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B86 : EH BIN, NON, ON REMET çA, MAIS SUR LES EMIs ! :))

Le 23/01/2015

On repart plein pot sur le thème de la parapsychologie, avec une nouvelle approche possible des EMIs. Procédons dans l’ordre. Cet article sera surtout explicatif. Peu de formules techniques.

Pour commencer, rappelons qu’à l’heure actuelle, on connaît deux grandes sortes de matière : la matière « thermiquement active », dite « chaude » et la matière « thermiquement inactive », dite « froide ». La transition qui fait passer de la matière « chaude » à la matière « froide » est dénommée mort thermique. Cette transition s’effectue en dessous d’un seuil de température interne dit critique (pour la substance matérielle considérée). Pour toutes les substances connues jusqu’ici dans la Nature, ce seuil Tc est toujours > 0 K.

Il en va de même pour le rayonnement. Un exemple simple de rayonnement « chaud » est la lumière électromagnétique polychromatique. Le rayonnement « froid » qui lui correspond est la lumière monochromatique ou laser.

D’une manière fort générale, un milieu physique « chaud » est physiquement incohérent, alors qu’un milieu physique « froid » est cohérent. Il s’agit de définitions physiques, absolument pas synonymes « d’illogique » ou de « logique ». Un milieu physique est dit « incohérent » si ses constituants internes tendent à se comporter de manière individualiste, il est dit « cohérent » s’ils tendent à se comporter de manière collectiviste. Il s’agit ici de comportements d’ensemble, globaux, c'est-à-dire, impliquant un grand nombre de ces constituants internes, sinon la totalité d’entre eux.

Prenez un solide « chaud » : ne serons en liens direct avec l’un quelconque de ses atomes constitutifs que les voisins immédiats de celui-ci. Les atomes distants ne seront pas affectés par une perturbation quelconque subie par cet atome.

Dans un solide « froid », les choses sont beaucoup plus compliquées. Des atomes ou des électrons (souvent périphériques) distants se retrouvent en liens directs les uns avec les autres, de sorte que, dans une paire électronique composée d’un électron e1 situé, pour se donner une idée de la chose, à une extrémité du solide et d’un électron e2 situé à l’autre extrémité, si l’un quelconque des deux électrons est perturbée, l’autre « enregistrera » la perturbation en même temps que le premier et sans que l’électron perturbé n’ait besoin d’envoyer un quelconque signal à travers le solide à son partenaire pour l’informer de son changement de situation. La raison de ceci est que e1 et e2 forment désormais un tout, indissociable, la paire (e1,e2), qui ne se comporte plus comme une particule de matière, mais comme une particule de rayonnement. En revanche, dès que l’on réaugmente la température, que l’on applique un courant électrique suffisamment fort ou encore un champ magnétique suffisamment intense, les paires ainsi constituées, les unes proches, les autres très distantes, sont cassées et le solide retrouve ses propriétés physiques « normales », « chaudes ».

Grosso modo, i.e. sans entrer dans les détails techniques, les choses se passent comme ça au sein des solides supraconducteurs, qu’ils le soient à très basse ou à plus haute température critique (la valeur de Tc pour un matériau donné dépend de sa complexité chimique : plus un matériau est chimiquement sophistiqué, plus sa température critique semble élevée).

Dans les superfluides, on observe deux types de mouvements : le mouvement dit « normal » et un second mouvement, dit « superfluide ». Au-dessus de la température critique, on n’observe que le mouvement « normal », celui des fluides « chauds ». Le second mouvement ne s’observe qu’en-dessous de Tc, il est caractéristique des fluides « froids ». Il disparaît dès que la température du fluide remonte au-dessus de Tc.

 

Comment expliquer que, au sein d’une même substance matérielle donnée, on puisse observer des comportements physiques aussi différents, selon que cette substance soit « chaude » ou « froide » ? En fin de compte :

 

LE CHANGEMENT D’ETAT PHYSIQUE NE TRANSFORME EN AUCUN CAS UNE SUBSTANCE DONNEE EN UNE AUTRE, IL TRANSFORME LA DYNAMIQUE DE SES CONSTITUANTS INTERNES EN UNE AUTRE.

 

Mais c’est toujours la même substance. Ce point est essentiel.

Dans un solide conducteur (mauvais ou bon) de l’électricité, les atomes restent les mêmes, les électrons restent des électrons, rien n’est changé. Mais, à T > Tc, les atomes de ce solide n’interagissent que de proche en proche, via leurs électrons périphériques. Si j’applique un son dans ce solide, c’est-à-dire, une vibration, une déformation du milieu, ce son sera véhiculé de proche en proche par les atomes de ce solide sous forme « d’excitations élémentaires » appelées phonons. Comme il s’agit d’une propagation (de signal sonore), cette vibration ne sera observée à un autre endroit du solide qu’après un certain délai, étant donné que la vitesse du son dans ce matériau est finie (et dépend des caractéristiques physiques du matériau). Le comportement de ce matériau dans son état « chaud » est physiquement incohérent.

A T < Tc, une partie des électrons périphériques se combinent en paires, forment des ensembles, toujours matériels, mais obéissant à la statistique de Bose (et non plus de Fermi). La dynamique (le comportement) de ces paires change alors radicalement, parce que la statistique quantique a changé. Une fonction d’onde apparaît, qui recouvre l’ensemble des paires constituées et qui peut s’étendre à tout le matériau, même si celui-ci n’est pas entièrement supraconducteur (parce que des paires distantes peuvent se constituer, à l’échelle du matériau). Apparaît ainsi une seconde dynamique, un « second mouvement », collectif celui-ci, en plus du « premier mouvement », individuel, qui persiste à T > Tc et ne disparaît vraiment totalement qu’à T = 0 K, où le matériau est tout entier supraconducteur. Néanmoins, ces deux mouvements ne se superposent pas, ils sont intriqués (par l’intrication quantique). On est donc d’accord avec Landau et Lifchitz, qui préconisent de parler de « mouvements normal et superfluide » plutôt que de « parties normale et superfluide » (ou supraconductrice) : il ne se forme aucune « frontière nette », aucun « découpage » du milieu en une « partie normale » et une « partie supra ».

C’est le même matériau, le même fluide, la même substance, le même milieu matériel, qui présente simultanément et globalement : une seule dynamique interne à T > Tc, i.e. dans son état « chaud » contre deux dynamiques internes, très différentes l’une de l’autre, à T < Tc, i.e. dans son état « froid ». Les constituants internes de ce milieu n’ayant pas ou pas encore transités du « chaud » au « froid », i.e. pas ou pas encore mort du point de vue thermique, continuent de suivre une dynamique « normale », « classique » ; les autres, ayant transités, sont déclarés « thermiquement morts » et suivent une dynamique ondulatoire, qui obéit aux règles de la physique des quanta.

 

La différence essentielle entre ces deux types de dynamique, de comportement interne, se résume en fait à une simple question de frottements.

Toute substance matérielle réelle est soumise, dans son état « chaud », à des frottements internes (entre ses constituants) et des frottements externes (avec d’autres corps ou le milieu environnant). Ces frottements peuvent être purement mécaniques ou thermomécaniques. Ce sont tous des dissipateurs d’énergie.

Dans son état « froid », par contre, la même substance ne présente plus aucun frottement, ni interne, ni externe. Conséquence immédiate : plus de dissipation d’énergie, plus d’entropie.

 

LA DYNAMIQUE « FROIDE » EST THERMODYNAMIQUEMENT REVERSIBLE.

 

Il s’ensuit que, dans un milieu quantique, i.e. dont la température interne 0 < T < Tc, où l’on observe les deux types de comportements, le comportement « normal » sera sujet aux frottements, mais pas le comportement « supranormal ».

Dans les superfluides, ceci se traduit par présence ou absence de viscosité : le mouvement « normal » reste visqueux, alors que le mouvement « superfluide » s’effectue sans viscosité. Résultat : on observe « deux types de fluides en un », le fluide visqueux, qui s’écoule fort laborieusement à travers les fentes étroites et les capillaires, et le fluide parfait, qui s’y écoule, lui, sans aucune difficulté, au point que tout s’y passe (presque) comme si les obstacles matériels « normaux » étaient absents !

Eh oui : plus de viscosité, plus de frottements, pas même moléculaires… J

 

Voici pour le premier point. La température n’est pourtant pas la seule variable thermodynamique de base utilisable. Il y a aussi la pression, la densité ou volume massique et toutes les concentrations en espèces chimiques.

J’ai d’abord recherché des modèles utilisant la température comme paramètre de structure. Mais, pour obtenir des composés « 100% froids », il faut atteindre des températures extrêmement basses : le zéro absolu pour la matière inerte. Pour la matière vivante, soit ce seuil minimal est maintenu, soit il est possible (complexité oblige) que ce seuil minimal puisse être supérieur mais, de toute façon, rien, dans la dynamique de Bose, ne laisse espérer que ce seuil se situe dans des températures plus « ambiantes », par exemple, le zéro Celsius. De toute façon et quoiqu’il en soit, les modèles d’EMIs basés sur la température interne du corps ne rendent absolument pas compte des phénomènes rapportés, ni même des états de coma ! Au contraire, il semble plutôt que ces états de perte de conscience soient, en fin de compte, insensibles à la température interne du corps, qui peut certes chuter et provoquer ces entrées en stade comateux, mais peut toujours être relevé par voie artificielle, ce qui ne sort pas le patient de son coma pour autant (sauf stade 1)…

Du coup, j’ai pris comme nouveau paramètre de structure la pression sanguine.

Premier avantage : la valeur p = 0 est facilement atteinte. Elle l’est dans tous les arrêts cardiaques. Même si on la rétablit par voie artificielle, la transition « 100% » a été obtenue. On n’est évidemment plus dans le « 100% chaud », puisqu’on n’utilise plus la température, mais la pression. Le « 100% quoi », alors ? « crevé » ? Bin : y a plus de pression !!!

 

(et puis, si on ne fait pas dans l’humour légiste à ce stade, on le fait quand ?...)

 

Avant d’aborder le thème proprement dit, je vais (ré)expliquer en termes moins techniques pourquoi j’ai abandonné l’hypothèse d’un état quelconque de la conscience, y compris d’une « supraconscience ». Je comprends fort bien les justifications cliniques qu’on peut y trouver, je ne les conteste pas, s’agissant de faits médicaux, cette idée d’une « supraconscience » est séduisante (puisqu’elle m’a longtemps séduite), malheureusement…

… elle ne résiste pas à l’épreuve de la physique.

 

Que cherchons-nous ? Un corps, c’est bien ça ? « d’une autre nature », comme a dit Moody, mais un corps quand même ?

Bon. Alors, un corps, c’est de la substance, ça n’occupe qu’un volume fini d’espace et ça possède une forme.

Un corps, c’est de la matière. Ses constituants internes obéissent à la statistique de Fermi.

Notez bien : je parle de ses constituants, pas de leur dynamique !

Aucun rayonnement ne peut constituer un corps, parce que ses constituants obéissent à la statistique de Bose, qui ne permet de former aucune substance.

Or… comme je l’ai déjà expliqué dans une bidouille précédente… mais en plus « techniquement sauvage »… la conscience n’est pas une substance, mais un processus auto-régulé de nature électrochimique. Et ce ne sont pas les ions qui participent du passage de l’influx nerveux qui suffisent à constituer un corps… surtout de même complexité que son homologue biologique.

La conscience n’est pas une substance, mais le produit de la substance neurologique. Ici, les ions sont les sources, l’influx nerveux est « l’élément du champ de conscience ». Mais ce qui constitue cet influx, ce sont des champs électriques et des champs magnétiques produits par le transfert de ces ions à travers la membrane axonale. Tous ces champs… c’est du Bose. Pas du Fermi.

 

Si, par contre, on pousse plus loin, à l’ensemble de l’animal et qu’on pose l’hypothèse (physique) selon laquelle, en tant que substance (hautement) complexe, l’animal peut subir un changement d’état en dessous d’un seuil de pression sanguine (artérielle et/ou veineuse) pc > 0 et ainsi acquérir, en plus de son comportement « normal », un second comportement, « supranormal », alors, au moins, on est dans le « physiquement acceptable », on ne transforme pas l’animal en un autre (ce n’est pas un transformer… on n’en fera pas un vélo, non…), on fait apparaître un second comportement interne, duquel tout frottement a disparu (merci le collectivisme…) et dont les propriétés physiques qui résulteront de la disparition de cette caractéristique fondamentale de l’état « ordinaire » seront radicalement nouvelles et sans commune mesure avec celles auxquelles nous sommes habitués.

 

(oui, j’ai la mauvaise habitude de former des phrases à la Balzac… lol)

(je la perdrai quand je serai mort !!! loool)

 

L’ensemble de l’animal, ça inclut naturellement… la conscience. J Mais, en plus, tout le substrat biologique… et là, on a un corps. Un corps « froid », puisque l’annulation de la pression sanguine a forcément refroidi l’animal. Un corps « mort »…

… mais vis-à-vis de quelle dynamique interne ?... J

S’il s’agit de la dynamique biologique, il est bien « mort ».

S’il s’agit de la dynamique « suprabiologique », il fonctionne toujours, il raisonne même…

… mais plus du tout de la même manière.

 

Quand j’aurai en ma possession des données cliniques précises, j’affinerai le raisonnement. Pour le moment, nous allons tenter de construire un premier scénario très schématique d’une EMI pour nous faire une première idée de ce qui est susceptible de se produire en accord avec les lois connues de la physique.

Nous prenons donc comme paramètre principal de transition la pression sanguine p, que nous mesurerons en pulsations par minute (c’est donc la mesure du pouls).

Considérons le schéma (très) basique suivant :

 

-         à p > pc1, pression critique que nous fixerons autour de 15/mn, le patient se présente dans un état « normal », i.e. « non pathologique » (même si ce n’est pas la forme olympique), « non singulier ». Il est conscient ; R.A.S.

-         à p = pc1, il passe en coma de stade 1. Ce coma est de type hypoglycémique, même si le patient n’est pas diabétique, car la pression sanguine n’est plus suffisante pour alimenter correctement les organes, à commencer par le cerveau, en glucose et en oxygène. Ce stade de coma est néanmoins réversible. Il y reste jusqu’à pc2 = 10/mn ;

-         à p = pc2, il sombre en stade 2 (coma léger, mais déjà irréversible : s’il n’en sort pas de lui-même, on ne peut l’en extraire) et y reste jusqu’à pc3 autour de 5/mn ;

-         à p = pc3, il passe en stade 3 (coma profond) et y reste jusqu’à pc4 = 0 ;

-         à p = pc4, c’est l’arrêt cardio-vasculaire. Au bout d’environ 7 mns, les organes cessent d’être irrigués.

 

Le modèle fera sans nul doute sourire les toubibs, l’important, en l’état, est déjà de noter qu’on peut avoir plusieurs seuils critiques de transition. Pourquoi compliquer les choses ?

On ne complique rien, on ne fait que travailler au plus près possible de la matière réelle. Dans la matière réelle, on ne passe pas brutalement du « 100% ordinaire » au « 100% extra-ordinaire » : une fois passé sous le seuil critique le plus haut, ici pc1, on n’acquiert qu’une partie de composante « supranormale ». Une partie seulement des constituants internes transitent. Pour que la totalité transite, il faut atteindre la valeur minimale p = 0. D’où les différents niveaux, ici associés aux stades comateux : à partir de pc1, plus la tension sanguine baissera, plus le comportement supranormal s’étendra, jusqu’à recouvrir l’ensemble du corps à p = 0.

Cela veut dire qu’on admet l’hypothèse selon laquelle, dans les différents stades de coma, apparaît un comportement « supranormal », en plus du comportement « normal » et que ce comportement supranormal prend de plus en plus d’ampleur au fur et à mesure que le patient sombre dans le coma. Du point de vue « normal », ce patient apparaît inconscient. Mais, du point de vue « supranormal », il apparaît de plus en plus « supraconscient ».

Si vous essayez de détecter ce comportement « supraconscient » par les techniques habituelles, vous n’observerez rien du tout.

Pour comprendre cela, je reprends l’exemple du superfluide. Pour détecter le mouvement normal, vous devez réaliser un test de rotation : plonger un disque dans le liquide et observer son mouvement de rotation ; mais ce test ne vous révèlera en rien le mouvement superfluide.

Pour ce dernier, il vous faudra réaliser un test d’écoulement dans un capillaire : là, comme on l’a vu plus haut, le liquide normal sera bloqué en entrée du fait de sa viscosité (on prend un capillaire extra-fin) et seul le liquide superfluide passera. En plus, on observera un échauffement à l’entrée du capillaire et un refroidissement en sortie de celui-ci, parce que, le superfluide quittant le 1er récipient pour le second et ne transportant avec lui aucune entropie, il restera une plus grande proportion de liquide normal dans le récipient 1, réparti dans le même volume. La température se répartira donc dans moins de matière (normale), d’où l’échauffement. Par contre, en sortie de capillaire, on trouvera plus de matière superfluide que de matière normale et la température se répartira dans une plus grande proportion de liquide quantique (normal + superfluide), d’où le refroidissement. J

Le test du capillaire ne vous révèlera donc rien, cette fois, sur la composante normale du fluide quantique, sinon ce changement de température.

 

Dans tous les cas de figure, on doit mettre en place des protocoles de tests adaptés à ce que l’on recherche. Et la situation présente n’échappe pas à la règle.

Observer un EEG plat en stade 4 ne vous apprend absolument rien sur ce qui est susceptible de se passer au niveau « supra ». Un scanner, une IRM, pas plus : tous ces examens observent le comportement normal du système nerveux.

A savoir : la propagation d’un signal dans de la matière.

C’est la caractéristique de la matière « chaude », « vivante », « à pression normale », « globalement incohérente », comme vous voudrez l’appeler que de se transférer de l’information en s’envoyant des signaux. Matériels ou pas. Les cellules vivantes communiquent en s’envoyant des signaux moléculaires à travers le milieu biologique.

Au contraire, la matière « froide », « morte », « à pression nulle », « globalement cohérente » s’échange de l’information par corrélation.

Il n’y a plus de transfert de signaux.

A la place, on trouve des assemblages cohérents, des « touts », des « ensembles de constituants internes en résonance » : stimuler l’un quelconque d’entre eux, vous stimulez tous les autres, au même instant. C’est la « réponse de groupe » à un stimulus individuel. Elle est instantanée, parce qu’en fait, il n’y a plus de production de signal, donc plus de propagation et plus de délai de réception de l’information.

Et ça n’empêche absolument pas les choses de fonctionner. Elles ne fonctionnent plus selon les mêmes modes qu’auparavant, c’est tout.

 

Je n’ai plus trop le temps, j’ai fait l’essentiel de l’introduction, je parlerai du problème de l’intrication quantique dans l’article suivant.

 

 

 

 

B85 : BILAN ET EXPLICATION FINALE

Le 17/07/2014

J’ai un peu de temps, j’explique.

 

Dans B81, je me suis attaqué à la théorie COMMUTATIVE des nombres. L’algorithme a démontré la faille dans la gestion de l’équation générale AB = C à deux inconnues A et B, dans le cadre des entiers non signés. L’échec de RSA n’en est qu’une conséquence.

 

Dans B84, c’est la théorie NON COMMUTATIVE des codes qui est en cause. Ça signifie l’évaporation des derniers espoirs de sécurisation des systèmes d’information, présents mais surtout à venir. A partir du moment où ce même algorithme binaire qui sert à casser les codes commutatifs s’avère aussi en mesure de venir à bout des équations générales du type :

 

A1A2 + … + AnAn+1 = P

 

pour des Ai dans N (i = 1,…,n+1) via le recours aux hypercomplexes et la conversion en base 2n, ce sont les équations MATRICIELLES qui sont atteintes.

 

Comme on ne connaît rien de plus puissant en algèbre actuelle que le non commutatif, plus aucun système de codage n’est inviolable.

 

Autrement dit, n’importe qui peut accéder à n’importe quelle information, n’importe où et n’importe quand.

 

J’avais porté de grands espoirs dans une extension non commutative de RSA, où le produit commutatif d’entiers non signés était remplacé par le produit non commutatif de matrices à coefficients dans N. Bien sûr, je savais qu’on ne m’avait pas attendu pour développer une théorie non commutative des codes.

 

Malgré ma gueule de con, je suis au courant de pas mal de choses techniques. J

 

Ces espoirs ont été douchés. Mais je préfère l’avoir découvert et compris moi-même. J’avais testé et retesté le système d’équations matricielles AB = C, BA = D. J’avais abouti, soit à des relations triviales du type 0 x (inconnue) = 0, qui n’apportent aucune info sur l’inconnue, soit à des systèmes homogènes, qui admettent une infinité de solutions (les combinaisons linéaires de solutions dites fondamentales). Ces résultats semblaient fournir un critère d’inviolabilité du système : ne connaissant que C ou même C et D, il semblait impossible d’en déduire les A et B privées effectivement utilisées.

J’ai quand même tenu à persister et bien m’en a pris. Car, j’aurais sans doute proposé un système que j’aurais cru, tout aussi à tort, inviolable.

 

Le fond du problème est d’une simplicité assez déconcertante : dès lors que vous publiez une clé publique, quelle que soit sa valeur (même zéro, j’ai évalué), l’algorithme binaire, répété le nombre nécessaire de fois, permettra toujours de remonter aux clés privées, quel que soit leur nombre. De plus, plus la base utilisée sera élevée, plus le nombre d’équations logiques à résoudre sera diminué, remplacé par une combinatoire des possibilités de départ, à l’ordre zéro du développement binaire, qui permet justement de rendre le système d’équations logiques résolubles.

 

Ceux qui pensent que ceci signe la fin de la société de l’information ont tort. Tout ce que ces résultats indiquent est qu’il va être désormais nécessaire de REPENSER TOUTE NOTRE SOCIETE DE L’INFORMATION.

 

Comment, par exemple, effectuer des transferts électroniques de fonds d’une agence bancaire à une autre si n’importe qui peut intercepter le contenu de la transaction au passage ?

Comment une institution comme le GIE Cartes Bancaires peut-il persister ?

Comment assurer la sécurité des sites nucléaires ? des labos P4 ?

 

Il fallait quand même être irraisonné pour refonder l’ensemble de la société planétaire autour du « tout connecté »…

 

Même en mathématiques, TANT QU’IL SUBSISTE DES RELATIONS ENTRE GRANDEURS, ON SE GARDE BIEN D’AFFIRMER QUOI QUE CE SOIT.

Et vous le voyez : MÊME LORSQU’IL NE SUBSISTE PLUS QUE DES RELATIONS TRIVIALES, IL FAUT QUAND MÊME S’ASSURER QU’ELLES NE MASQUENT PAS AUTRE CHOSE.

 

Appelons les choses par leur nom : c’est une catastrophe.

 

Si, au moins, elle pouvait mener à une prise de conscience générale comme pour la « catastrophe ultraviolette » en physique…

 

Car il reste une bonne nouvelle : LA MACHINE NE SUPPLANTERA JAMAIS L’HUMAIN.

 

Et que la poigné d’hurluberlus qui s’est imaginé un instant pouvoir diriger ces machines qui gouverneraient tout le reste de l’humanité aille exporter leurs délires sur Mars.

On ne les regrettera pas.

 

Mais avant, demandez-leur A EUX de vous trouver des solutions alternatives.

Ils ont su mener tout le monde dans l’impasse, ils doivent vous en sortir.

Comment ? Pas mon problème.

 

 

 

B84 : UN DERNIER CLOU DANS LE SYSTEME

Le 15/07/2014

Juste une petite couche de plus, histoire de bien enfoncer le clou, pour ceux qui se feraient encore des illusions sur l’inviolabilité des systèmes de cryptage basés sur la théorie des nombres.

A la fin de B81, j’expliquais pourquoi ni l’informatique quantique ni même l’informatique du chaos n’étaient susceptibles de combler la faille déterministe de RSA.

Les spécialistes de la question pourraient être amenés à se dire : qu’à cela ne tienne, on va doubler les clés privées, soient A et B pour l’expéditeur et C et D pour le destinataire, et former la somme des produits AB + CD, qui servira de nouvelle clé publique. 1 seule équation pour 4 inconnues, ça devrait commencer à faire beaucoup pour le casser.

Perdu : je le casse pareil.

Il suffit en effet de passer de N à N+iN et de considérer les deux entiers de Gauss A+iC et B-iD, puis de former leur produit :

 

(1)    (A+iC)(B-iD) = AB + CD + i(BC – AD)

 

qui me fournit le produit requis en partie réelle. Par contre, si j’applique l’algorithme de décomposition binaire à AB + CD, le terme de degré zéro me donne l’équation logique :

 

(2)    (A ET B) Å (C ET D) = (coeff de deg 0 de ma clé publique)

 

qui ne permet plus de décider de manière univoque. Pas grave, j’identifie N+iN à N² et je raisonne avec des mots binaires de longueur 2, ce qui me ramène à la base 4. Dans cette base, l’équation de degré zéro :

 

(3)    A’0B’0 = (coeff de deg 0 de ma clé publique) = P0

 

m’offre les possibilités suivantes, pour A’0B’0 évidemment non nul et A’0 ³ B’0 : (A’0 = P0 , B’0 = 1), (A’0 = B’0 = 2), P0 = 1,2 ou 3.

Je me retrouve donc simplement avec plus de combinaisons à essayer, mais une seule d’entre elles me conduira au résultat, surtout si l’on persiste à prendre des premiers. Dès que je connais les mots A’0 et B’0, j’en déduis les chiffres binaires A0, B0, C0 et D0 et je casse l’algorithme.

Idem avec des hypercomplexes à n unités imaginaires, que je ramène à Nn+1, ce qui m’offre 2n+1 possibilités à l’ordre zéro, mais toujours l’algorithme binaire…

 

Décidément, ça prend l’eau de toute part…

 

Comme le dit le dicton : on ne fait jamais d’omelette sans casser d’œufs. Dans le cas présent, de la casse, il va y en avoir et de tous côtés.

Mais, comme toujours, les premiers à en pâtir sont ceux qui n’y sont pour rien et qui ne pèse financièrement pas lourd…

J’entendais encore hier soir le Très Respectable Vladimir Fedorovsky, ancien Ambassadeur de la Fédération de Russie en France, dire : « le 21ème siècle est celui de l’espionnage ».

Malheureusement, pour limiter les pertes humaines de la Guerre Froide, on l’a axé sur « l’espionnage à distance ». On a tout misé sur les moyens d’information et de communication. Ce n’est pas une activité que j’affectionne particulièrement, aussi n’ai-je pas beaucoup d’émotion à voir le système se liquéfier, surtout quand on l’a basé sur le contrôle « à but essentiellement lucratif » d’une minorité de Panurges sur le reste de la population mondiale.

Les services de sécurité sont au service des ETATS et non des USURIERS. S’ils ont accepté de changer de patron, qu’ils l’assument.

Mais, c’est un cruel retour à la réalité : il est inutile de payer des « spécialistes » à fabriquer des clés qui n’ont d’inviolable que dans l’esprit de leurs auteurs…

Un système, ça se teste et ça se reteste. Tant qu’il subsiste des relations mathématiques non triviales, on n’affirme rien.

 

J’ai un objectif : celui de recouvrer ma liberté individuelle. Pas de me laisser guider ma vie par des machines ou une poignée de gignolos de par le monde qui s’imaginent qu’ils peuvent contrôler toutes les destinées parce qu’ils contrôlent les marchés financiers.

Les grands modèles économétriques sont bourrés d’erreurs, rarement en phase avec la réalité micro-économique quotidienne ; la « sécurité » informatique s’avère du gruyère.

 

QUI est dans le rêve ? Ou plutôt le cauchemar ?

QUI vit complètement en marge des réalités de tous les jours ?

QUI s’imagine pouvoir renier son humanité en s’inventant un monde utopique ANTI-humain dans lequel il tirera toutes les ficelles ?

 

Pour autant qu’il m’est donné de le constater à ce jour, le 21ème siècle est avant tout le siècle du BLUFF, de L’ESBROUFFE.

Il me fait plus rigoler que peur.

 

 

B 83 : REMERCIEMENTS AUX GESTIONNAIRES DE CE BLOG

Le 09/05/2014

Bonjour à vous.
Il me semblait normal d'adresser mes sincères remerciements à toute l'équipe de ce blog, qui m'a permis de publier mes travaux en ligne et, surtout, de les conserver et ce, malgré que le contenu de certains d'entre eux ne plaise pas à tout le monde.
Soyez persuadés que je saurai m'en souvenir le moment venu.
Amitiés à tous.

Doc La Bidouille.

 

B82 : COMPLEMENTS ET FIN DE MES TRAVAUX

Le 24/04/2014

Ce complément est surtout à l’adresse des concepteurs de ce blog, dont je n’ai eu qu’à me louer durant tout le temps de mes travaux, ainsi qu’à tous les utilisateurs honnêtes du méga-réseau Internet (et, fort heureusement, il y en a encore).

Outre les motivations personnelles qui m’ont amené à riposter au cœur du système, il aurait de toute façon fallu, tôt ou tard, une réaction des internautes. Le projet initial Internet, même s’il est une émanation directe du système de communication X Net des Etats-Unis, était d’ouvrir au public un espace mondial d’inter-communication et de documentation. La gratuité était de mise, nombre d’internautes ne sont d’ailleurs pas gênés pour le rappeler à intervalles réguliers. C’était là un formidable outil d’échange, d’espace de travail collectif, qui aurait vraiment pu marquer l’avancée du début de ce siècle par rapport au siècle précédent.

Comme toujours, l’idée de départ a vite été dévoyée.

En l’espace d’une dizaine d’années, on a transformé cet outil en un espace de surveillance mondialisée, d’espionnite généralisée, on l’a livré au « marchands du Temple en ligne », on a multiplié les « espaces de discussion » desquels rien ne sort et on a fait du « tout connecté » un produit de dépendance. Un « techno-narcotique »…

L’espace initialement dédié au développement intellectuel est devenu un espace d’abrutissement généralisé, au contenu de plus en plus vide, aux échanges oisifs, aux « réseaux ANTI-sociaux » et au marchandage en tous genres.

Et quand je dis « en tous genres », on y vend et revend vraiment de tout. Inerte comme vivant.

 

Des esprits foncièrement nuisibles et anti-humains, qui font malheureusement partie de notre espèce (mais les bugs existent partout), ont utilisé ce réseau pour construire, en ce 21ème siècle, un nouveau monde totalement déconnecté de l’humain, de son environnement et qui lui donne l’impression d’avoir gagné en espace de liberté et d’expression.

Sauf que tout le monde se fout éperdument des conneries que vous déballez sur votre vie privée.

Résultat global de l’opération : les individus sont cloisonnés, robotisés, ils sont devenus des « automates de l’effet de mode éphémère de l’instant », la communication ne se fait plus, sauf pour parler dans le vide et les nuisibles se font les couilles en or en abusant les gens et en les manipulant à distance.

On formate les gosses depuis la naissance en leur offrant à Noël des téléphones portables connectés au web alors qu’ils ne savent même pas encore se torcher tous seuls…

Tout ça parce que « on est dans l’ère du temps ».

Non : parce que les parents ont suivi Panurge sans même s’en rendre compte.

Mais que l’objectif final de Panurge est de mettre toute l’humanité à sa botte.

 

Panurge est toujours aussi con et il restera toujours aussi con. Car Panurge est incapable d’évoluer. Donc, Panurge s’imaginera toujours qu’il n’y aura jamais de réaction à son hégémonie mégalomaniaque.

Parce que Panurge s’est démarqué de ses congénères. Et qu’il vit dans un monde qui n’a de réalité que la sienne.

En attendant, Panurge fout la merde. Partout. Pour s’imposer. De force.

Et Panurge ne sait pas s’arrêter. Panurge n’a pas de limite.

Panurge s’attaque à n’importe qui, persuadé qu’il peut acheter tout et tout le monde avec son fric pourri. Acquis sur le sang des autres et toutes les magouilles crados avec la lie de l’humanité.

Panurge s’est planté. Panurge a été stoppé.

Panurge n’est qu’une MERDE et, comme toutes les merdes, il est incapable d’accepter sa condition. Il a, au contraire, la fâcheuse tendance à se projeter en les autres.

 

J’ai lu avant-hier dans le « ça m’intéresse » de ce mois-ci qu’une clé RSA pouvait être interceptée à sa réception à l’aide d’un microphone ultra-sensible raccordé à un petit logiciel. Le micro enregistre les sons émis par le régulateur de tension de l’ordi lorsque celui-ci reçoit la clé RSA. Le logiciel analyse les sons reçus et reconstitue la clé sans avoir besoin de la chercher. Inconvénient du système : le micro doit être placé à moins de 4m de l’ordi.

Néanmoins, c’est un autre pavé dans la fosse à purin de Panurge.

Le coup du micro, c’est ingénieux, mais ça reste une astuce technique parmi d’autres éventuelles.

La faille dans la théorie algébrique des nombres a un caractère beaucoup plus général et met un point d’arrêt, non pas aux sciences et techniques de l’information, mais à la magouille pourrie couverte par un « secret défense » qui autorise tous les abus.

Il faudra retourner sur le terrain. Et reprendre les risques associés à cette activité.

Fini de couvrir les mafieux et les sectes et d’emmerder le citoyen sans problème via un système automatisé.

Fini d’empêcher les autres de faire leur travail, sans prendre aucun risque.

Retour aux méthodes de grand-père.

Ceux qui sont trop cons ou trop trouillards pour y revenir : y a Pôle Emploi…

 

Au moins une possibilité d’inverser la courbe du chômage… J

 

Quant à ces pourris de banquiers, ils ne sont plus en sécurité nulle part. Ils iront s’engraisser autrement que sur les découverts non autorisés, les frais en tous genres, les placements nauséabonds, le blanchiment de fric sale.

Quiconque casse le code pénètre le système en toute autorisation. Et, s’il y a d’autres codes derrière, ils se cassent pareil.

T’iras vendre tes cartes de « crédit » aux Martiens.

Si tant est qu’eux te les prenne.

T’iras spéculer sur la présence d’eau chez eux.

Mais plus sur la bouffe que ceux qu’ont laisse crever de faim. Plus sur les charges et impôts payés par ceux qui bossent pour engraisser les faignasses professionnelles.

 

Quand les codes révèleront tout le fric planqué par les politicards qui servent Panurge, on n’a pas fini de rigoler.

 

C’est tout ton système qui s’effondre comme un vulgaire château de cartes, pauv’ merde.

Faut pas s’attaquer à tout le monde.

Pas à tout le monde, non.

 

Les encours sont remboursés, les comptes à zéro. T’as joué, t’as perdu. Mon travail à moi est terminé. L’honneur est sauf. C’est l’essentiel. Le reste est secondaire.

 

SONO IL CAPPO. ET TU, TU VAFANCULO.

 

Je souhaite de tout cœur bonne continuation à ce blog. Merci encore pour tout.

 

 

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