrêmement particulier des oscillateurs harmoniques… Tout le reste n’est plus linéaire.

Je comprends bien la démarche, ce fut celle de Prigogine : on passe de la description en fonctions d’ondes à celle en matrices densité, puis on considère de nouvelles possibilités non factorisables en fonctions d’ondes (mélange), susceptibles de décrire un « chaos quantique », même chez Schrödinger. En revanche, on perd toute information sur la phase du paquet d’ondes…

Je crois qu’on se casse la tête… Il suffit de partir d’un KG non linéaire, quitte à le réécrire en variables amplitude-phase. On conserve alors toute l’information sur la phase. Tant mieux d’ailleurs, car ce sont les variations de phase et non d’amplitude qui fournissent les courants de particules ! Puis, on revient à un modèle « de type Schrödinger », i.e. galiléen, mais non linéaire, en posant c -> ¥ dans KG…

Toute EDP non linéaire peut être ramenée à un système dynamique. Du fait même de sa non-linéarité, elle est susceptible de présenter des solutions chaotiques.

Dès lors qu’on se sortait du sempiternel oscillateur harmonique, le chaos quantique devenait une évidence à laquelle il fallait s’attendre !

M’enfin… de quels théoriciens de la physique parle donc cet article ?...

Fokker-Planck est déjà non linéaire. Il existe aussi depuis longtemps nombre de situations décrites par du Schrödinger non linéaire, où le potentiel interactif dépend de l’état de la fonction d’ondes elle-même… On dirait que les théoriciens dont il est question dans cet article n’étaient pas informés de tout cela… L

Assez récemment d’ailleurs (années 1990), le géomètre Alain Connes a travaillé sur le concept d’entropie quantique.

 

http://www-phlam.univ-lille1.fr/atfr/cq/english/res/quantum_chaos.html

« In classical physics, the spatial coordinate x is both the dynamical variable and the parameter of the force «

NAAAANNNN… Les Ch’tis, y s’plantent comme les z’aut’…

Parce qu’y sont faignants comme les z’aut’, pou’ écri’e les équations…

C’est pas md²x/dt² = F(x), mais md²x(t)/dt² = F[x(t)] et x = x(t) n’est qu’UN point de la trajectoire x(t) du mobile de masse m [voire m(t) !], le point situé à l’instant t sur la trajectoire. Résultat : x est bien la variable dynamique, mais le paramètre dynamique reste le temps et F devient une fonctionnelle

 

Ensuite, on se doute très fortement que prendre des quantités non linéaires en le(s) paramètres de mouvement ne changera pas le caractère linéaire de la dynamique… : Si je prends m(t)d²x(t)/dt² = k(t)x(t) + F0(t) au lieu de md²x/dt² = kx(t) + F0, mon système restera linéaire.

HOLAAA… là, on se fait un sac de nœuds entre variables et paramètres…

Les paramètres de la mécanique quantique sont les xi.

Les variables de la mécanique quantique sont les états ondulatoires y.

Dès lors, les trajectoires quantiques sont toutes de la forme y(x).

Je ne vois pas bien ce qu’Heisenberg vient faire là-dedans, qui concerne l’impossibilité de localiser à la fois le signal et son spectre en fréquence !...

D’ailleurs, tout le monde s’accorde à reconnaître que le principe d’incertitude n’a jamais rien eu de quantique

 

Enfin, je m’attendais à plus grave que ça : la fonction de distribution passe de exp(-p²/2l²) (classique) à exp(-|p|/L) (quantique). Pas la fin du monde…

Ça rappelle exactement le passage de l’elliptique (ondes) au parabolique (diffusion).

Et alors ?...

Il est où, le problème ?... J

 

Mon problème à moi réside dans l’observabilité : pourquoi les « phénomènes PSI » restent-ils si désespérément inobservables, alors que tout concourt, à commencer par ces dernières lectures, à démontrer que, sous régimes chaotiques, les effets quantiques peuvent devenir macroscopiques et en des temps relativement courts ? Or, la biophysique est chaotique par essence. Le système nerveux, en particulier, est typiquement chaotique, même si l’on démontrait par la suite, qu’il se comportait à la manière d’un décalage de Bernoulli (entropie de Kolmogorov-Sinai maximale). Il faut que je lise ce papier sur la décohérence :

http://arxiv.org/ftp/quant-ph/papers/0306/0306072.pdf

qui va me prendre un certain temps, afin de voir s’il s’accorde avec ce que je suppute à présent, à savoir,

 

SI LE PHENOMENE DE « REDUCTION DU PAQUET D’ONDES » OU « EFFONDREMENT DE LA FONCTION D’ONDES » CHOISIT UN ETAT PARTICULIER PARMI UNE MULTITUDE DE POSSIBILITES HORS OBSRVATION, ALORS NOUS SOMMES BIEN EN PRESENCE D’UNE BRISURE SPONTANEE DE SYMETRIE.

QUESTION :

CET ETAT OBSERVé DEVIENT-IL UNIQUE OU BIEN LES AUTRES POSSIBILITES RESTENT-ELLES INTACTES, MAIS CHACUNE DANS UN ETAT DIFFERENT DU MONDE PHYSIQUE (« the many-world interpretation of quantum mechanics ») ?

 

S’il devient unique, alors l’observation du système quantique détruit toutes les autres possibilités. Mais ce choix est censé se faire au hasard… alors ? Et comment détruire ce qui n’est que possible et donc, pas (ou pas encore) finalisé ?...

Ça équivaudrait mathématiquement à détruire des probabilités : absurde…

N’est destructible que ce qui est réalisé, pas ce qui n’est que réalisable.

Ou alors, le vide quantique lui-même serait destructible, hypothèse rejetée par la TQRC.

 

La solution serait de rejeter en bloc les rapports d’EMIs. Mais, c’est impossible : comment le patient aurait-il pu imaginer (= « vivre mentalement ») tout cela, quand il est cliniquement prouvé qu’il n’a plus aucune activité cérébrale ?...

Il se passe donc bien quelque chose ! Quelque chose d’indépendant de son cerveau, de son système nerveux et même de son enveloppe biologique.

Et ce « quelque chose » devrait être observable, puisque c’est forcément physique (sinon, ça n’existe pas et ne peut être rapporté).

La seule explication logique à laquelle j’aboutis est qu’il se produit un passage d’un état de vide du monde physique à un autre.

Et que ce passage se fait par les « Tunnels ».

Alors, d’après Everett, dans l’un des états de vide, le patient est biologiquement en état de « mort clinique » et, dans l’autre état de vide, il est toujours vivant, même si son corps peut apparaître « d’une autre nature ».

Seulement, cette explication soulève deux difficultés.

La première est qu’il n’existe pas que deux possibilités, mais peut-être une infinité… quid de toutes les autres ?

La seconde est toujours liée à l’observation. Cette fois, elle présuppose que le décorporé peut observer l’autre, mais que les personnes présentes au même endroit ne peuvent même pas percevoir le décorporé. Ceci aurait pour conséquence que nous ne pourrions observer aucun état de vide plus profond que le nôtre et donc, aucun état cohérent, ce qui est faux, naturellement…

 

Je ne comprends pas. On va d’absurdités en contradictions. C’est certes la signature assez frappante que « quelque chose ne va pas », mais je n’arrive pas à cerner quoi.

Les signaux biologiques sont tous matériels, tous véhiculés par des molécules. C’est la différence essentielle avec la matière inerte, qui émet et reçoit des signaux non matériels.

On peut faire un rapprochement entre charge et récepteur biologique : deux corps ne pourront s’échanger de photons que ssi ils portent tous deux une charge électrique ; de la même manière, deux cellules vivantes ne pourront s’échanger telle molécule que ssi la cellule source est capable de l’émettre et la cellule cible possède le récepteur approprié.

Ça, c’est facile à comprendre.

Mais on n’avance pas pour autant.

  

 

 

BIDOUILLE 67: AVONS-NOUS COMPRIS LA QUANTIQUE ?...

Le 27/12/2013

Coupes sombres dans les derniers articles. J’ai abouti à une impasse. Je reprends donc à partir de la bidouille 66.

Pour le moment, on colle beaucoup plus à la TQRC en raisonnant sur la base de M4 qu’en essayant de trouver une origine ondulatoire à t. On poursuit donc avec une fonction d’ondes y(x) = |y(x)|exp[-iq(x)] en m-2. Le champ de 4-vitesses sur M:

 

(1a)  Vi(x) = (iħ/m)iLny(x) = (ħ/m)i[q(x) + iLn|y(x)|]

 

est le champ des 4-vitesses ondulatoires sur M4, autrement dit, Vi(x) est la 4-vitesse de déplacement du paquet d’ondes dans l’espace-temps, évaluée en x. Cela signifie que V(x,t) est la vitesse de déplacement de ce paquet d’ondes dans l’espace à l’instant t et que, par contre, V0(x,t) est sa vitesse de déplacement dans le temps (direction x0 = ct), au point x de l’espace.

C’est cette dernière composante qui va nous intéresser tout particulièrement pour étudier le phénomène de décorporation, parce que l’hypothèse de départ fournie par les EMIs est celle de l’immobilité spatiale : le corps biologique est évidemment immobile, puisqu’il ne fonctionne plus ; quant au corps PSI, il ressort du Tunnel au même endroit de l’espace et ne se déplace donc pas ou très peu. Si déplacement il y a bien « dans le Tunnel », il ne peut manifestement qu’être temporel.

Nous allons voir que, contrairement à la matière substantielle, il est assez facile d’accélérer un paquet d’ondes, même initialement immobile, jusqu’à c en un temps t fini. Cette possibilité est toute entière contenue dans les équations de la TQRC. Rien d’exotique, donc. A la place, une reformulation.

Limitons-nous d’abord volontairement aux particules (région microscopique). Les masses au repos des corps y sont supposées constantes. Considérons le mouvement ondulatoire libre purement cinétique (c’est le plus simple), champ bosonique :

 

(1b)  iiy(x) = 0

 

Sa solution est :

 

(1c)  y(x) = y0x0²/x²  ,  x² = xixi Î R  ,  y0 Î C

 

et on peut supposer, sans restreindre la généralité, que x0² > 0. On a alors :

 

(1d)  Vi(x) = -2iħxi/mx²  ,  |V(x)|² = Vi(x)Vi*(x) = 4ħ²/m²x²

 

On voit aussitôt que ce type de mouvement ne correspond pas au cas de la décorporation lors d’un EMI : dans la région causale x² > 0 (domaine d’observabilité), |V(x)|² est strictement décroissante, alors qu’on s’attend à une accélération. Reste le mouvement ondulatoire libre avec potentiel de fonction d’ondes (modèle le plus simple : KG) et le mouvement ondulatoire forcé. Avant de les aborder, introduisons le temps ondulatoire t par :

 

(2a)  Vi(x) = c²it(x)

 

En comparant avec (1a), on établit :

 

(2b)  t(x) = (iħ/mc²)Ln[y(x)/y0]

 

soit, en inversant :

 

(2c)  y(x) = y0exp[-i(mc²/ħ)t(x)]

 

Ce temps ondulatoire t présente un caractère absolu sur M4. En posant y0 = |y0|exp(-iq0), on trouve :

 

(2d)  t(x) = (ħ/mc²){[q(x) - q0] + iLn[|y(x)/y0|]} = t1(x) + it2(x)

 

On constate que t1(x) ne dépend que de la phase de la fonction d’ondes (q0 étant sa valeur initiale), alors que t2(x) ne dépend que de son amplitude. t va, en fait, constituer la « base » du « tube » (le fameux « Tunnel »), lequel va s’étirer dans la direction t. Aussi, conserver t complètement à part de t1 et t2 sert bien mieux la symétrie cylindrique dans le temps.

Dans le cas du mouvement ondulatoire libre purement cinétique, on obtient :

 

(2e)  q(x) = q0 ,  |y(x)/y0| = |x0²/x²|  d’où    t1(x) º 0  et  t2(x) = (ħ/mc²)Ln|x0²/x²|

 

On voit que t(x) y est imaginaire pur : difficile, dans ces conditions, de former une base de tube temporel quelconque.

Dans le cas du mouvement ondulatoire libre avec potentiel de fonction d’ondes ou, plus généralement, dans celui du mouvement ondulatoire forcé, l’expression de y(x) peut s’avérer fort compliquée et fort difficile, voire impossible à établir analytiquement. Cela ne nous empêche nullement de traiter le cas général. On suppose Vi(x) connu, après intégration de l’équation en y(x). De (2a), on tire d’abord :

 

(3a)  Vi(x)Vi*(x) = c4it(x)it*(x)

 

puis :

 

(3b)  ds²(x) = dxidxi = [c4/Vi(x)Vi*(x)]|dt(x)|²

 

soit :

 

(3c)  ds² = [c4/ViVi*]|dt

 

Ceci permet d’exprimer le ds² en fonction des données ondulatoires et ainsi d’en faire une fonction de t. De nouveau, on distinguera deux situations :

 

(3d)  ViVi* > 0 : ds² > 0, s(t) = ±c4òt0t |dt’|/|ViVi*|1/2

(3e)  ViVi* < 0 : ds² < 0, s(t) = ±ic4òt0t |dt’|/|ViVi*|1/2

 

Ces expressions montrent que la distance comme la durée vont maintenant varier suivant le temps ondulatoire. Si le corpuscule est immobile dans l’espace, s = ct et c’est l’écoulement du temps t, déjà relatif dans M4, qui va encore se voir modifié par t. Cette paramétrisation-là n’a plus rien de trivial. Ne perdons quand même pas de vue que xi(t) décrit le mouvement du corpuscule, alors que le mouvement du paquet d’ondes est décrit par t(x). Les formules (3d-e) ci-dessus sont utiles pour calculer les temps et distances d’arrivée connaissant les instants et points de départ. Il n’en reste pas moins que c’est le paquet d’ondes qui se déplace. Le corpuscule, lui, est censé rester immobile.

 

Justement, c’est ici que le bât blesse : la mécanique ondulatoire nous dit que le paquet d’ondes doit suivre le corpuscule, puisque la vitesse de groupe du paquet d’ondes est la vitesse de déplacement du corpuscule dans l’espace. Or, toutes les EMIs recensées établissent l’inverse : le paquet d’ondes est censé se déplacer sans le corpuscule. Il n’est pas non plus au programme de « reconstituer » le corpuscule en sortie de Tunnel.

 

Alors ?

 

Il est quand même assez insolite de trouver deux thèses exactement contraires. Si les témoignages d’EMIs n’étaient pas si « universels » et s’ils étaient basés sur des hypothèses individuelles plus ou moins farfelues, la physique théorique aurait tôt fait de démasquer les supercheries. Ici, au contraire, la TQRC établit l’opposé.

Moi, ça me fait tiquer. Pourquoi exactement l’opposé ?

 

Soit on jette tous les témoignages au panier, mais on ne peut alors invoquer que le prétexte assez fallacieux que l’ensemble de ces données ne revêt aucun caractère scientifiquement établi. Sauf qu’il faut ensuite se demander pourquoi la science actuelle n’arrive pas à établir l’impossibilité formelle de ce type de processus…

 

Soit on envisage la possibilité que, nous, les théoriciens, n’avons peut-être pas compris la quantique

 

Quand on parle d’onde ou de paquet d’ondes, on parle forcément de mouvement. Une onde est un mouvement. Ce n’est pas un objet ! Nous avons déjà tendance à en faire un objet, sous forme de « milieu physique ». A quoi renvoie le paquet d’ondes y(x) ? A une position, un placement y, dans l’espace des états quantiques (ondulatoires serait plus judicieux). En triturant les objets (mathématiques !) de la TQRC, nous avons abouti à une reformulation tout à fait équivalente en termes de temps ondulatoire. On se retrouve ainsi, états ou temps ondulatoires, avec un espace-temps 4D, siège des corps et processus physiques dits « classiques » et deux dimensions, deux « degrés de liberté » de plus : (y1,y2) ou (t1,t2).

Entretemps, la relativité restreinte nous laisse fortement comprendre « qu’au-dessus » des trois dimensions d’espace, il semble bel et bien exister une dimension physique de temps, dans laquelle nous sommes plongés, même au repos, mais que nous ne pouvons commencer à « palper », i.e. dans laquelle nous n’entrons « de plain pied » que lorsque nous nous déplaçons à des vitesses comparables à celle de la lumière.

A présent, la TQRC nous dit : « ce n’est toujours pas suffisant, il faudrait ajouter à ce schéma dimensionnel encore deux autres dimensions de temps ». Dans lesquelles nous serions plongés, mais que nous ne pourrions « palper » que lorsque nous formons un système macroscopique, soit quantique, soit seulement ondulatoire.

 

Si nous acceptons d’envisager un tel schéma dimensionnel qui, j’insiste là-dessus, n’est qu’une réinterprétation sans modification de la TQRC, alors, comme par magie, le scénario des EMIs vient s’inscrire dans ce cadre 6D élargi et il n’y a plus d’opposition de principes…

 

D’où le renouvellement de ma question : sommes-nous bien sûrs d’avoir compris la quantique ?

 

Moi, je n’ai rien compris du tout. J’ai cru comprendre qu’il s’agissait de systèmes composés de substance et d’onde localisée autour de cette substance et intriquée avec celle-ci. Que cette intrication permettait à cette « substance quantique » de se comporter, tantôt comme de la substance « classique » (ordinaire), tantôt comme une onde.

Mais que tout se passait dans l’espace-temps 4D M4

J’ai aussi cru comprendre que cette « substance quantique » était mesurable, mais jamais dans son essence. Parce que la seule présence d’un observateur et/ou d’un appareillage suffisait à perturber cette substance et à « influencer » le résultat de la mesure.

Drôle de « substance », mesurable, mais pas comme il faudrait…

Une science qui, après tout, ne repose encore que sur des postulats… que nous avons érigés à l’état de principes

Mais si. Ne nous voilons pas la face : nous en avons fait des « habitudes de pensée », comme disait Schrödinger…

Allez, parlons « d’intrication quantique ». ça résulte de quoi ? du phénomène d’interférence des ondes, d’accord ? C’est donc du mouvement. Ce n’est même que du mouvement.

Mais du mouvement dans quoi ? Dans l’espace-temps ? x(t) est-il un déplacement dans le temps ? Non : au cours du temps ! le mobile, lui, se déplace dans l’espace.

Et puis, si l’interférence ondulatoire se faisait dans M4, on n’aurait pas eu besoin de la série d’expériences d’Aspect…

Le mouvement y(x) ne se fait pas dans M4, il se fait d’un point à l’autre de M4, « au cours des points d’univers », pour utiliser une analogie avec le temps.

D’où les possibilités de corrélations… J

Pouvez corréler des trajectoires x(t) entre elles aussi : c’est ce qui se fait dès 3 corps en interaction…

 

Enfin, à l’époque de Galilée, la vitesse de propagation des interactions « classiques » était supposée infinie (« instantanéité des couplages », temps « absolu », « universel »). Le passage à la relativité restreinte, soit du 3D au 4D, à ramené c à une valeur finie.

Eh bien, que faisons-nous d’autre avec la TQRC ? Avec les corrélations ?

Nous envisageons exactement la même chose que Galilée en son temps : que les systèmes quantiques liés par intrication communiquent instantanément entre eux

Or, rien ni personne, jusqu’à preuve du contraire, ne nous interdit d’envisager l’existence d’une vitesse de propagation finie des interactions ondulatoires, bien supérieure à c.

En langage de symétries intrinsèques :

 

SO(3) : c = ¥  -->  SO(3,1) : c < ¥ mais g = ¥  --> SO(3,3) : c << g < ¥

 

Avec g constante universelle, mais à valeur complexe. Même si g1 = Re(g) devait être rigoureusement égale à g2 = Im(g), on aurait quand même g = (1+i)g1. Et c’est normal, puisqu’on rajoute d’un coup deux dimensions réelles de temps…

 

Du coup, je me replonge dans cet Univers 6D, je dispose les 3 premières dimensions dans l’espace et les trois suivantes, dans le temps ; je regarde de nouveau mes mouvements x(t) = x(t,t1,t2), mouvement de mon corpuscule dans l’espace, mais « au cours des temps t,t1 et t2 » et t(x), mouvement de mon paquet d’ondes dans le temps, d’un point de l’espace à l’autre

… et je trouve une certaine réciprocité dans la modélisation de la chose…

D’un côté, projection des dimensions temporelles supérieures dans les dimensions spatiales inférieures : t(x);

de l’autre, plongement ou immersion des dimensions spatiales inférieures dans les dimensions temporelles supérieures : x(t).

 

Ensuite, je retourne à ma dynamique. Je pars d’une position immobile dans l’espace, je ne perçois pas le temps physique, je me construis le concept de durée (qui n’a d’ailleurs de signification physique que celle que JE lui confère par convention). Je suis dans le 3D. Je me mets en mouvement, j’accélère, je me rapproche de c : j’entre dans le 4D. Maintenant, je perçois le temps physique. Mais seulement le « classique », pas « l’ondulatoire ». Je dépasse c et je continue d’accélérer. Au bout d’un moment, ma vitesse sera tellement grande que je finirai par percevoir les deux dimensions de temps ondulatoires, autrement que celles que je me serai définies sur le papier. Je ne vois plus de « corrélations quantiques », je vois des signaux ondulatoires qui se propagent à g. Mais, comme |g| >> c, mes chances d’observer ces signaux dans M4 sont nulles…

 

L’inconvénient que je trouvais à un monde 6D, c’était les corps : dans un monde 6D, tous les corps physiques doivent être 6D.

Que me dit la TQRC là-dessus ?

Que je désigne par « classiques » des corps dont la composante ondulatoire, i.e. temporelle, est microscopique, i.e. dont la taille est très inférieure à celle de la composante substantielle.

Que je désigne par « ondulatoires » des corps dont la composante substantielle, i.e. spatiale, est microscopique, i.e. dont la taille est très inférieure à celle de la composante ondulatoire.

Et que je désigne par « quantiques » des corps dont la composante substantielle et la composante ondulatoire sont de tailles comparables (i.e. du même ordre de grandeur).

 

La TQRC ne m’affirme nulle part qu’une composante ou l’autre est inexistante. Bien au contraire, elle m’affirme que rien n’est inexistant, parce que, ce qui n’existe pas n’est tout simplement pas physique…

 

Ah bon ? Mais alors, je peux construire des corps physiques 6D formés de « deux parties » : une « partie » spatiale et une « partie » temporelle. Après, c’est une question de tailles, selon le contexte.

Où est l’intrication ?

Nulle part : la composante temporelle n’est pas « intriquée » avec la composante spatiale. Je ne suis plus dynamique, je suis statique : je parle de corps, de volumes multidimensionnels.

 

IL N’Y A PLUS « D’INTRICATION QUANTIQUE » :

CET EFFET RESULTE DE LA PROJECTION DES DIMENSIONS TEMPORELLES, ONDULATOIRES, SUPERIEURES, DANS LES DIMENSIONS SPATIALES, SUBSTANTIELLES, INFERIEURES. UN OBSERVATEUR « BIOLOGIQUE » NE PERCEVANT QUE LA 3D Y VERRA LE CONCEPT « D’ONDE » ET DE TOUT CE QUI EN DECOULE. EN FAIT, LE « PAQUET D’ONDES » N’EST QUE LA PROJECTION D’UN ETAT ONDULATOIRE DANS L’ESPACE 3D OU L’ESPACE-TEMPS 4D.

 

A la place de « l’intrication » en 3D ou même 4D, on trouve des systèmes 6D.

A la place des « corrélations », on trouve une vitesse finie de propagation des informations ondulatoires.

 

Et on n’a rien changé à la construction de la TQRC. On s’est contenté de réinterpréter et, du coup, de reconstruire l’édifice.

 

Si vous trouvez un « problème de la mesure quantique » dans ce nouveau schéma, merci de me l’indiquer. Car, ce qui se situe dans des dimensions physiques, soit inaccessibles à la perception directe (|g| -> ¥) ou hors du cône de lumière, vous ne risquez pas de l’observer « tel qu’il est »… J Vous ne pourrez en observer que des projections 3D ou 4D. Et encore : que les causales !

 

Dans ces conditions-là, j’accepte un monde physique à 6 dimensions. J’accepte l’idée d’un « Tunnel » ondulatoire qui ouvre sur les dimensions de temps. Et j’accepte l’idée que la « Grande Lumière Blanche » soit celle de la lumière incohérente (au sens physique du terme).

 

Et encore, tout n’est pas éclairci.

 

Comme quoi, les coupes sombres n’éclaircissent pas forcément lol

 

 

BIDOUILLE 66 : LE CHAMP DE GRAVITE QUANTIQUE MACROSCOPIQUE

Le 30/11/2013

On ne s'éloigne pas du sujet en traitant ce point, bien au contraire : on y reviendra rapidement.
 

Aujourd’hui, ça va cartonner : nous allons parler du champ de gravité produit par les corps quantiques macroscopiques. Et ceci va nous faire déboucher tout naturellement sur un nouveau groupe de transformations et de nouveaux mouvements.

Nous avons vu que le champ de gravité quantique à grande échelle se laisse modéliser au moyen d’hyperchamps potentiels fonctions des xi, de y et de y*. Il s’avère beaucoup plus commode, parlant et lisible de raisonner avec des paramètres réels. On commence donc par poser :

 

(1a)  y = y1 + iy2

 

dans l’espace Q² des états quantiques, puis on introduit les nouvelles coordonnées :

 

(1b)  x1 = y1/|y|3/2  ,  x2 = y2/|y|3/2     en mètres.

 

Ces longueurs vont s’avérer très utiles pour écrire les équations de champ. Il suffit, en effet, de se placer dans l’espace-temps 6D M4xQ² et d’y prendre comme système de coordonnées :

 

(1c)  xm = (xi,xa)  ,  i = 0,1,2,3 ; a = 4,5 ; m = 0,1,2,3,4,5

 

Puisque le champ de gravité est un champ vectoriel, il présente 6 composantes potentielles Gm(xn) = Gm(xi,xa) dans M4xQ², d’où 15 composantes de champ :

 

(2a)  Wmn = -Wnm = mGn - nGm         en s-1 = Hz

 

La suite, on s’en doute fortement… Les Gm sont établis à une transformation de jauge près :

 

(2b)  Gm -> Gm + mf

 

ce qui permet de continuer à travailler dans la jauge de Lorentz :

 

(2c)  mGm = 0

 

Dans cette jauge, les équations de champ dans le vide (quantique !) sont :

 

(2d)  mWmn = mmGn = 0       en 1/sm = Hz/m

 

Ce sont les équations des ondes de gravité quantique à grande échelle. En présence de sources, ces équations deviennent :

 

(2e)  mWmn = mmGn = -(4pk/c²)ò pn(xr)ds6

 

avec :

 

(2f)  pi(xk,xa) = ½ iħ(yiy* - y*iy) = Pi(xk,xa)yy*          en (kgm/s)/m4

 

la densité de 4-impulsion donnée par le modèle bosonique interactif de Klein-Gordon et Pi la 4-impulsion quantique macroscopique établie dans la bidouille précédente, en kgm/s. Il est facile de voir, à partir de (1b), que les deux composantes d’impulsion-énergie restantes, pa, vont être des expressions algébriques de y1 et y2. On les établit sans difficulté, mais il y a plus d’intéressant dans un premier temps. Il y a d’abord la conséquence immédiate de (2e) :

 

conservation de la masse quantique

 

(2g)  mpm = 0

 

(on établit tout aussi facilement la forme de pn dans le cas fermionique – en revanche, une complication apparaît pour l’établissement de l’impulsion-énergie macroscopique, en raison de la non-commutativité et de la présence des matrices de Dirac)

Ensuite, l’intégrale dans (2e) s’établit bien sur l’intervalle spatio-temporelle ds6² sur M4xQ², puisqu’il y a désormais 6 paramètres de mouvement. La question primordiale est donc : quelle est la signature de cette métrique ?

Etant donné que y1 et y2 sont du même genre, on a deux possibilités : 5+1 ou 3+3.

5+1 entraînerait aussitôt des modifications dans le comportement spatial des potentiels quantiques de champs. On observe bien des corrections radiatives aux lois de Coulomb et de Newton en TQRC, mais pas sous forme de nouveaux potentiels du même type. Ici, en dim spatiale 5, on trouverait des comportements en 1/R5: on est loin de Kaluza et de ses diverses généralisations… C’est l’éternel problème de rajouter des dimensions spatiales : obtenir des comportements adéquats. Par ailleurs, qu’il s’agisse de (2d) ou (2e), on voit tout de suite que la portée du champ reste infinie : il n’y a, dans ces équations de champ, aucun terme linéaire en les potentiels Gm. En conséquence, la limitation de cette portée ne provient pas d’une extension spatiale du cadre : la densité spatiale de force le montre, cette limitation provient de la contribution en ½ m²GiGi*yy*.

 

La signature (3,3) présente, par contre, de nombreux avantages :

 

a)      il y autant de dimensions d’espace que de dimensions de temps ;

b)      hors couplage champ-source d’ordres supérieurs à 1, il n’y a pas de modification du comportement spatial du champ ;

c)      on débouche sur de nouveaux mouvements,

d)      le passage de 1 à 3 dimensions de temps ne remet pas en cause l’invariance de c.

 

Le ds6² devient invariant sous l’action du groupe des rotations propres SO(3,3). Développons :

 

(3a)  SO(3,3) » SOsc(3) x SOstc(3) x SOstq1(3) x SOstq2(3) x SOtq(3)

 

Décryptons :

 

SC = spatial classique (plans x1x2, x2x3,x3x1),

STC : spatio-temporelle classique (plans x1x0, x2x0, x3x0),

STQ1 : spatio-temporelle quantique 1 (plans x1x4, x2x4, x3x4),

STQ2 : spatio-temporelle quantique 2 (plans x1x5, x2x5, x3x5),

TQ : temporel quantique (plans x0x4, x4x5, x5x0)

 

On utilisera donc plutôt les paramètres temporels (tous relatifs) :

 

(3b)  t0 = x0/c  ,  t1 = x4/c  ,  t2 = x5/c

 

La limite classique y -> 0 envoie t1 et t2 à l’infini temporel. Ne subsiste alors plus que t0, de sorte que le groupe de rotations temporelles SOtq(3) disparaît purement et simplement (il n’existe aucun groupe spécial orthogonal en dim 1), de même que les deux spatio-temporels quantiques. SO(3,3) se réduit à SO(3,1).

L’élargissement à 3 dimensions de temps permet de considérer de nouveaux mouvements. Ainsi, x(t) devient x(t0,t1,t2) et on retrouve x(t) = x(t0) à la limite classique. En vertu de la construction de x4 et de x5 (et, par suite, de t1 et de t2), on voit immédiatement que le mouvement x(t0,t1,t2) :

 

1)      est quantique ;

2)      est une paramétrisation inverse de [y1(x,t) , y2(x,t)]

 

Quand on passe de E3 à M4, on trouve un nouveau mouvement xi(t1,t2), bien moins trivial, à mon goût, que le mouvement classique xi(t), où le temps propre reste une fonction des coordonnées elles-mêmes, via c²dt² = dxidxi. En effet, on a intégré le temps (relatif) t0 au cadre pour former le système de 4-coordonnées xi. Il est donc préférable de trouver de nouvelles paramétrisations dynamiques, autrement dit, d’autres temps.

En fait, ce que l’on fait, quand on passe de x(t) à xi(t), n’est que transporter le principe de relativité de Galilée de la dimension spatiale 3 à la dimension spatio-temporelle 4 : dans E3, t est absolu ; dans M4, c’est t qui le devient.

Ici, c’est différent :

 

DANS M4, LES TEMPS QUANTIQUES t1 ET t2 SONT ABSOLUS, MAIS IL Y EN A 2 AU LIEU D’UN SEUL ET ILS SONT COMPLETEMENT INDEPENDANTS DES COORDONNEES D’ESPACE-TEMPS xi.

DANS M6, RELATIVISATION DE M4XQ², CES TEMPS DEVIENNENT RELATIFS ET C’EST LE ds6 QUI DEVIENT ABSOLU.

 

Un mouvement tel que xi(t1,t2) exprime simplement le fait que l’espace-temps classique M4 admet une extension quantique.

Au contraire, xi(t) ne nous apprend rien de plus sur la dynamique de M4 (on boucle…).

 

ATTENTION :

LE MOUVEMENT QUANTIQUE xi(t1,t2) EST MACROSCOPIQUE SUR M!

 

[y1(x) , y2(x)] est le mouvement d’une particule quantique dans l’espace des fonctions d’ondes L2(M4) ou H1(M4).

xi(t1,t2) est le mouvement du corpuscule classique associé (quoiqu’avec environ 1,5 millions d’associations en France aujourd’hui, dont au mieux 95% d’inutiles, on peut franchement parler d’assos chiées sans être vulgaire lol) dans M4(R²) (« au cours des temps quantiques t1 et t2 »).

Bin, évidemment que je laisse ce commentaire : je vais me gêner ! J

Déclaration D’INUTILITE PUBLIQUE… (sauf pour les fondateurs, qui se remplissent les poches… J)

 

Laissons donc ces tristes sires de côté et cherchons plutôt à détailler ces nouveaux mouvements. m(t1,t2) est maintenant la masse quantique d’un corps incident. Ses vitesses sont :

 

(4a)  via(t1,t2) = xi(t1,t2)/ta     (a = 1,2)

 

Par conséquent, son énergie cinétique est :

 

(4b)  Ecin = ½ mviavia = ½ mc²ds4²/dtdt*  ,  dt = dt1 + idt2

 

Si ce corps est soumis à l’action d’un champ de gravité extérieur produit par une masse quantique source m’(t1,t2), la fonction de Lagrange correspondante aura pour expression :

 

(4c)  Lq = ½ mviavia + mGiavia - mGbavba

 

Comme vba = xb/ta = cdba, en posant G = Gbadba = Tr(Gba), on trouve :

 

(4d)  Lq = ½ mviavia + mGiavia - mcG  ,  Gia = Gia(xk,t1,t2)  ,  G = G(xk,t1,t2)

 

Avec pia = mv ia, les équations de mouvement sont :

 

(4e)  pia/ta + Giam/ta = pja(Gja/xi - Gia/xj) – m(Gia/ta + cG/xi)

 

On voit bien, ici, la nécessité d’introduire, en macroscopique, des potentiels Gi complexes. Par contre, G est réel, puisque Lq et m le sont. Tout ce qui est à deux composantes renvoie d’ailleurs à des grandeurs complexes. Les composantes de champ :

 

(5a)  Wija = Gja/xi - Gia/xj

 

forment la partie « magnétique » du champ, la partie « électrique » étant :

 

(5b)  W0j = -(Gia/ta + cG/xi)

 

Elles diffèrent légèrement des expressions (2a), puisqu’on n’est plus dans M6, mais dans M4xQ². Lorsque la masse m est classique (ou lorsqu’on se place à la limite classique), m = cte. En l’absence de champ, le mouvement est libre :

 

(5c)  pia/ta = 0

 

Je vais en rester là pour aujourd’hui, pour 2 raisons : 1) je n’ai pas encore étudié cet aspect des mouvements ; 2) j’ai passé une nuit pourrie, à dormir par intermittences (je sens la neige à proximité et, quand je la sens, j’ai froid dans le dos et je n’arrive pas à m’endormir). Je commence donc à décliner, côté concentration. Je reprendrai plus sereinement la prochaine fois. L’essentiel que je voulais faire aujourd’hui est fait : comme toujours, le contrat est rempli… J

 

 

BIDOUILLE 65 : "OBJETS PSI"

Le 27/11/2013

N’ayant pas assez de temps, cet après-midi, pour écrire des formules, je reporte celles-ci à la prochaine fois (je ne suis d’ailleurs pas tout à fait prêt) et je vais plutôt essayer de réfléchir (essayer, hein ! J) sur l’intitulé de cet article, à savoir : qu’est-ce qu’un « objet PSI » ?

 

Dans le cadre de cette nouvelle construction, qui semble mieux tenir la route que la toute première (qui prenait pour cadre un « espace des ondes cérébrales » - 2000), un « objet PSI », c’est d’abord un objet quantique et un objet quantique macroscopique ayant atteint un niveau de complexité qui lui permet d’être autonome. Un résidu stellaire, bien qu’étant loin d’être aussi simple que les modèles naïfs de gaz de Fermi pourraient le laisser suggérer, n’a pas encore atteint une complexité suffisante pour acquérir une telle autonomie. Il est incapable de se gérer lui-même. Idem : ce n’est pas parce qu’un supraconducteur, même à haute température critique, est en mesure de générer son propre courant qu’il est capable pour autant de s’auto-gérer.

Un objet PSI est beaucoup plus que cela. C’est un objet vivant, au sens biologique du terme. C’est-à-dire, capable de gérer son fonctionnement interne, de produire, de créer, de s’adapter aussi (à son environnement extérieur). En un mot, d’évoluer. Sinon, on parlera plutôt de matière inerte.

Ensuite, comment peut-on le décrire ? Abstraitement, on décrit n’importe quel corps physique comme un objet qui occupe un certain volume de l’espace ambiant dans lequel il est plongé. Pour les corps « classiques » (macroscopiques, il n’est question que de ça ici), c’est un volume tridimensionnel V3 de l’espace euclidien E3. Pour les corps quantiques, ce sera un « volume » bidimensionnel de l’espace des états quantiques, que je noterai Q² à partir de maintenant, pour simplifier (vous aurez noté l’originalité de ce choix, merci – je me suis particulièrement fendu sur l’action… lol). Une position dans cet espace Q² sera un repérage (y,y*) = (y1,y2) de l’objet en question, avec y = y1 + iy2. Il n’en reste pas moins que, contrairement à E3, qui est bien physique, Q² n’est qu’un espace mathématique, un espace abstrait, un espace de modélisation. Le véritable cadre physique reste E3. Au plus, M: tous les corps quantiques macroscopiques que nous sommes en mesure d’observer dans l’Univers restent évidemment plongés dans E3 (s’ils sont non relativistes) ou dans M4 (s’ils sont relativistes). Il doit donc en aller de même de tout objet PSI. Ainsi, il ne faudrait surtout pas s’imaginer qu’avec Q², on aurait affaire, soit à un « nouvel univers physique », soit à de « nouvelles dimensions physiques » : il n’en est rien.

Par conséquent, cette théorie-là du PSI ne révèle absolument rien de physique qui serait situé « au-dessus » de M4 et c’est tant mieux d’ailleurs, parce que je rappelle que je recherchais désormais de nouvelles propriétés physiques plutôt que de nouvelles dimensions physiques et c’est exactement ce à quoi la théorie quantique m’a conduit. En conclusion de ceci :

 

DANS LE CADRE DE CETTE THEORIE, IL N’EXISTE AUCUN « UNIVERS DU PSI ». IL EXISTE L’UNIVERS, AVEC SES 3 DIMENSIONS D’ESPACE SA DIMENSION DE TEMPS ET, DANS CET UNIVERS, DES CORPS PHYSIQUES QUI OBEISSENT, A DES LOIS DITES « CLASSIQUES » POUR LES UNS ET DES LOIS DITES « QUANTIQUES » POUR LES AUTRES. CE QUI DIFFERENCIE ALORS LES CORPS CLASSIQUES DES CORPS QUANTIQUES, C’EST LEURS FACULTES, LEURS POTENTIALITES : LES CORPS QUANTIQUES ET, EN PARTICULIER, TOUS LES CORPS PSI, PRESENTENT DES FACULTES, DES CAPACITES, INACCESSIBLES AUX CORPS CLASSIQUES.

DE Là PEUT ALORS DECOULER UNE NOTION « D’ESOTERISME » ET MÊME UN CONCEPT « D’AU-DELA » QUE TOUT UN CHACUN ASSIMILERAIT A UN « UNIVERS DU PSI ». EN REALITE, LE PSI VIT DANS LE MÊME MONDE PHYSIQUE 4D QUE L’ORDINAIRE.

L’UNIVERS A ETE CONçU (OU S’EST CONçU) POUR TOUT LE MONDE… J

 

C’est comme le café Maxwell – Qualité filtre : pas besoin d’en rajouter… :))

(je finis d’ailleurs par me demander si ce n’est pas le même Maxwell qui, en fin de compte, à créer l’Univers à partir de son café… lol – une thèse à développer pour les intéressé(e)s éventuel(le)s qui ont du temps à perdre)

 

On se tourne maintenant vers le concept d’hyperchamp et on reprend la formule (3b) de la bidouille précédente. Elle établit l’hyperchamp de gravité Gi(y,y*,x). Un développement en puissances de (y,y*) montre tout de suite que la composante d’ordre zéro est le champ de gravité classique Gi(0,0,x) = G0i(x) et que tout le reste, c’est de la correction quantique à ce champ classique. Vous noterez d’ailleurs que y -> 0 correspond bien à la limite classique.

Mais, il y a plus et c’est pour cela qu’il est aussi important que difficile d’examiner les incidences physiques d’une représentation symbolique.

Dans un corps quantique macroscopique, on rencontre un très grand nombre de composants, certains identiques, d’autres différents. Ce que représente (y,y*), c’est donc, on l’a vu, l’ensemble de tous les constituants de ce corps. Le champ de gravité produit par la masse (quantique) du corps, Gi(y,y*,x) l’est donc bien par l’ensemble des constituants et pas seulement par certains d’entre eux.

Ça doit vous paraître évident. Mais, si je passe à un autre hyperchamp, ça le sera peut-être un peu moins.

Car, si je prends maintenant l’hyperchamp électromagnétique Ai(y,y*,x), sa composante d’ordre zéro décrit le champ classique produit par une source classique. Parce que je néglige complètement la nature ondulatoire des charges électriques qui produisent ce champ. C’est la « limite classique ». Si je prends l’ondulatoire en compte et qu’en plus, je me place à grande échelle, je m’aperçois qu’en réalité, mon champ électromagnétique est produit par l’ensemble des charges électriques présentent au sein de mon corps.

Je me tourne donc vers la neurobiologie, parce que c’est mon « souffre-douleur » lol, et j’en déduis que, dans un organisme animal, qui présente un aspect biologique et un aspect ondulatoire indissociables, si je tiens compte de ce dernier, alors le champ électromagnétique produit par cet organisme l’est par l’ensemble de ses charges. Jusqu’ici, ça va.

Mais ça implique aussi que :

 

LA PENSEE, QUI EST UN CHAMP ELECTROMAGNETIQUE, N’EST PAS SEULEMENT PRODUITE PAR LES IONS K+, Na+ ET Ca2+ PRESENTS DE PART ET D’AUTRE DE LA MEMBRANE NEURONALE, COMME LE SUGGERE LA NEUROBIOLOGIE CLASSIQUE (« ORGANIQUE »), MAIS AUSSI PAR TOUTES LES AUTRES CHARGES DE L’ORGANISME. CES DERNIERES INTERVIENNENT AU NIVEAU ONDULATOIRE ET INTRODUISENT DES CORRECTIONS QUANTIQUES AU CHAMP DE PENSEE. S’ENSUIT QUE LA PENSEE PUREMENT ORGANIQUE (ET DONC, LE COMPORTEMENT DE L’ANIMAL) EST INFLUENCEE, MODIFIEE, PAR TOUTES LES CHARGES ELECTRIQUES DE L’ORGANISME.

 

Quand on parle de A0i(x), on sous-entend que ce champ n’est produit que par 3 sortes d’ions et on ne considère en plus que leur aspect corpusculaire. Si l’on prend leur aspect ondulatoire en compte, on a déjà une première correction quantique au champ classique. Mais ce n’est toujours pas suffisant ! Il faut prendre en compte tous les aspects à la fois corpusculaires et ondulatoires de toutes les autres charges électriques ! L’organisme biologique est un ensemble. C’est un ensemble délimité et cohérent : on ne peut pas ne considérer qu’une partie de ce système et faire fi du reste… surtout en ce qui concerne le système nerveux, autour duquel se développe tout l’embryon

Allez, faisons l’effort (surhumain…) de développer l’hyperchamp en composantes, à cette limite classique :

 

(1)  Ai(y,y*,x) = ån=0Nåm=0N An,i1…in,j1…,jm(x)yi1yin(yj1yjm)*

 

Il devient clair que tous les coefficients An,i1…in,j1…,jm(x) sont des champs classiques et que seul A0i(x) est considéré par la neurobio organique…

On n’est pas même dans la partie émergée de l’iceberg, on l’effleure à peine… J

(et c’est déjà d’une complexité faramineuse !)

Eh bien toutes les autres composantes classiques de champ sont autant « d’approximations corpusculaires »… eh oui : tous les coefficients de (1) sont établis à la limite classique :

 

(2)    An,i1…in,j1…,jm(x) = [nAi(y,y*,x)/yi1yin(yj1yjm)*]y=y*=0

 

On avait déjà (à peu près) compris que, localement, les fonctions d’ondes influençaient les champs de forces (KG et dérivés), ça se passe donc dès le niveau microscopique, mais alors, si on passe au macroscopique, tout devient non linéaire et cette non-linéarité, comme dans tout système physique non linéaire, fait « exploser » cette influence, surtout si des conditions chaotiques sont réunies pour cela. Ça se conçoit : on passe d’influences individuelles à une influence collective, globale

C’est ça qu’exprime symboliquement Ai(y,y*,x).

Ah oui, faut décrypter. C’est la raison pour laquelle je disais que c’est généralement un exercice tout sauf facile : parce qu’il faut le déduire… et qu’on (je) passe facilement à côté…

 

Au fur et à mesure (non, pas OFUR RAMZURE, c’est pas lui, non lol)

Au fur et à mesure qu’on avance, on élague de plus en plus la composante « ésotérique » du PSI : loin d’être « une science à part », on commence au contraire à entrevoir ses incidences directes sur toutes les sciences du vivant et du comportement…

L’effet qui en résulte est sans doute beaucoup plus aride, mais les physiciens n’ont jamais prétendus être des artistes…

Ah… si on vous prédit l’avenir, vous trouverez ça bien plus intéressant.

C’est vrai, disons les choses comme elles sont : la physique, c’est chiant…

La biologie, ça intéresse. La physique ou la mise en physique, ça fait suer.

 

La contrepartie, c’est que la physique vous ouvre des portes que Madame Irma serait bien incapable d’ouvrir…

C’est la récompense des efforts que vous produisez pour tenter d’appréhender un peu mieux le monde qui vous entoure.

 

Tout se gagne… et jamais facilement… J

 

 

 

BIDOUILLE 64 : DES HYPERCHAMPS AUX CHAMPS PSI

Le 26/11/2013

Eh si : l’espace d’état a un contenu physique bien défini.

 

L’ESPACE DES FONCTIONS D’ONDES SERT A DECRIRE LES PROCESSUS QUANTIQUES MICROSCOPIQUES.

L’ESPACE DES ETATS QUANTIQUES SERT A DECRIRE LES PROCESSUS QUANTIQUES MACROSCOPIQUES.

 

L’explication tient dans le passage du discret au continu. Autrement dit, d’un système quantique composé d’un petit nombre de particules, pas nécessairement identiques, à un très grand nombre d’entre elles. C’est le schéma de Prigogine qui le montre : localement, on décrit des ensembles de fonctions d’ondes qui sont des « trajectoires » de particules ; globalement, on décrit des ensembles denses de fonctions d’ondes au moyen de fonctions sur l’espace des états quantiques. Au niveau macroscopique, on va donc trouver des milieux quantiques continus et, en particulier, tous les fluides quantiques. On va aussi trouver des solides quantiques. Après, c’est une question de thermodynamique.

La quantique macroscopique ne se trouve pas seulement dans les états cohérents (lasers, supraconductivité, superfluidité, etc.), elle se trouve aussi dans le vaste domaine de l’astrophysique quantique relativiste (résidus stellaires). On a donc des exemples bien concrets dans la Nature, sous nos yeux. Tous ces systèmes « à grande échelle » se décrivent plus adéquatement dans l’espace des états quantiques, plutôt que dans celui des fonctions d’ondes.

 

Et c’est dans la quantique macroscopique qu’on va trouver le concept de « champ PSI ».

 

On reprend le passage du classique relativiste au quantique relativiste. Soit un corps incident de masse au repos m et de 4- vitesse vi(t) = dxi(t)/dt soumis à l’influence d’un champ de gravité de 4-potentiels Gi(x,t) :

 

(1a)  L = ½ mvivi + mGivi

 

L’utilisation de la gravité nous permettra d’utiliser ensuite n’importe quelle autre interaction, puisque mGi = qAi est une 4-impulsion. pi = mvi étant la 4-impulsion du corps incident, le lagrangien classique peut se réécrire :

 

(1b)  L = pipi/2m + Gipi = (pi + Gi)(pi + Gi)/2m – ½ mGiGi = PiPi/2m – ½ mGiGi

 

avec :

 

(1c)  Pi[x(t),t] = pi(t) + mGi[x(t),t]

 

la 4-impulsion généralisée. Etant donné que pipi = m²c², on a :

 

(1d)  (Pi – mGi)(Pi – mGi) = m²c²

 

Quand on passe au quantique, cette relation doit être remplacée par :

 

(2a)  (P^i – mGiId)(P^i – mGiId) = m²c²Id

 

où Id est l’opérateur identité. Afin de retrouver Klein-Gordon, on doit prendre :

 

(2b)  P^i = iħi  ,  p^i = iħDi = P^i – mGiId  ,  Di = i + i(m/ħ)GiId

 

Ceci renvoie à la densité de 4-force :

 

(2c) N = (ħ²/2m)Diy(Diy)* - ½ mc²yy* = (p^iy)(p^iy)*/2m – ½ mc²yy*

 

On vérifie que cette expression conduit bien à l’équation d’onde :

 

(2d)  DiDiy = -(mc/ħ)²y

 

qui donne des solutions entretenues après transformation de Fourier.

L’expression (2c) est établie localement. Elle décrit le mouvement d’une particule quantique de fonction d’onde y(x) étalée dans un 4-volume d4x autour du point x où est censé se trouver le corpuscule associé, avec la probabilité de présence |y(x)|². Si ce corpuscule passe du point x au point x’ de M4, la fonction d’onde suivra et s’établira autour de x’. Mais il s’agira toujours de la même particule. Ainsi, localement, i.e. dans l’espace des fonctions d’ondes, y(x) porte toutes les caractéristiques physiques de la particule considérée. Dans (2d), on n’a pris en compte que la masse. Dans le cas général, y(x) porte aussi, en tant que solution de KG, la charge et le spin de la particule (ici, entier). Idem dans le cas d’un fermion, avec l’équation de Dirac. y(x) est donc spécifique à une particule donnée. Ce n’est que dans le cas d’un ensemble de particules toutes identiques (gaz d’électrons, par exemple) que l’on pourra parler de « champ de particules » et encore, on l’a vu, l’identification est source de graves confusions.

A présent, je pose :

 

(2e)  p^iy(x) = pi(x)y(x)  ,  P^iy(x) = Pi(x)y(x)

 

En vertu de (2b), ceci définit mes fonctions pi(x) et Pi(x) :

 

(2f)  Pi(x) = iħiLny(x)  ,  pi(x) = iħDiy(x)/y(x) = Pi(x) – mGi(x)

 

On retrouve bien la forme (1c) de la 4-impulsion généralisée, Pi(x) = pi(x) + mGi(x). A deux exceptions près : a) les 4-impulsions (2f) sont maintenant complexes et b) l’expression (2c) de la densité de 4-force,

 

(2g)  N = [pi(x)pi*(x)/2m – ½ mc²]y(x)y*(x) = Lqy(x)y*(x)

 

donne un lagrangien quantique,

 

(2h)  Lq = pi(x)pi*(x)/2m – ½ mc²

 

qui diffère de son homologue classique (1b). C’est un peu normal : on a retrouvé le mouvement libre, mais dans un cadre courbe, courbé par le champ de gravité [cf. (2f)]. Présenté d’une manière équivalente, la quantification du mouvement a automatiquement intégré le champ de gravité au cadre physique. On est passé du cadre physique qu’est M4 a l’espace de configuration associé (jusqu’ici, pour une seule particule).

 

On va maintenant passer à un ensemble constitué d’un très grand nombre de particules quantiques pas forcément identiques. Un tel milieu physique devient continu. Ceci nous impose de généraliser les expressions (2f), linéaires en Lny(x). Cette linéarité ne se justifie, en effet, qu’au niveau microscopique. Au niveau macroscopique, on trouve deux choses :

 

-         des fonctionnelles de 4-impulsions sur l’espace des fonctions d’ondes,

 

(3a)  Pi[y(x),y*(x),x] = iħiLny(x)  ,  pi[y(x),y*(x),x] = Pi[y(x),y*(x),x] - mGi[y(x),y*(x),x]

 

qui délinéarisent les expressions locales et

 

-         des hyperchamps sur l’espace des états quantiques,

 

(3b)  Pi(y,y*,x)  = pi(y,y*,x) + mGi(y,y*,x)

 

associés aux fonctionnelles (3a). Au niveau macroscopique, (2h) se généralise ainsi en :

 

(3c)  Lq = pi[y(x),y*(x),x]pi*[y(x),y*(x),x]/2m[y(x),y*(x),x] – W[y(x),y*(x),x]

 

Cette quantité se mesure en Joules, c’est donc bien une grandeur macroscopique. La fonctionnelle W est réelle, elle généralise la partie potentielle de (2h).

Mais, pourquoi avoir changé m en une fonctionnelle m[y(x),y*(x),x] ?

Parce que m[y(x),y*(x),x] et l’hyperchamp masse associé m(y,y*,x) s’avèrent avoir des significations physiques bien précises :

 

-         m[y(x),y*(x),x] est la masse d’une particule quantique du milieu, d’état y(x), au point x de M; c’est donc une masse locale, i.e. une densité de masse, mais sur l’espace des fonctions d’ondes. Sur M4, ce n’en est pas une : elle s’exprime en kg ! Si je passe d’un état y(x) à un état y’(x’) autour d’un autre point x’ du milieu physique, je passe d’une particule de fluide à une autre, de masse m[y’(x’), y’*(x’),x’]. Si les deux particules sont identiques, les deux masses seront égales ; si les deux particules sont différentes, leurs masses seront différentes ;

-         m(y,y*,x) est la densité de masse du milieu, c’est une masse locale mais, cette fois, dans l’espace des états quantiques. C’est la valeur de l’hyperchamp masse en un état quantique y bien précis du milieu (renvoyant, naturellement, à la particule dans M4 associée), au point x de M4.

 

Pour obtenir la masse quantique totale du milieu, il faut intégrer l’hyperchamp m(y,y*,x) [analogue de la densité de masse classique m(x,t)] sur l’ensemble des états quantiques constituant ce milieu :

 

(3d)  m(x) = òò m(y,y*,x)dydy*  en kg/m4

 

On obtient une densité classique de masse !!! Si j’intègre à présent cette densité sur le 4-volume V4 de M4 occupé par le milieu, je trouve :

 

(3e)  M = òV4 m(x)d4x  en kg

 

c’est-à-dire, de la même unité physique que m(y,y*,x) ou m[y(x),y*(x),x]. C’est normal : d4x et dydy* se neutralisent mutuellement. Tout va bien : m(x) est la masse quantique totale du milieu, M est sa masse classique totale. Ces deux quantités sont macroscopiques : m(x) dans l’espace des états quantiques (mais pas dans M4, qui n’est pas son cadre), M dans M4 (qui est son cadre).

 

Venons-en maintenant à la justification de la dénomination « champ PSI », qui soulève tant de polémiques. L’existence même des champs PSI est prouvée théoriquement par un raisonnement formel, à condition de les définir de la manière suivante (absolument pas restrictive, ni « adéquate ») :

 

NOUS CONVIENDRONS D’APPELER « CHAMP PSI » UN HYPERCHAMP PHYSIQUE, I.E. UN CHAMP QUANTIQUE MACROSCOPIQUE, COMPLEXE (AU SENS DE LA COMPLEXITE), EVOLUTIF ET AUTONOME.

 

Il serait difficile d’attribuer le qualificatif de « PSI » aux champs quantiques macroscopiques qui dirigent toute la dynamique des corps quantiques inertes : on ne voit pas bien ce qu’un résidu stellaire, même « en fin de vie » (= qui a passé son cycle principal), aurait de « PSI ». Si PSI il doit y avoir, ça ne peut relever que de la biologie quantique.

Alors, regardons de ce côté-là.

Personne, je pense, ne me contredira si j’ose affirmer que les atomes présentent des propriétés quantiques inconstestables. Il nous suffira donc de prendre des ensembles constitués d’un très grand nombre d’atomes de différentes sortes pour obtenir des milieux quantiques continus.

Rien qu’une seule cellule vivante est déjà constituée de centaines de millions d’atomes : c’est amplement suffisant pour en faire un milieu quantique continu…

Ça ne veut pas dire pour autant que ces propriétés quantiques vont se manifester à tout bout de champ (sans jeu de mot…), mais elles sont , qu’on le veuille ou non, et elles se manifesteront lorsque les conditions seront requises, à savoir, pour une certaine équation d’état du système. Ou encore, lorsque les propriétés ondulatoires du milieu prendront le dessus sur les propriétés substantielles.

Une étoile dans son cycle principal fonctionne suivant les lois de la thermodynamique classique. Arrivé au bout de ce cycle, il se produit un changement qualitatif d’état qui la fait basculer, plus ou moins brutalement selon sa masse de départ, sur les lois de la thermodynamique quantique : le substantiel, la matière, a cessé d’agir, les ondes de matière prennent le relais.

Même si ces scénarii cosmiques se produisent à des températures, des pressions et des volumes massiques sans comparaison avec ceux régnant dans les organismes biologiques, le schéma général de transition est là :

 

LA NATURE FONCTIONNE COMME çA : PAR CHANGEMENTS QUALITATIFS D’ETATS ET PAR TRANSITION DE COMPORTEMENTS CLASSIQUES EN COMPORTEMENTS QUANTIQUES. PARCE QUE LA FIN D’UN CYCLE DE VIE ABOUTIT A DES CONDITIONS EXTRÊMES (POUR LE SYSTEME). ET QUE, PAR LEUR CARACTERE EXTRÊME, CES CONDITIONS PROVOQUENT LE PASSAGE D’UN ETAT JUGé « ORDINAIRE » A UN ETAT JUGé « EXTRA-ORDINAIRE ».

 

Ce n’est pas nous qui nous le mettons dans la tête, c’est au contraire ce que nous sommes forcés d’accepter parce que c’est ce que la Nature nous donne à observer.

On observe, dans la galaxie, dans l’Univers, des corps cosmiques qui obéissent à tout, sauf aux lois de la physique classique. Il a donc bien fallu se rendre à l’évidence et trouver de nouveaux modèles de dynamique. De comportements.

Vus aurez noté que je me suis bien gardé d’évoquer des « fonctions d’ondes cellulaires », sujettes à polémique : j’ai tapé au niveau atomique… dans un organisme vivant constitué de milliards de cellules, il y a bien assez d’atomes pour justifier le continuum d’états… J

 

C’est imparable. Non seulement sur le plan théorique, mais aussi sur le plan pratique. Ce n’est désormais plus qu’une question de mise en évidence expérimentale.

Les champs PSI ainsi définis existent parce que ce ne sont « rien d’autre » que des hyperchamps évolués.

Les hyperchamps ne sont que la modélisation mathématique de la quantique macroscopique.

Rejeter le PSI défini de cette manière serait rejeter la quantique macroscopique, c’est-à-dire, nier l’évidence.

 

On a déjà vu un exemple plus que concret d’hyperchamp avec la densité de masse quantique m(y,y*,x). Le 4-potentiel complexe Gi(y,y*,x) est également celui d’un hyperchamp, le champ de gravité quantique d’un corps source macroscopique. Etc. Vous avez de même la densité de charge quantique q(y,y*,x) et le 4-potentiel complexe (tiens donc : on le retrouve, mais au niveau macro !) Ai(y,y*,x) du champ électromagnétique quantique d’un corps quantique source électriquement chargé (plasma quantique)… Un plasma quantique, vous le réalisez avec beaucoup de choses : des hadrons, des leptons, même des bosons ; des mélanges d’espèces différentes, de stats quantiques différentes. Il peut même être chaud ou froid !

 

Même le vide quantique macroscopique est un milieu quantique, non seulement continu, mais compressible, qui plus est !!!

 

Il n’y a absolument plus rien « d’ésotérique » là-dedans. Beaucoup de choses sont d’ors et déjà observés, voire maîtrisés sur le plan technologique.

Seule une mauvaise foi caractérisée pourrait encore taxer MA théorie du PSI « d’ésotérique ».

 

 

 

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