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B 182 : Où l'on répare C...

Le 15/03/2023

Après examen approfondi de la question, il s’avère que deux corrections doivent être apportées, cette fois, aux modèles mathématiques eux-mêmes. La première concerne le calcul des “nombres complexes” ; la seconde, le “calcul des infinitésimaux”. 

 

Les références sur les travaux antérieurs relatifs aux nombres complexes se trouvent sur https://doclabidouille.blogs.fr/, aux bidouilles B32, B134 et B178. Il se confirme de plus en plus qu’il faut reprendre la construction à partir de la notion de “nombre à 2 états”, soit dans le plan réel R².  

 

Le point de désaccord s’avère plus subtil qu’il n’en a l’air. Aussi, pour ne pas donner l’impression de dire n’importe quoi, j’ai recompulsé mes références en algèbre. Je vais citer le cours de maths sup/ maths spé en 4 tomes de Lelong-Ferrand et Arnaudiès. Dans le tome I consacré à l’algèbre, il est écrit, au §III.7 “calcul dans le corps des nombres complexes”, p. 104 et 105 : 

 

“On obtient sur l’ensemble R x R une structure de corps commutatif en définissant l’addition par la formule (x,y) + (x’,y’) = (x + x’ , y + y’) et la multiplication, par la formule (x.y).(x’,y’) = (xx’ – yy’ , xy’ + x’y). Le corps ainsi obtenu se note C et s’appelle corps des nombres complexes. L’élément nul de C est (0,0), l’élément unité est (1,0) ; l’inverse de l’élément non nul (x,y) est [x/(x² + y²) , -y/(x² + y²)]. L’application j : R -> C telle que j(x) = (x,0) pour tout x de R est un isomorphisme du corps R sur un sous-corps de C. Habituellement, on identifie R au sous-corps j(R) de C à l’aide de j, de sorte que le nombre complexe (x,0) est simplement noté x. L’élément (0,1) de C est noté i ; on a i² = -1.” 

 

Revenons à la définition d’un corps algébrique, def. III.6.1, p. 99 : 

 

“Un corps est un anneau unifère dans lequel tout élément non nul est inversible (…).” 

 

Et à celle d’anneau unifère, déf. III.2.2, p. 79 : 

 

“Un anneau sera dit unifère s’il admet un élément neutre pour le produit, distinct de 0.” 

 

Et de préciser juste en-dessous : 

 

“Si un tel élément neutre existe, il est unique”. 

 

Voici comment est obtenu le corps des nombres complexes en théorie des ensembles : en choisissant (1,0) comme élément neutre. Or, R x R = R² ne possède pas qu’une seule unité, mais deux, puisqu’en raison de sa dimension, il a deux axes perpendiculaires l’un à l’autre et indépendants, de sorte que l’on peut définir sur chacun une longueur unité. C’est bien ce qui est dit ci-dessus : on a deux éléments (1,0) et (0,1) mais, pour pouvoir obtenir une structure de corps, on ne peut en retenir qu’un seul, en raison de son unicité. La propriété (0,1).(0,1) = -(1,0) ne fait pas de (0,1) une unité dépendante de (1,0) : la relation n’est pas linéaire, mais quadratique et, surtout, elle n’est pas définie dans R... Par contre, elle peut l’être dans R², si on le munit de la loi de multiplication ci-dessus. Or, algébriquement parlant, R² n’est pas un corps, mais un espace vectoriel (de dimension 2) sur R, c’est-à-dire, un module sur l’anneau unifère (ce qui est bien le cas de R, qui ne possède que 1 comme unité) intègre qu’est R

 

Donc, on a clairement un problème de construction... fortement aggravé par les résultats suivants. 

 

Le théorème III.7.5, p.106-107 stipule que : 

 

“a) il existe un homomorphisme continu surjectif f du groupe additif R sur le groupe multiplicatif U (des nombres complexes de module 1), défini par f(t) = Sn>=0 (it)n/n! et un nombre pi > 0 tel que le noyau de f [l’ensemble des t tels que f(t) = 0] soit le sous-groupe 2piZ de R

b) tout homomorphisme continu h du groupe additif R dans le groupe multiplicatif U est de la forme x -> f(ax), où a est un nombre réel dépendant de h.” 

 

Ce résultat est démontré dans le tome II, dédié à l’analyse, p.333 : 

 

“La règle de d’Alembert montre immédiatement que la série Sn=0 zn/n! est absolument convergente pour tout z dans C.” 

 

Le problème, c’est que l’on pose ensuite pas mal de définitions, à commencer par : 

 

eix = Sn=0 inxn/n! 

 

p.336, qui montre bien qu’on part du nombre irrationnel réel e et qu’on l’élève à la puissance i. Les définitions suivantes concernent les fonctions circulaires cos(.) et sin(.). 

 

A partir du moment où l’on raisonne de cette manière, l’élévation de i = eipi/2 à la puissance i est légitime. Donc, l’absurdité de la conclusion à laquelle on aboutit pose question. La construction du corps C est bel et bien bancale... et c’est tout sauf de l’ergotage. 

 

Qui plus est, on ne peut pas prendre une fonction monotone comme exp(.), qui est bijective, et la transformer “magiquement” en application seulement surjective “grâce à son élévation à une puissance imaginaire” : soit on construit une exponentielle adaptée au nouveau corps, soit on raisonne dans R², avec une exponentielle à deux variables. Sinon, on se contredit... 

 

Il y a toutefois un moyen de “réparer” C. On part des fonctions de l’hyperbole ch(x) et sh(x), on utilise le produit défini dans C pour vérifier qu’on a bien ix = (0,1)(x,0) = (0,x), on remplace, dans la formule hyperbolique de de Moivre, 

 

(1)     ex = ch(x) + sh(x) 

 

le réel x par “l’imaginaire pur” ix, qui s’identifie à (0,x) dans R², 

 

(2)     eix = ch(ix) + sh(ix) 

 

et, en recourant aux définitions de ch(.) et de sh(.), 

 

(3)     ch(x) = ½ (ex + e-x)  ,  sh(x) = ½ (ex – e-x

 

on retombe bien sur la formule elliptique de de Moivre : 

 

(4)     eix = ch(ix) + sh(ix) = cos(x) + isin(x) 

 

avec les fonctions du cercle, 

 

(5)     cos(x) = ½ (eix + e-ix)  ,  sin(x) = -½ i(eix – e-ix

 

Vous allez me dire : “c’est la procédure habituelle”. Oui. MAIS... nulle part, on ne précise l’action de l’unité i. On se contente de prendre l’irrationnel réel e et de l’élever à la puissance imaginaire ix. Il y a une action des unités sur les variables comme sur les fonctions. Pour 1, elle est complètement masquée : 

 

(6)     e1.x = ch(1.x) + sh(1.x)  ,  (e1.x)1 = e1.x … 

 

On ne précise pas la présence de 1 dans les produits, parce que 1.x = x pour tout réel x. 

 

Ce n’est plus le cas de i, qui est une unité cyclique

 

(7a)     i0 = 1         (convention) 

(7b)     i1 = i         (idempotence due à l’action multiplicative neutre de l’unité 1) 

(7c)     i2 = -1       (définition de l’unité imaginaire) 

(7d)     i3 = -i        [confirmée par le produit (-1,0).(0,1) = (0,-1) dans R² comme dans C

(7e)     i4 = i0 = 1  (idem) 

 

et le cycle recommence. De ce fait, (4) n’est que le pendant de (6) lorsqu’on remplace 1 par i. L’argument x = 1.x est remplacé par l’argument cyclique i.x, dont les puissances sont (ix)0 = 1, (ix)1 = ix, (ix)2 = -x² (réel négatif), (ix)3 = -ix3 et (ix)4 = x4. Conséquence : 

 

(8a)     (eix)i = [ch(ix) + sh(ix)]i         [1ère égalité (4)] 

       = cos(ix) + isin(ix)         [2ème égalité (4)] 

       = ch(x) – sh(x) 

       = ch(-x) + sh(-x)            [symétrie de ch(.), antisymétrie de sh(.)] 

       = ei²x = e-x    

 

(8b)     [(eix)i]i = (eix)-1 = e-ix = [ch(x) – sh(x)]i = [ch(-x) + sh(-x)]i = cos(x) – isin(x) 

 

(8c)     (e-ix)i = [cos(x) – isin(x)]i = [ch(x) – sh(x)]-1 = ex = ch(x) + sh(x) 

 

et le cycle recommence. Seulement, cela veut dire que les puissances de i sont reportées dans les arguments des fonctions, comme ceci : 

 

(8d)     (ex)i^n = (ei^n)x = ch(inx) + sh(inx) = [ch(x) + sh(x)]i^n  ,  n dans Z. 

 
Voilà ce qui aurait dû constituer la formule complète de de Moivre et qui aurait évité des ambiguïtés, dont la principale :


(9)     x = pi/2 => eipi/2 = i , e-pi/2 = ii = ch(pi/2) – sh(pi/2)
                           
e-ipi/2 = i = i-1 = -i , epi/2 = ch(pi/2) + sh(pi/2)

 

Si j’élève maintenant e-pi/2 à des puissances entières, j’obtiens successivement : 

 

(10)     e-pi = (-1)i = ch(pi) – sh(pi) 

            e-3pi/2 = (-i)i = (-1)iii = ch(3pi/2) – sh(3pi/2) 

            e-2pi = 1i = ch(2pi) – sh(2pi) 

            e-5pi/2 = i5i = 1iii = ch(5pi/2) – sh(5pi/2) 

… 

 

Cette fois, il n’y a plus de redémarrage du cycle de 4 : e-5pi/2 n’est plus égale à e-pi/2, parce que 1i n’est pas égal à 1. L’exponentiation hyperbolique est bien monotone, bijective. 

 

En fin de compte, il n’y avait rien de bien grave, juste une avarie à colmater.  

 

Il fallait aussi expliquer que c’est la présence de l’unité imaginaire cyclique i dans l’argument des fonctions qui faisaient passer alternativement de la géométrie hyperbolique à la géométrie circulaire. 

 

Pour l’élévation à une puissance, la table de calcul est donc la suivante : 

 

(11)     11 = 1 , (-1)1 = -1 , i1 = i , 1i = e-2pi , (-1)i = e-3pi/2 , ii = e-pi/2     

 

A partir de là, on peut calculer n’importe quel (x + iy)x’+iy’ selon la formule : 

 

(12)     (x + iy)x’+iy’ = (reia)x’+iy’ = [eLn(r) + ia]x’+iy’  

      = ex’Ln(r) – y’a + i[y’Ln(r) + x’a] = ex’Ln(r) – y’aei[y’Ln(r) + x’a]  

                   = rx’e-y’a{cos[y’Ln(r) + x’a] + isin[y’Ln(r) + x’a]} 

 

Le calcul des infinitésimaux, maintenant. L’hypothèse posée par Leibnitz est bien trop simplificatrice, elle efface beaucoup de données essentielles. Soit dx un étalon de mesure de la variable x. Dès que dx ≠ 0 se pose la question de la mesure (pratique) d’un ensemble. Et on ne parler pas ici de mesure au sens de Lebesgue : la variable x est proportionnelle à son étalon dx, 

 

(13a)     x = E(x) + D(x) = [E(x/dx) + D(x/dx)]dx 

 

E(.) désigne comme d’habitude la partie entière. D(.) est la partie décimale de x (en unité dx). C’est une quantité qui, en valeur absolue, est toujours strictement inférieure à 1. Ainsi : 

 

(13b)     0 ≤ |D(x)| < 1  =>  0 ≤ |D(x/dx)| < |dx| 

 

Si l’appareil de mesure est étalonné sur dx, il ne mesurera que les multiples entiers de dx, soit E(x) = E(x/dx)dx. Les valeurs D(x) = D(x/dx)dx ne seront pas détectées. La mesure est tronquée. Dès lors, x représente la valeur théorique de la variable, tandis que E(x) représente sa valeur expérimentale. Et puisque x suit dx en signe, le rapport x/dx est toujours positif, de sorte qu’en signant dx, on peut se limiter aux valeurs positives (ou nulles) de E(x/dx) et de D(x/dx). 

 

Un dx non nul ne remet pas en cause la continuité de R mais a des conséquences considérables sur les solutions des équations aux différences finies : 

 

(14)     f(x + dx) = f(x)     pour tout x dans R 

 

signifie seulement que f(x) est périodique de période dx et que ce n’est que lorsqu’on fait tendre dx vers zéro (Leibnitz) qu’on obtient une constante. 

 

En différences finies, les constantes sont remplacées par des signaux périodiques de période l’étalon de mesure de la variable. 

 

Regardons sous un œil neuf ce que devient l’exponentielle. Cette fonction obéit à l’équation aux différences finies : 

 

(15a)     f(1)(x) = [f(x + dx) – f(x)]/dx = f(x) 

 

dont la solution est, 

 

(15b)     f(x) = (1 + dx)x/dx   

 

L’exponentielle est maintenant de base (1 + dx)1/dx . Chez Leibnitz : 

 

(15c)     Limdx->0 (1 + dx)1/dx = e 

 

Une complication supplémentaire vient se greffer pour dx ≠ 0 qui est que : 

 

(1 + dx)x/dx = (1 + dx)E(x/dx)(1 + dx)D(x/dx)    

 

et que, si (1 + dx)E(x/dx) reste réelle même si 1 + dx < 0, il n’en va plus de même pour certaines valeurs de (1 + dx)D(x/dx), qui se retrouvent dans C

 

La résolution des équations du second ordre : 

 

(16a)     f(2)(x) = [f(x + 2dx) – 2f(x + dx) + f(x)]/dx² = f(x) 

 

et 

 

(16b)     f(2)(x) = -f(x) 

 

est elle aussi intéressante. La première donne : 

 

(16c)     f±(x) = ½ [(1 + dx)x/dx ± (1 – dx)x/dx]  ->  ½ (ex ± e-x)  pour dx -> 0 

 

la seconde, 

 

(16d)     f±(x) = ½ [(1 + idx)x/dx ± (1 – idx)x/dx]  ->  ½ (eix ± e-ix)  pour dx -> 0 

 

Ceci montre que : 

 

(16e)     Limdx->0 (1 + dx)1/dx = e  ,  Limdx->0 (1 – dx)1/dx = e-1    

              Limdx->0 (1 + idx)1/dx = ei  ,  Limdx->0 (1 – idx)1/dx = e-i    

 

et explique a posteriori pourquoi c’est encore le réel e qui est utilisé pour construire l’exponentielle complexe. Ceci achève la réparation, on peut réutiliser C sans problème. 

 

 

B 181: NIVEAUX DE REALITE PHYSIQUE

Le 04/05/2021

NOUVELLE VERSION CORRIGEE...

 

Si vous avez rendu une petite visite au blog ces derniers temps, vous aurez pu remarquer un cafouillage au niveau de B 181. Je savais bien que quelque chose « n'allait pas » et m'empêchait de démarrer les applications. Rien de bien grave, il s'agit juste de RELATIVISER le théorème spin – signature. Ce théorème a servi pour décrire la structure spinorielle des cadres. Il était donc normal que nous partions d'un espace euclidien de dimension classique 2. Nous allons maintenant relativiser ce résultat, ce qui aura pour effet de généraliser l'usage de spin – signature à divers cadres DE BASE. Il ne s'agit pas d'établir un nouveau théorème, seulement d'y apporter des COMPLEMENTS.

 

On commence par une

 

 

DEFINITION 1

MULTIPLICITé QUANTIQUE

 

Soient Up(s),q(s) et Up(s'),q(s') deux univers, avec s' >= s. La multiplicité quantique de Up(s'),q(s') par rapport à Up(s),q(s) est l'entier positif ou nul :

 

  1. m = 2(s' – s)

 

 

Si s' = s, les deux univers se confondent et m = 0 signifie que Up(s),q(s) est classique par rapport à lui-même. Si s' = s + ½, m = 1 et Up(s+½),q(s+½) est « simplement quantique » vis-à-vis de Up(s),q(s), vu qu'il peut être obtenu par réplication de ce dernier. Si s' = s + 1, m = 2 : l'univers Up(s+1),q(s+1) est « doublement quantique » par rapport à Up(s),q(s) et donc, « simplement quantique » par rapport à Up(s+½),q(s+½). Et ainsi de suite.

 

 

DEFINITION 2

NIVEAUX DE REALITE PHYSIQUE

 

Soient toujours s et s' deux nombres quantiques de spin, avec s' >= s. L'entier :

 

  1. N(m) = D(s')/D(s) = 2m = dimq Up(s – s'),q(s – s')

 

mesure le nombre de NIVEAUX DE REALITE PHYSIQUE DE L'UNIVERS Up(s),q(s).

 

 

D'après ce qui vient d'être dit, on a bien N(0) = 1. N(1) = 2 redonne bien deux niveaux classiques pour Up(s+½),q(s+½) vis-à-vis de Up(s),q(s) ; N(2) = 4, 4 niveaux classiques (ou 2 niveaux quantiques), etc.

 

 

Un vecteur de Up(s),q(s)  a pour composantes WA(1)...A(2s+1) ; un vecteur de Up(s'),q(s') (s' > s), pour composantes WA(1)...A(2s+1)A(2s+2)...A(2s'+1). On sait que la transposition renverse le sens de TOUS les indices binaires. Si l'on cherche à l'appliquer séparément aux DEUX mots binaires [A(1)...A(2s+1)] et [A(2s+2)...A(2s'+1)] pris séparément, on va se compliquer inutilement la vie dès que s > 0. Ce qui importe, c'est la SIGNATURE DES UNIVERS. Celle de Up(s),q(s)  est [p(s),q(s)] ; celle de Up(s'),q(s'), [p(s'),q(s')]. Il est beaucoup plus profitable d'établir un LIEN entre les deux.

 

De :

 

  1. 22s = ½ [p(s) + q(s)] , 2E(s) = ½ [p(s) – q(s)]

  2. E(s + ½) = E(s) si s entier , E(s) + 1 si s demi-tentier

 

on établit sans difficulté que,

 

  1. p(s + ½) = ½ [3p(s) + q(s)] si s entier , 2p(s) si s demi-entier

  2. q(s + ½) = ½ [p(s) + 3q(s)] si s entier , 2q(s) si s demi-entier

  1. p(s + k) = ½ [p(s)p(k) + q(s)q(k)]

  2. q(s + k) = ½ [p(s)q(k) + q(s)p(k)]

 

avec k dans N. Ces formules permettent d'établir la signature de Up(s'),q(s') PAR RAPPORT à celle de Up(s),q(s) et généralisent celles obtenues dans B 181 avec U2,0 comme base. Elles garantissent que la norme des vecteurs de multiplicité quantique m dans l'univers de base Up(s),q(s) respecteront bien la signature de l'univers Up(s'),q(s') = Up(s + ½ m),q(s + ½ m), sans plus avoir à faire appel aux transpositions. L'opération t n'a, en fait, servie au départ qu'à expliquer l'origine de la signature (3,1) et non (4,0) de l'espace-temps 4D. Nous l'avons étendue à des spins s > ½ mais, à présent que nous avons les signatures des espaces-temps spinoriels, nous n'avons plus besoin de t, sinon que par rapport à U2,0.

 

Les tenseurs d'ordre n >= 1 dans un univers Up(s),q(s) correspondent à :

 

  1. s' = ns + ½ (n – 1) , m = (n – 1)(2s + 1) , N = Dn-1(s)

 

puisqu'ils ont Dn(s) composantes au total.

 

Les VECTEURS (n = 1 => s' = s, m = 0, N = 1) apparaissent toujours CLASSIQUES dans un univers Up(s),q(s).

 

C'est le cas, notamment, des vecteurs positions xi, i = 1,...,D(s) et des changements de représentations ou des déplacements x'i = Xi(x).

 

n = 2 donne s' = 2s + ½, m = 2s + 1 et N = D(s). C'est le cas des « potentiels métriques », des « coefficients métriques », de la courbure de Ricci ou du « tenseur source ». Tous ces 2-tenseurs ont spin DEMI-entier et un nombre de niveaux de réalité égal à la dimension CLASSIQUE de leur univers-support.

 

n = 3 donne s' = 3s + 1, m = 2(2s + 1) , N = D²(s). C'est le cas des coefficients de Christoffel. Ces tenseurs obéissent à la même statistique que leur univers-support et ont tous multiplicité quantique paire.

 

n = 4 donne s' = 4s + 3/2, m = 3(2s + 1), N = D3(s). C'est le cas de la courbure de Riemann ou du tenseur des contraintes. De nouveau, ils ont tous spin demi-entier.

 

Pour n = 0, les expressions (5) tombent en défaut. Or, le cas des scalaires a DEJA été considéré, mais pas sous cet angle : dans B 179, nos vecteurs WA(1)...A(2s+1) dans un univers Up(s),q(s) sont bien des TENSEURS D'ORDRE 2s + 1 DANS UN U2,0. En conséquence, si nous posons s = 0 dans (5), nous obtenons, pour commencer :

 

  1. s = 0 => s' = ½ (n – 1) , m = n – 1 , N = Dn-1(0) = 2n-1

 

et, pour finir,

 

  1. n = 2s + 1 => s' = s , m = 2s , N = 22s = dimq Up(s),q(s)

 

Un tenseur d'ordre 2s + 1 dans un U2,0 est TOUJOURS un VECTEUR CLASSIQUE dans un Up(s),q(s).

 

Pour s = s' = 0, n = 1 (vecteur WA d'un U2,0), m = 0 (classique), N = 1 (à un seul niveau de réalité).

 

Pour s = s' = ½, n = 2 (2-tenseur WAB d'un U2,0), m = 1 (vecteur simplement quantique du U2,0, classique dans un U3,1), N = 2 (à deux niveaux de réalité).

 

Pour s = s' = 1, n = 3 (3-tenseur WABC d'un U2,0), m = 2 (vecteur doublement quantique du U2,0, simplement quantique dans un U3,1, classique dans un U6,2), N = 4 (à 4 niveaux de réalité).

 

Pour s = s' = 3/2, n = 4 (4-tenseur WABCD d'un U2,0), m = 3 (vecteur triplement quantique du U2,0, doublement quantique d'un U3,1, simplement quantique d'un U6,2, classique d'un U10,6), N = 8 (à 8 niveaux de réalité).

 

Et ainsi de suite.

 

D'après le corollaire 2 de spin-signature, pour s' = s + ½, le nombre total d'angles de polarisation est de :

 

  1. (s' + 1)(2s' + 1) = (s + 1)(2s + 3) = (s + 1)(2s + 1) + 2(s + 1) = s(2s + 3) + 2(s + 1) + 1

 

Il y a 2(s + 1) angles sphériques de plus que pour le spin s.

 

Plus généralement, pour s' = s + k :

 

  1. (s + k + 1)(2s + 2k + 1) = (s + 1)(2s + 1) + k(4s + 2k + 3) = s(2s + 3) + k(4s + 2k + 3) + 1

 

Il y a k(4s + 2k + 3) angles sphériques de plus.

 

Quelle que soit la valeur du spin, on ne dénombre qu'un seul angle hyperbolique.

 

 

Vous voyez, ce n'était pas bien long, mais suffisant pour bloquer le passage aux applications.

 

 

B 180 : REPLICATION DE PAULI-CANTOR

Le 01/03/2021

NOUVELLE VERSION, REVUE ET CORRIGEE

 

 

L’isomorphisme purement ensembliste spinR(0) ~ R² ~ C nous apprend surtout qu’en théorie quantique, l’espace réel de départ n’est plus R, mais un espace réel de dimension DEUX. C’est une arithmétique où il s’agit de raisonner en puissances de 2, en se fondant sur la propriété remarquable de ce chiffre, le seul à vérifier 2 + 2 = 2 x 2. Je vais exposer ici un mécanisme qui permet d’expliquer le dédoublement des dimensions au sens classique du terme et sa relation avec le nombre quantique de spin. J’ai nommé ce mécanisme la « réplication de Pauli-Cantor », en référence aux travaux de Wolfang Pauli sur le spin des particules et de Cantor sur ces ensembles qu’on appela, bien plus tard, des « fractales lacunaires ». Mais auparavant, définissons la DIMENSION QUANTIQUE de spinR(0) comme UNITé DE BASE. Ceci revient à dire qu’elle vaut LA MOITIé de sa dimension classique, qui est 2 :

 

(1)               Dimq[spinR(0)] = ½ Dimc[spinR(0)] = 1

 

et permet de se ramener graphiquement à une « droite quantique ».

 

Le mécanisme est le suivant.

 

On part de spinR(0), que l’on se représente donc comme une droite quantique de longueur 2rU finie. On fixe son origine en r = 0. Des deux côtés de cette origine, vous trouvez donc des « demi-droites » de même longueur rU. Tant que la continuité de spinR(0) n’est pas remise en cause, vous pouvez y introduire autant de matière hypothétique d’épaisseur nulle que vous voudrez, vous ne changerez pas le spin du cadre, qui restera à zéro.

 

Pour passer de s = 0 à s = ½, vous devez ROMPRE la continuité de spinR(0). Pour cela, vous allez introduire une SINGULARITé DE PLANCK en r = 0, de longueur 2rpl. Sous la présence de cette « impureté », spinR(0) va se scinder en deux REPLIQUES de lui-même (puisque, partout ailleurs, le continuum n’étant pas violé, le spin reste à s = 0). Chaque réplique sera de longueur rU - rpl. Si vous les COUPLEZ, vous obtenez spinR(1) = (xc)2 spinR(0) = (xt)2 spinR(0) et vous passez de la signature (2,0) à la signature (3,1).

 

Pour passer de s = ½ à s = 1, vous réitérez le procédé dans CHACUNE des deux répliques de spinR(0). Leurs centres respectifs se situent en ½ (rU - rpl). Vous y introduisez une nouvelle singularité de Planck. ça vous en fait 2 de plus. Vous obtenez 4 répliques de spinR(0), de longueur ½ (rU - rpl) - rpl = ½ (rU - 3rpl). Leur couplage donne spinR(2) = (xc)4 spinR(0) = (xt)3 spinR(0) et la signature (6,2).

 

On détaille encore une transition, pour bien asseoir la récurrence.

 

s = 1 -> s = 3/2 nécessite l’introduction de 4 nouvelles singularités de Planck, une au centre de chaque réplique. Ces centres se situent en ¼ (rU - 3rpl). ça vous donne 8 répliques de spinR(0), de longueur ¼ (rU - 3rpl) - rpl = ¼ (rU - 7rpl) et spinR(3) = (xc)8 spinR(0) = (xt)4 spinR(0) avec la signature (10,6).

 

 

Le passage de la valeur s à la valeur s + ½ s’obtient en introduisant D(s)/2 = 22s singularités de Planck supplémentaires dans spinR(0). Ceci vous donne D(s) répliques de spinR(0) de longueur :

 

(1)               rU(s) = 2-2s{rU - [D(s) - 1]rpl}

 

et

 

(2)               spinR(2s + 1) = (xc)D(s) spinR(0) = (xt)2s+2 spinR(0) = spinR(2s) xc spinR(2s)

 

Le processus se poursuit tant que la longueur des répliques reste strictement supérieure à 2rpl, seuil en deçà duquel plus aucune continuité n’est possible. L’égalité :

 

(3)               rU(s) = 2rpl

 

mène à une LONGUEUR CRITIQUE,

 

(4)               rU,c(s) = [D(s + ½) - 1]rpl = (22s+2 - 1)rpl

 

de sorte que la condition de poursuite du processus est :

 

(5)               rU >  rU,c(s)

 

 

La finitude de la longueur caractéristique de spinR(0) qui, par produit cartésien ou tensoriel, implique celle de spinR(2s), est assurée par le résultat général suivant sur les espaces(-temps) PHYSIQUES :

 

 

 

LEMME DE COMPACITé

 

En reprenant les notations du corollaire 2 de spin - signature (B179), soient V2 et Vp(s),q(s) des variétés spinorielles réelles dans spinR(0) et spinR(2s) respectivement, avec 2s dans N*. Alors :

 

i)                    V2 est un domaine FERMé 2D de spinR(0) ;

ii)                   Vp(s),q(s) est fermé dans les p(s) directions spatiales de spinR(2s), ainsi que dans ses q(s) directions temporelles.

 

 

La preuve de ce lemme repose sur le caractère euclidien de spinR(2s) dans ses p(s) directions spatiales comme dans ses q(s) directions temporelles, qui implique nécessairement que toute variété spinorielle Vp(s),q(s) courbe est un domaine spatialement et temporellement FERMé, bien qu’il ne le soit PAS dans les D(s) = 22s+1 directions au total, en raison de la signature hyperbolique [p(s),q(s)] de spinR(2s). Pour s = 0, c’est évident, puisque spinR(0) est purement spatial.

 

 

Un dernier point de détail, purement technique, reste à préciser.

 

Lorsqu’on travaille à partir de 4-vecteurs, on a l’habitude de représenter la phase d’un mouvement oscillant élémentaire comme kixi. Spin - signature apporte une correction à cela. Si vous regardez la formule [B179, (9)], vous vous apercevez que le kixi = kABxAB est en fait le produit ELLIPTIQUE du covecteur d’onde ki avec le vecteur position xi. Cette notation vous mène désormais à une signature (4,0). Si vous voulez la signature (3,1), vous devez former le produit HYPERBOLIQUE kABxBA = ki(xi)t = (ki)txi. Après ajustement du système d’axes, vous retrouvez la signature voulue :

 

(1)               kABxBA = k00x00 + k01x10 + k10x01 + k11x11

      = ½ [(k00 + k11)(x00 + x11) + (k00 - k11)(x00 - x11) +

  + (k01 + k10)(x01 + x10) - (k01 - k10)(x01 - x10)]

      = k’1x’1 + k’2x’2 + k’3x’3 - k’0x’0

 

avec,

 

(2)               k’1 = 2-1/2(k00 - k11) , k’2 = 2-1/2(k01 + k10) , k’3 = 2-1/2(k00 + k11) , k’0 = 2-1/2(k01 - k10)

(3)               x’1 = 2-1/2(x00 - x11) , x’2 = 2-1/2(x01 + x10) , x’3 = 2-1/2(x00 + x11) , x’0 = 2-1/2(x01 - x10)

 

soit,

 

(4)               k’i = 2-1/2siABkAB , x’i = 2-1/2siABxAB

(5)               g(0)ijkjxi = ½ g(0)ijsjABsiCDkABxCD

 

Remarquez que les produits des matrices s par les matrices k et x sont ELLIPTIQUES.

 

 

B 179 : THEOREME SPIN - SIGNATURE ET COROLLAIRES

Le 28/01/2021

L’objet de ce nouvel article va être de démontrer le résultat général suivant :

 

 

THEOREME « SPIN - SIGNATURE »

 

Soient :

-         s dans ½ N, un « NOMBRE QUANTIQUE DE SPIN » (c'est-à-dire, de moment cinétique de spectre DISCRET) ;

-         D(s) = 22s+1, la dimension de l’algèbre de Clifford réelle spinR(2s) ;

-         S, l’espace topologique de Stone d’une algèbre de Boole B = {0,1,NON,OU,ET} ;

et

 

(1)               W : S2s+1 -> RD(s) , (A1,…,A2s+1) -> W(A1,…,A2s+1) = WA(1)…A(2s+1)

 

une application qui associe au (2s+1)-uplet de variables booléennes (A1,…,A2s+1) un vecteur à D(s) composantes réelles. Alors :

 

1)                 l’application TRANSPOSEE de l’application W est l’application définie comme,

 

(2)               Wt : S2s+1 -> RD(s) , (A1,…,A2s+1) -> Wt(A1,…,A2s+1) = W(A2s+1,…,A1)

 

et obtenue à partir de W en « lisant les variables à l’envers » ou « dans le miroir » ;

 

2)                 le produit scalaire,

 

(3)               W.Wt = WA(1)…A(2s+1)WA(2s+1)…A(1)

 

est de signature [22s + 2E(s) , 22s - 2E(s)], où E(.) désigne la fonction partie entière.

 

 

Preuve :

 

On commence par dénombrer les composantes du D(s)-vecteur W qui ne sont pas affectées par l’opération de transposition. Il s’agit de toutes celles qui vérifient :

 

W(A1,…,A2s+1) = W(A2s+1,…,A1),

 

soit pour A2s+1 = A1, A2s = A2,… Si s est demi-entier (« type fermionique » ou « F », en abrégé), s = E(s) + ½ et 2s + 1 = 2[E(s) + 1] est pair. Dans ce cas, on dénombre exactement (par une simple récurrence sur la valeur de s) 2E(s)+1 composantes invariantes. Si s est l’entier immédiatement inférieur, s = E(s), 2s + 1 = 2E(s) + 1 est impair (« type bosonique » ou « B ») et il existe un élément « central » AE(s)+1 qui est forcément laissé invariant par t. Comme E(.) « écrête » la valeur de s à l’entier immédiatement inférieur, ceci ne change pas le nombre total de composantes invariantes, qui reste à 2E(s)+1. Etant donné que WA(1)…A(2s+1) possède 22s+1 composantes, on dénombre donc 22s+1 - 2E(s)+1 variables qui permutent sous t. Aussi, lorsque l’on va former le produit scalaire de W et de son transposé, on va trouver une somme de 2E(s)+1 carrés euclidiens portant sur les composantes invariantes + une somme de [22s+1 - 2E(s)+1] produits bilinéaires de composantes qui permutent. Or, tout produit bilinéaire XY se décompose canoniquement en :

 

XY = ¼ [(X + Y)² - (X - Y)²]

 

alors que toute somme de deux carrés euclidiens,

 

X² + Y² = ½ [(X + Y)² + (X - Y)²]

 

reste euclidienne. Par conséquent, sur les 22s+1 - 2E(s)+1 produits bilinéaires dénombrés, la moitié, soit 22s - 2E(s), va entrer dans WWt avec un signe (+) et l’autre moitié, avec un signe (-). Le total est de 2E(s)+1 + 22s - 2E(s) = 22s + 2E(s) carrés avec un signe (+) et 22s - 2E(s) carrés avec un signe (-), conduisant à une signature [22s + 2E(s) , 22s - 2E(s)], comme énoncé. :)

 

 

A l’instar de son prédécesseur, le théorème « spin - statistique », qui établissait un lien entre le nombre quantique de spin et le type de statistique quantique, le « théorème spin - signature » permet d’établir le lien entre la structure spinorielle des univers de dimension 22s+1 et la signature de leur métrique, qui n’a donc plus rien « d’arbitraire ». Il apporte une réponse directe et même définitive à la question « pourquoi l’espace-temps possède-t-il tant de dimensions ‘du genre espace’ et tant ‘du genre temps’ ? », au moins dans le cas des univers dont la dimension est une puissance entière de 2.

 

 

COROLLAIRE 1

 

TOUS les univers de dimension 22s+1 > 2 sont COMPOSITES.

 

 

Preuve : ceci résulte directement de ce que,

 

(4)               spinR(2s) = (xt)2s+1 spinR(0)

 

est la (2s+1)-ème puissance tensorielle de spinR(0). :)

 

 

Exemples.

 

s = 0 : D(0) = 2, W : S -> R², (WA)t = WA,

 

(5)               W.Wt = (W0)² + (W1

    = ½ [(W0 + W1)² + (W0 - W1)²]

    = (W’0)² + (W’1

 

la signature est (2,0) et la géométrie, euclidienne. Comme nous allons le voir, mais qui résulte déjà du théorème, c’est LA SEULE géométrie qui reste EUCLIDIENNE, puisque 22s = 2E(s) => 2s = E(s) => s = 0, vue la monotonie de l’application puissance et le fait que E(s) renvoie toujours l’entier immédiatement INFERIEUR à s. Le tenseur métrique g(0)AB a pour composantes :

 

(6)               g(0)00 = g(0)11 = 1  ,  g(0)01 = g(0)10 = 0

 

Dans le référentiel WA comme dans le référentiel,

 

(7)               W’0 = 2-1/2(W0 - W1)  ,  W’1 = 2-1/2(W0 + W1)

 

obtenu après rotation des axes, au facteur conforme constant 2-1/2 près (qu’on ne spécifiera plus par la suite).

 

 

s = ½ : D(1) = 4, W : S2 -> R4,

 

(8)               WAB = (W00,W01,W10,W11) = (W0,W1,W2,W3) = Wi        (i = 0,1,2,3)

(9)               (WAB)t = WBA = (W00,W10,W01,W11) = (W0,W2,W1,W3) = (Wi)t

 

La permutation des composantes W01 et W10 équivaut à l’échange des axes (1) et (2) de R4.

 

(10)           W.Wt = (W0)² + (W3)² + 2W1W2

    = ½ [(W0 - W3)² + (W0 + W3)² + (W1 + W2)² - (W1 - W2)²]

    = (W’1)² + (W’2)² + (W’3)² - (W’0

 

Dans le référentiel WA, les composantes non nulles de g(0)ij sont,

 

(11)           g(0)00 = g(0)33 = g(0)12 = 1

 

Après rotation des axes, la signature est (3,1) avec un tenseur métrique qui prend la forme diagonale, dite « de Minkowski, genre espace » :

 

(12)           g’(0)11 = g’(0)22 = g’(0)33 = -g’(0)00 = +1

 

 

s = 1 : D = 8, W : S3 -> R8,

 

(13)           WABC = (W000,W001,W010,W011,W100,W101,W110,W111)

    = (W0,W1,W2,W3,W4,W5,W6,W7) = WI                 (I = 0,…,7)

 

(14)           (WABC)t = WCBA = (W000,W100,W010,W110,W001,W101,W011,W111)

         = (W0,W4,W2,W6,W1,W5,W3,W7) = (WI)t

 

4 axes sont laissés invariants : (0), (2), (5) et (7). 4 axes permutent : (1) avec (4), (3) avec (6).

 

(15)           W.Wt = (W0)² + (W2)² + (W5)² + (W7)² + 2(W1W4 + W3W6)

    = ½ [(W0 + W2)² + (W0 - W2)² + (W5 + W7)² - (W1 - W4)² +

+ (W1 + W4)² + (W5 - W7)² + (W3 + W6)² - (W3 - W6)²]

    = (W’1)² + (W’2)² + (W’3)² - (W’0)² + (W’5)² + (W’6)² + (W’7)² - (W’4

 

Dans le référentiel W’I, la signature est (6,2) et le tenseur métrique est minkowskien, diagonal bloc :

 

(16)           g’(A)(A)ij = g’(0)ij  ,    g’(A)(1-A)ij = 0                (i,j = 0,1,2,3)

 

 

Le cas W’.W’t = 1 nous ramène aux polarisations (B 171). On note, en abrégé, cos(ksin) = cn, sin(ksin) = sn , ch(ksin) = chn et sh(ksin) = shn pour des angles ksin et un n dans N*.

 

Pour s = 0, la paramétrisation est :

 

(17)           W’0 = W’0 = c1 , W’1 = W’1 = s1

 

On n’a qu’un seul angle de rotation, autant que SO(2). Les états purs sont x’A = s2W’; le mélange, s2 = W’Ax’A.

 

Pour s = ½, c’est :

 

(18)           W’1 = W’1 = c1c2ch3 , W’2 = W’2 = c1s2ch3

W’3 = W’3 = s1ch3 , W’0 = -W’0 = sh3

 

Il y a 3 angles de rotation, autant que SO(3). Les états purs sont x’i = s3,1W’i ; le mélange, s3,1 = W’ix’i.

 

Pour s = 1,

 

(19)           W’1 = W’1 = c1c2c3c4c5ch6 , W’2 = W’2 = c1c2c3c4s5ch6

W’3 = W’3 = c1c2c3s4ch6 , W’5 = W’5 = c1c2s3ch6 , W’6 = W’6 = c1s2ch6

W’7 = W’7 = s1ch6 , W’0 = -W’0 = c1sh6 , W’4 = -W’4 = s1sh6

 

Il y a 6 angles de rotation, autant que SO(4). Les états purs sont x’I = s6,2W’; le mélange, s6,2 = W’IxI.

 

On établit sans difficulté que, pour s = 3/2, on dénombre 10 angles de rotation, autant que SO(5), ce qui donne :

 

W’1 = c1c2c3c4c5c6c7c8c9ch10 , W’2 = c1c2c3c4c5c6c7c8s9ch10 , W’3 = c1c2c3c4c5c6c7s8ch10 ,

W’4 = c1c2c3c4c5c6s7ch10 , W’5 = c1c2c3c4c5s6ch10 , W’6 = c1c2c3c4s5ch10 ,

W’7 = c1c2c3s4ch10 , W’8 = c1c2s3ch10 , W’9 = c1s2ch10 , W’10 = s1ch10 ,

W’11 = c1c2c3c4c5sh10 , W’12 = c1c2c3c4s5sh10 , W’13 = c1c2c3s4sh10 , W’14 = c1c2s3sh10 ,

 

pour,

 

(W’1)² + (W’2)² + (W’3)² + (W’4)² + (W’5)² + (W’6)² + (W’7)² + (W’8)² +

+ (W’9)² + (W’10)² - [(W’11)² + (W’12)² + (W’13)² + (W’14)² + (W’15)² + (W’16)²] = 1

 

On tient la récurrence. Pour une signature [22s + 2E(s) , 22s - 2E(s)], il faut autant d’angles de rotation que le nombre de générateurs du groupe des rotations réelles SO(2s + 2), soit (s + 1)(2s + 1). Le (s + 1)(2s + 1)-ième de ces angles apparaît comme arguments des fonctions de l’hyperbole ch(.) et sh(.). Tous les autres sont arguments des fonctions du cercle cos(.) et sin(.). Nous venons d’établir le :

 

 

COROLLAIRE 2

 

Pour une signature [p(s) = 22s + 2E(s) , q(s) = 22s - 2E(s)], p(s) + q(s) = D(s),

 

a) le nombre total d’angles de polarisation est de :

 

(20)           dim[SO(2s + 2)] = (s + 1)(2s + 1)

 

s(2s + 3) de ces angles sont sphériques, seul le dernier est hyperbolique.

 

b) Dans les référentiels primés, les états purs sont :

 

(21)           x’i = sp(s),q(s)W’i                  [i = 1,…,D(s)]

 

c) les covecteurs polarisation,

 

(22)           W’i = g(0)ijW’j                   [i,j = 1,…,D(s)]

 

d) et le mélange,

 

(23)           sp(s),q(s) = W’ix’i

 

:)

 

On termine par deux définitions qui vont rappeler des souvenirs familiers à tout le monde :

 

 

DEFINITIONS :

 

Les états purs tels que décrits par (21) sont connus sous le nom de DIMENSIONS PHYSIQUES et le mélange (23) sous celui D’INTERVALLE SPATIO-TEMPOREL.

 

 

Cette fois-ci, je crois que la description physico-géométrique du paradigme est complète.

 

On devrait pouvoir passer aux applications.

 

 

B 178: Structure du cadre physique

Le 30/10/2020

ON A UN PROBLEME DE CONSTRUCTION Lié AU CHOIX DE LA DEFINITION DES UNITéS DE M2(R). VEUILLEZ NE PLUS TENIR COMPTE DE LA BIDOUILLE B172 ET DU FORMULAIRE B173.

 

Je laisse ces articles en place car les retirer décalerait les dates de publication. Les calculs sont corrects, mais c’est le choix de e(A) = cos(Api/2) qui ne va pas lorsque A est booléen. J’avais fait ce choix pour obtenir un comportement oscillant dans le cas continu, mais la fonction et ses propriétés s’avèrent incompatibles avec la situation booléenne. J’aurais dû vérifier cela plus tôt, c’est tout…

 

J’ai souvenir d’une étude de M2(R) qui partait de matrices unités nilpotentes notées 1 et 1*, mais je ne sais plus où dans ce blog… Ce sera l’occasion de la reprendre sous une forme légèrement différente et, ce faisant, de rafraîchir un peu des idées plus anciennes.

 

On repart de variables d’états A,B,C,… booléennes, pas de changement à ce niveau-là. L’unité la plus fondamentale de M2(R) est la matrice 1, de composantes :

 

(1)               1AB = (1 - A)B = (0,1,0,0)

 

Cette matrice a trace et déterminant nuls. Elle n’est donc pas inversible. Pour se construire, elle ne requiert que les opérations de base :

 

(2)               I : S -> S , A -> I(A) = 1 - A                                (inversion logique)

(3)               ET : S² -> S² , (A,B) -> A ET B = AB                  (produit logique)

 

où S est l’espace de Stone comme précédemment. A l’aide de l’opération de permutation :

 

(4)               P : S² -> S² , (A,B) -> P(A,B) = (B,A)

 

on construit la transposée de (1) comme la matrice de composantes,

 

(5)               1P(A,B) = 1BA = (1 - B)A = (0,0,1,0)

 

A l’aide des propriétés de l’algèbre de Boole, les identités suivantes sont faciles à établir :

 

(6)               (1²)AB = 0                                                                         (nilpotence)

(7)               1AC1BC = ½ (1A,1-B + 1B,1-A) = (1 - A)(1 - B)                    (OU logique inversé)

(8)               1CA1CB = ½ (11-A,B + 11-B,A) = AB                        (ET logique)

(9)               1AC1DC1DB = 1AB , 1CA1CD1BD = 1BA                                 (redondances)

(10)           1AC1DC1DE1BE = 1AC1BC , 1CA1CD1ED1EB = 1CA1CB            (redondances)

 

L’action de ces unités sur un vecteur à 2 états vA est :

 

(11)           1ABvB = SB=01 (1 - A)BvB = (1 - A)v1 = (v1,0)

(12)           1BAvB = SB=01 (1 - B)AvB = Av0 = (0,v0)

(13)           1ABvBvA = SB=01SA=01 (1 - A)BvBvA = 1BAvBvA = v1v0

 

Ensuite, les superpositions linéaires :

 

(14)           (sC)AB = 1AB + (-1)1-C1BA = (-1)1-C(sC)BA

 

fournissent deux unités INVERSIBLES de M2(R), s0 et s1, qui remplacent les anciennes notations s00 et s10. Sous forme logique :

 

(15)           (s0)AB = -(A - B) = (0,1,-1,0)

(16)           (s1)AB = A XOR B = (0,1,1,0)

(17)           Tr(sC) = 0 , Det(sC) = (-1)C

 

Inversement :

 

(18)           1AB = ½ (s0 + s1)AB

 

Les deux autres unités inversibles, s01 et s11, se DEDUISENT en fait des matrices s0 et s1, puisque :

 

(19)           (s01)AB = ½ (1A,1-B - 11-B,A + 1B,1-A - 11-A,B) = 1 - A - B = (1,0,0,-1)

(20)           (s01)AA = (s00)A,1-A  ,  (s01)A,1-A = 0

 

et

 

(21)           (s11)AB = ½ (1A,1-B + 11-B,A + 1B,1-A + 11-A,B)

     = A IAND B = 1 - (A XOR B) = (1,0,0,1)

(22)           (s11)AA = (s10)A,1-A  ,  (s11)A,1-A = 0

 

L’IDENTITE s11 DE M2(R) N’EST DONC PAS SI FONDAMENTALE QUE CA.

 

Les relations (7) et (8) fournissent déjà des ET logiques. Les autres opérations booléennes de base sont la somme arithmétique :

 

(23)           A + B = 1AB + 1BA + 11-A,B + 11-B,A

 

et la somme logique,

 

(24)           A OU B = A + B - AB = 1AB + 1BA + ½ (11-A,B + 11-B,A)

 

Les propriétés vraiment essentielles des matrices s se réduisent maintenant à :

 

(25)           (s-1)C = (-1)1-CsC

(26)           (sC)² = (-1)1-Cs11

(27)           s1s0 = -s0s1 = -s01  

 

car les deux dernières offrent UNE AUTRE MANIERE de reconstruire s01 et s11. Toutes les autres relations de commutation ou d’anti-commutation de B173 se déduisent des propriétés de COMMUTATIVITé :

 

(28)           (s0)²s1 = s1(s0)² = -s1 , s0(s1)² = (s1)²s0 = s0

 

Les invariants de (s-1)C et de (sC)² sont :

 

(29)           Tr[(s-1)C] = 0 , Det[(s-1)C] = (-1)C

(30)           Tr[(sC)²] = 2(-1)1-C , Det[(sC)²] = 1

 

Si l’on regarde les choses en termes de nombres et d’états, un scalaire est un nombre usuel, c’est-à-dire, dans un seul état ; un vecteur à n composantes, un nombre dans n états et un tenseur d’ordre p, un nombre dans np états au plus. L’action d’un tel nombre sur un nombre à n états donne un nombre à np+1 états au plus : c’est le fameux produit tensoriel. L’action DE CONVOLUTION, elle, donne un nombre à np-1 états au plus : c’est le produit tensoriel contracté sur une paire d’indices (somme sur des états « intermédiaires »). Par conséquent, lorsque n = 2, les vecteurs apparaissent comme des nombres à 2 états sur lesquels peuvent agir des nombres à 22 = 4 états qui sont les matrices de M2(R) et, en particulier, ses unités inversibles s0 et s1. Pourquoi ce « changement de langage » ? Parce qu’on sait qu’un nombre réel à un seul état ne peut être de carré négatif, alors que, dès que son nombre d’états est >= 2, c’est tout à fait possible. C’est le cas de s0. Autrement dit :

 

C’est PARCE QU’IL Y A 2 ETATS et non un seul qu’un nombre tel que s0 peut apparaître, amenant avec lui une structure SYMPLECTIQUE.

 

Si je multiplie s0 par lui-même, je n’obtiens qu’un nombre à 16 états, de composantes :

 

(s0)AB(s0)CD = (0,0,0,0,0,1,0,-1,0,-1,0,1,0,0,0,0)        (n = p = 2, 22 x 22 = 16)

 

C’est son produit DE CONVOLUTION, de composantes :

 

(s0)AB(s0)BD = SB=01 (s0)AB(s0)BD = (-1,0,0,-1) = -Id    (n = p = 2, 24-2 = 4)

 

qui donne (s0)² = -Id et la structure symplectique (comme nous n’aurons plus besoin, ni de s11, ni de s01, je reviens à la notation habituelle s11 = Id). Le produit contracté, ce n’est ni plus ni moins qu’une trace partielle. Si je recontracte, j’obtiens un nombre usuel :

 

(s0)AB(s0)BA = Tr[(s0)²] = -Tr(Id) = -2

 

Ce nombre est NEGATIF.

 

C’est donc L’ECART 1AB - 1BA = 1AB - 1P(A,B), i.e. LE DEFAUT DE SYMETRIE de l’unité NON inversible de M2(R), joint au fait que 1 est NILPOTENTE, qui donne naissance à la structure symplectique.

 

Les matrices carrées d’ordre 2 symétriques non nulles ne peuvent en effet être nilpotentes d’ordre 2. Par contre, les antisymétriques le peuvent : ce sont les matrices (non inversibles et de trace nulle) a(1,1,-1,-1) et a(1,-1,1,-1) pour a réel non nul. L’affirmation « M est nilpotente d’ordre 2 <=> M est asymétrique » est donc fausse en général, les nilpotentes non nulles de M2(R) étant b1AB, c1BA et (a,b,-a²/b,-a) pour a,b et c réels non nuls. Il faut donc bien que les DEUX conditions soient réalisées en même temps (asymétrie + nilpotence) pour que la structure symplectique puisse apparaître : c’est tout sauf accidentel. Rien de « hasardeux » à cela. C’est, au contraire, dû à la propriété du nombre à 4 états (0,1,0,0) qui est la représentation d’un OPERATEUR UNITé. Les produits de convolution (7) et (8) le montre bien ensuite :

 

(31)           SB=01 (1 - A)(1 - B)vB = (1 - A)v0 = (v0,0)

(32)           SB=01 ABvB = Av1 = (0,v1)

 

donnent naissance aux PROJECTEURS : le OU inversé, sur l’axe (0) ; le ET, sur l’axe (1).

 

On pousse donc vraiment l’analyse jusqu’aux éléments les plus fondamentaux de l’algèbre M2(R). Le passage de la métrique EUCLIDIENNE :

 

(33)           ds4² = dACdBDdxABdxCD = dxABdxAB = Tr[dx(dx)t]

 

à la métrique PSEUDO-euclidienne,

 

(34)           ds3,1² = g(0)ijdxidxj = Sa=13 (dxa)² - (dx0

 

n’a donc RIEN DE FORTUIT. C’est dû au fait que le tenseur métrique de Minkowski se construit composante par composante à partir des relations :

 

(35)           g(0)00 = ½ Tr[(s0)²] = -1 , g(0)11 = ½ Tr[(s0s1)²] = +1

g(0)22 = g(0)33 = ½ Tr[(s1)²] = -½ Tr[(s0)²] = +1

 

la nullité de toutes les autres composantes non diagonales résultant directement des relations (28). En fait, les propriétés (26-28) des matrices sC induisent un résultat beaucoup plus général. Toute matrice M de M2(R) étant décomposable sur la base des sC suivant :

 

(36)           M = m00s0 + m01s0s1 + m10s1 + m11Id

 

si l’on voit M comme une APPLICATION,

 

(37)           M : M2(R) x M2(R) -> M2(R)

(38)           (s0,s1) -> M(s0,s1) = m00s0 + m01s0s1 + m10s1 + m11Id

 

alors TOUTE PUISSANCE DE M OU DE MMt est de la forme (38). C’est la raison pour laquelle le résultat se trouvera TOUJOURS dans M2(R) : seuls les coefficients changeront. Mais l’application résultante ne sera jamais qu’au plus BILINEAIRE en s0 et s1 (c’est la structure de groupe additif et multiplicatif à l’origine de celle d’algèbre). De plus, comme seule s0 est antisymétrique, la transposée de M s’obtiendra toujours à partir de M par INVERSION DU SIGNE DE m00 :

 

(39)           Mt = -m00s0 + m01s0s1 + m10s1 + m11Id

 

Par suite, la partie SYMETRIQUE de M :

 

(40)           Ms = ½ (M + Mt) = m01s0s1 + m10s1 + m11Id

(41)           Ms² = m11(m01s0s1 + m10s1) + (m01² + m10² + m11²)Id

(42)           Tr(Ms²) = 2(m01² + m10² + m11²) >= 0

 

sera associée au « genre espace » sur l’espace-temps de Minkowski E3,1, tandis que la partie ANTISYMETRIQUE de M,

 

(43)           Ma = ½ (M - Mt) = m00s0

(44)           Ma² = -m00²Id

(45)           Tr(Ma²) = -2m00² =< 0

 

sera associée au « genre temps ». Puisque M = Ms + Ma et Mt = Ms - Ma, on a donc :

 

(46)           MsMa - MaMs = [Ms,Ma]- = m00(m01Id - m10s0)s1

(47)           MsMa + MaMs = [Ms,Ma]+ = m00m11s0

(48)           MMt = Ms² - Ma² - [Ms,Ma]-

(49)           MtM = Ms² - Ma² + [Ms,Ma]-

(50)           [M,Mt]- = -2[Ms,Ma]-  ,  [M,Mt]+ = 2(Ms² - Ma²)

(51)           M² = Ms² + Ma² + [Ms,Ma]+

 

On comprend alors que c’est parce que Tr(Ma²) est négative et que MMt, comme MtM, ont pour partie SYMETRIQUE Ms² - Ma² alors que M² a pour partie symétrique Ms² + Ma² que :

 

(52)           Tr(MMt) = Tr(MtM) = Tr(Ms²) - Tr(Ma)² = Tr(Ms²) + Abs[Tr(Ma)²]

= 2(m00² + m01² + m10² + m11²)

(53)           Tr(M²) = Tr(Ms²) + Tr(Ma)² = Tr(Ms²) - Abs[Tr(Ma)²]

= 2(-m00² + m01² + m10² + m11²)

 

Le passage de la signature (+,+,+,+) à la signature (-,+,+,+) est uniquement dû à la partie ANTISYMETRIQUE de M. Si m00 = 0, cette partie est ABSENTE, M est donc SYMETRIQUE et :

 

(54)           Ma = 0 <=> MMt = MtM = M² = Ms² <=> Tr(M²) = 2(m01² + m10² + m11²)

 

La réciproque est, en effet, toute aussi vraie : si Tr(M²) = Tr(Ms²), alors, en vertu de (51), Ma ne peut être que nulle et non seulement de carré nul (en raison de l’anti-commutateur).

 

Si l’on avait affaire à des nombres usuels, des nombres à un seul état, Mt = M et MMt = MtM = M², de sorte que Ms² - Ma² = Ms² + Ma² et [Ms,Ma]- = [Ms,Ma]+ = 2MsMa = 0, entraînant de facto Ma = 0 (Ms = 0 conduirait à Ma = 0, soit M = 0). Mais on a affaire à des nombres à QUATRE états. Non seulement le commutateur n’a plus de raison d’être nul en général, mais la condition Ma² < 0 est désormais autorisée. CE QUI EST LE CAS. Aussi et contrairement aux apparences, lorsqu’on fait appel à la valeur absolue de la trace de Ma² qui, elle, EST un nombre usuel, on s’aperçoit que c’est Ms² - Ma² qui est de type ELLIPTIQUE et donc, EUCLIDIEN, tandis que Ms² + Ma² s’avère de type HYPERBOLIQUE et donc, PSEUDO-euclidien. :) Conclusion :

 

LE FAIT MÊME de constater la présence d’un « espace-temps » autour de soi, même s’il ne devient vraiment perceptible qu’aux vitesses proches de c, PROUVE que la structure sous-jacente NE PEUT PAS ETRE A UN SEUL ETAT. C’EST IMPOSSIBLE.

 

 

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